Libreville abritera du 1er au 2 juin 2012 la seconde édition du symposium international sur le diabète en Afrique. Des assises qui permettront de dresser un état des lieux de la maladie et de fixer des recommandations à l’endroit des pouvoirs publics pour une meilleure prise en charge des traitements et de la prévention.

Diabète Gabon

Plus de cinquante spécialistes internationaux sont attendus dans la capitale gabonaise pour la seconde édition du symposium international de Libreville sur le diabète en Afrique, initiative de la Fondation Albertine Amissa Bongo Ondimba, avec le soutien de la Fondation Omar Bongo Ondimba pour la Paix, la science, la culture et l’environnement.

«L’Afrique doit apporter une contribution forte au débat international sur le diabète» a déclaré Pascaline Bongo Ondimba, présidente d’honneur de la Fondation Albertine Amissa Bongo Ondimba. «Cette année encore, nous fixerons un cap clair aux décideurs avec des priorités hiérarchisées, adaptées aux situations locales. Ensemble, le défi médical, social, économique et politique que représente la lutte contre le diabète en Afrique peut-être relevé», a-t-elle poursuivi. «Il s’agit notamment de sensibiliser les femmes et les jeunes aux enjeux de l’alimentation et de l’hygiène de vie, mais aussi les professionnels de santé au diagnostic du diabète», a-elle enfin indiqué.

Au cours de cette rencontre, les participants auront droit à des ateliers sur plusieurs thèmes variés et d’actualités, notamment, l’état des lieux du diabète en Afrique centrale et de l’Ouest ; les dernières avancées et tendances : le point sur la maladie, évolutions globales, prévention, traitements, politiques de santé publique ; le syndrome métabolique, les facteurs de risque du diabète : dyslipidémie, hypercholestérolémie, hypertension artérielle ; l’insulinothérapie en 2012 ; les complications du diabète ; l’accompagnement des malades.

Avec plus de 4% de cas de diabète actuellement déclarés au Gabon, le pays figure parmi les trois pays d’Afrique Sub-saharienne les plus touchés. La population gabonaise reste, selon des données de la Fédération Internationale du diabète (FID), très exposée à ce fléau. La tranche d’âge la plus touchée se situant entre 45 et 59 ans.

Encore méconnu, le diabète s’est imposé en quelques années comme un problème majeur de santé publique à l’échelle du continent. En Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest, bien que la lutte contre le diabète fasse l’objet de plusieurs initiatives, la maladie ne cesse de progresser, frappant près de 5% de la population.

Le diabète est une maladie chronique due à l’insuffisance ou à l’inefficacité de l’insuline, une hormone produite par le pancréas. Cette maladie se manifeste par une surabondance de sucre dans le sang, endommageant ainsi à terme, les vaisseaux sanguins et ouvrant la porte à une série de complications sévères, notamment des affections rénales ou encore des complications cardio-vasculaires. Le diabète apparaît essentiellement sous deux formes. Le type 1 appelé aussi insulinodépendant ou diabète de l’enfant, se caractérise par une sécrétion insuffisante d’insuline dont le traitement se fait à base d’insuline (injection à vie).

Créé en 2011 pour répondre aux attentes d’un panel panafricain sur le diabète, le symposium international de Libreville s’est installé dès sa première édition comme une plateforme incontournable de débats et de partage d’expérience sur la maladie.

 
GR
 

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