La Société d’énergie et d’eau du Gabon a réalisé en 2014 un résultat net de 6,2 milliards de francs, soit 3,2% du chiffre d’affaires.

Le directoire de la SEEG, lors de l’assemblée générale du 19 mai 2015. © Gabonreview/Steve Jordan

Le directoire de la SEEG, lors de l’assemblée générale du 19 mai 2015. © Gabonreview/Steve Jordan

 

Les actionnaires de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ont été invités le 19 mai courant à statuer en assemblée générale mixte sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014. Contrairement à l’exercice précédent, l’ensemble des soldes intermédiaires de gestion de l’entreprise, au titre de l’année 2014 a connu une amélioration significative. Un progrès imputable à l’évolution favorable du mix de production d’électricité et de la limitation de la production au gazole sur le RIC de Libreville, dont la part est passée de 8,9% en 2013 à 3,1% en 2014.

Vues de l’assemblée générale du 19 mai 2015. © Gabonreview/Steve Jordan

Vues de l’assemblée générale du 19 mai 2015. © Gabonreview/Steve Jordan

En soldant définitivement les comptes de l’exercice 2014, les actionnaires ont pris connaissance de l’augmentation du chiffre d’affaires de +6,7% par rapport à l’exercice précédent, passant de 182 à 195 milliards de francs. Cette hausse serait due en grande partie à l’activité électricité dont les volumes facturés ont progressé de +6% et le prix moyen de 0,6%. L’activité eau a également connu une légère progression de 3% conjuguée à un prix moyen quasi stagnant de -0,1%.

Concernant les charges d’exploitation, selon le rapport de gestion de l’exercice 2014 la production thermique a baissé de -16,3% par rapport à 2013 en raison du faible niveau de la retenue de Tchimbélé. Cette baisse a été compensée principalement par les achats d’électricité en provenance de la centrale d’Alénakiri, (+51,7%) par rapport à 2013 et aussi par la hausse de la production thermique (+5,7%) par rapport à 2013. «Il en résulta une hausse des achats d’électricité constatée au niveau de l’EBE de +7,7 milliards de francs par rapport à 2013».

S’agissant des résultats, l’EBE est en augmentation de +2,6 milliards de francs (+7,5%) et représente 19,3% du chiffre d’affaires contre 19,2% en 2013. Le résultat d’exploitation ressort à 11,4 milliards de francs contre 5,4 milliards en 2013. L’on note cependant, la diminution à hauteur de 15,2% du résultat financier négatif comparativement à 2013, en raison de la baisse des charges d’intérêts sur emprunt engendrée par le remboursement partiel de ce dernier. «Le résultat net de l’exercice s’établit à 6,2 milliards de francs CFA, soit 3,2% du chiffre d’affaires», souligne le rapport.

Enfin, la trésorerie évaluée à 17,6 milliards de francs, à la fin de la période a été perturbée tout au long de l’année, essentiellement dues aux «difficultés rencontrées dans l’apurement des impayés de l’État gabonais qui représentaient 14,7 milliards de francs à la fin 2014 dont 5,6 milliards au titre des arrières 2011 et 2012 faisant l’objet d’une convention d’apurement et d’un échéancier», précise la SEEG.

En termes de perspective, la SEEG, annonce pour l’électricité, l’accélération de la mise en service opérationnelle des ouvrages réalisés par Sinohydro pour le compte de l’État, la création d’un nouveau départ au poste d’Ambowé pour soulager le départ Bel Air existant, le retour en production de la TAG 2 à Owendo, la restructuration du réseau de la commune d’Akanda, la poursuite par l’État des travaux de raccordement au réseau de la nouvelle centrale de Port-Gentil, la réalisation d’une liaison 63KV entre les barrages de Grand Poubara et Poubara I et II. En eau, il s’agira de la poursuite de l’amélioration de la desserte en eau de l’agglomération de Libreville avec la construction d’une usine de production d’eau potable sur le site de l’ancienne carrière de CimGabon, et le déploiement du nouveau logiciel de ventes dans le cadre du projet Singa à l’intérieur du pays.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Désiré dit :

    A bien comprendre, c’est la pluie et l’augmentation du volume d’eau à Tchimbélé ( et non l’inverse comme expliqué dans l’article) qui a sauvé le résultat de la SEEG. Cela n’aura visiblement pas suffit à sauver le DG très bizarre, grand absent de cette cérémonie. Il était temps qu’on le mette hors circuit celui là.

  2. moi dit :

    moi ce que je ne comprends pas avec la seeg, c’est pourquoi maltraitez vous les clients votre service est toujours aussi merdique

Poster un commentaire