Le Gabon vient d’être récompensé pour ses efforts en matière de réduction des gaz torchés dans les sites de production pétrolière. Le pays s’est vu décerné le «Prix d’excellence 2012» dans le cadre du Forum Global Gas Flaring Reduction (GGFR) organisé en octobre dernier, à Londres, par la Banque mondiale.

Torchère sur un site d'extraction pétrolier - © D.R.

Créé en 2002 au Sommet mondial sur le développement durable (Johannesburg), le GGFR soutient les efforts des sociétés et pays producteurs de pétrole pour une meilleure utilisation des gaz associés et la réduction des gaz torchés, principal gaz à effet de serre. Le torchage consiste à brûler par torchères des rejets de gaz naturel au cours de l’exploitation du pétrole.

Membre du GGFR depuis 2007, le Gabon a considérablement réduit le volume de gaz torchés, passant entre 2009 et 2011 de 181 à 165 pieds-cube par jour. L’objectif du gouvernement est d’atteindre une réduction de 60% d’ici 2015. Au Gabon, deux arrêtés ministériels pris en 2009 et 2010 interdisent le torchage et précisent les pénalités en cas de non-respect de la mesure.

La volonté des pouvoirs publics est extrêmement claire, avec pour objectif de revaloriser les émissions pour la production d’électricité, la pétrochimie et la liquéfaction aux fins d’exportation.

Destiné à célébrer une décennie de coopération entre secteurs public et privé sous l’égide de la Banque mondiale, le Forum, accueilli par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) à Londres, a permis au Gabon de mieux faire connaître son approche énergétique innovante et le dispositif de contrôle mis en place par le ministère du Pétrole, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. je reconnais! dit :

    Cela fait plaisir de lire de bonne nouvelles de temps-en-temps mais le GABON n’est pas encore au bout de ses peines alors du courage il reste beaucoup à faire.

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