La nouvelle équipe dirigeante du Conseil national de la communication, placée sous la houlette de Guy Bertrand Mapangou, a pris ses fonctions jeudi 24 mai après la passation de charges avec l’équipe sortante conduite par Jean Ovono Essono. Elle inscrit son action sous le signe des reformes en profondeur de l’institution.
Presse Gabonaise
Celles-ci concerneront davantage les prises de décisions auxquelles seront associés désormais les journalistes, si besoin en est.
En présence d’une foule de journalistes, Jean Ovono Essono, qui a achevé son mandat a souhaité que la continuité dans l’administration s’exerce afin de mener à bout les dossiers en cours. Car, sur table, demeure celui de la création du réseau des instances de régulation de l’Afrique Centrale. Et c’est le Gabon qui a été chargé par les présidents des Instances de la sous-région de le mettre en place.
Le Président entrant quant à lui a indiqué qu’il s’appuiera ses réformes sur les dispositions de l’article 38 de la loi organique n°016/2003 qui stipule que «le CNC peut entendre les parties ou leurs représentant ainsi que toute personne dont (l’audition lui paraît utile ou nécessaire)».
Pour le nouveau président, «lorsqu’une requête est introduite contre un média, le Conseil National de la Communication auditionnera désormais, les responsables des organes de presse mis en cause et sollicitera également, l’avis des pairs qui comptera désormais dans la décision qu’il sera amené à prendre ».
Guy Bertrand Mapangou voudrait donc, en tant qu’homme de la profession, mener de main de maître cette institution souvent décriée, par certains confrères de  la presse privée, au regard de certaines de ses décisions.
On note déjà que le nouveau Collège des membres du CNC doit avoir à l’esprit, dès cette prise de fonctions, l’excès de sanctions qui a caractérisé l’équipe sortante, et dont la pratique a été vivement dénoncée dans un rapport du Bureau UNESCO au Gabon publié, il y a quelques semaines.
Monsieur Mapangou, ancien Journaliste à Africa N°1, Ancien Secrétaire général adjoint de la présidence de la République, sera secondé dans sa tâche par  un adjoint. Il travaillera avec les conseillers membres qui composent le bureau. Ils ont été respectivement nommés par le chef de l’Etat, le président du Sénat et le président de l’Assemblée nationale.
Ainsi, le président Ali Bongo a nommé Brigitte Anguilet Diop, Fidèle Etchenda et Jean de Dieu Ndong Ovono. La présidente du Sénat, Rose Francine Rogombé, a nommé Faustin Onanga, Edwige Lucie Ignanga et Gilles Térence Nzoghé tandis que Guy Bertrand Mapangou, Godel Inanga Yendiyik’a et Toussaint Obame Nang ont été désignés par Guy Nzouba Ndama, président de l’Assemblée Nationale. La durée de mandat des 9 conseillers membres du CNC est de 5 ans.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. okeba dit :

    Dur, dur pour le journal La Loupe qui passait son temps à tirer sur Mapangou. Dans quelques mois, ce journal sera probablement suspendu. Vous doutez? Observez bien ce qui va se passer. A bon entendeur, salut!

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