Le leader de la société civile a appelé Albert Ondo Ossa, Casimir Oye Mba et Jean Ping à porter plainte au gouvernement. Une démarche qui permettrait, selon Marc Ona Essangui, de voir si la justice peut se déjuger, après son procès gagné pour des faits similaires en 2007.

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L’astreinte territoriale des opposants a donné matière à réaction Marc Ona Essangui. Dans un récent post sur sa page Facebook, le leader de la société civile a appelé les «victimes de cette décision» à contrattaquer en portant plainte contre le gouvernement.

Un appel fondé sur une expérience antérieure du coordonnateur de la campagne internationale «Tournons la page».

«En 2007 je suis frappé d’une interdiction de sortie du territoire par le ministre de l’Intérieur de l’époque Andre Mba Obame, avec comme secrétaire général dudit ministère Lambert Matha que je ne vous présente plus», rappelé Marc Ona Essangui. Ce dernier a ainsi décidé de porter plainte contre le ministre et son gouvernement.

«Je suis assisté dans ce procès par maitre Homa Moussavou. Je gagne le procès et l’Etat gabonais est condamné à me verser 5 millions de francs CFA. Somme que je n’ai d’ailleurs jamais réclamée. Et le gouvernement n’avait jamais fait appel», a souligné Marc Ona Essangui. En appelant les «victimes de cette décision d’un gouvernement de putschistes d’ester en justice», le leader de la société civile veut voir jusqu’où peuvent aller les juges.

Pour lui, en effet, la justice gabonaise ne peut pas se déjuger. «Il y a une jurisprudence en matière de violation des libertés de circulation», a conclu Marc Ona Essangui. Après le professeur Albert Ondo Ossa et Casimir Oye Mba, Jean Ping a intégré la liste des personnalités interdites de sortir du territoire national.

 
GR
 

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