Rose Allogo-Mengara, maire de la 4e ville du Gabon, Oyem, a développé, le 31 août dernier, une argumentation historique et politique qui réfute la nécessité d’une deuxième conférence nationale au Gabon. Elle propose plutôt l’organisation d’un audit national pouvant déboucher sur une plateforme de réconciliation.
La maire d'Oyem, Rose Allogo-Mengara, refuse l'idée d'une conférence nationale - © François Ndjimbi/Gabonreview.com
Oyem, capitale provinciale du Woleu-Ntem vient une nouvelle fois de prendre le contre-pied de Bitam, deuxième ville de cette province. Alors que René Ndemezo’Obiang, député PDG de Bitam et baron politique de la province, a rendu public, le 24 août 2012, son approbation pour la tenue de la conférence nationale qui alimente actuellement la chronique au Gabon, la mairesse d’Oyem a annoncé, le 31 août, son hostilité à l’idée d’une tenue des états généraux du pays, souhaités par l’opposition et la société civile.
A la faveur d’une conférence de presse aux relents de meeting donnée à Oyem, à laquelle ont assisté les notables et certaines associations de la ville, Mme Rose Allogo-Mengara, maire de la 4e ville du Gabon, s’est étonnée «de ce que certaines personnes veulent nous ramener en arrière» en demandant la tenue d’une nouvelle conférence nationale.
Comparant le contexte sociopolitique de 1990, qui a donné lieu à la première conférence nationale, à celui de 2012, le maire d’Oyem a rappelé qu’en 1990 «le vent de l’Est a favorisé un mouvement de démocratisation en Afrique francophone dans les pays où il n’y avait qu’un seul parti, où les libertés d’opinion et les droits de l’homme étaient bafoués.» Poursuivant, Mme Allogo-Mengara a souligné qu’aujourd’hui, «il y a plus de 45 partis politiques ; celui qui veut s’exprimer ou donner son avis sur les questions d’intérêt national ou sur la manière de gérer le pays peut le faire sans rien craindre, et ce malgré les difficultés rencontrées. Les pouvoirs publics s’efforcent d’appliquer les droits de l’homme au Gabon
Fort de cette comparaison, le maire d’Oyem n’a pas manqué de rappeler que les principaux promoteurs d’une nouvelle conférence nationale, voulue souveraine, ont combattu la souveraineté de celle de 1990. «On appelle à l’organisation d’une deuxième conférence nationale que certains ne voulaient pas souveraine en 1990. Et ceux qui veulent la conférence nationale sont pour la plupart ceux qui contestent la légitimité du président de la république, Ali Bongo Ondimba
Elue aux municipales sous la bannière du RPG de Paul Mba Abessole, un parti associé au Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Mme Rose Allogo-Mengara, a indiqué, sur cette lancée, que cette nouvelle démarche vise à dessaisir le président Ali Bongo de la souveraineté qui lui a été confiée à l’issue de la présidentielle anticipée de 2009. «Je pense que s’ils veulent discuter avec lui, qu’ils commencent par reconnaître qu’Ali est le président de la République et ensuite ils discuteront avec lui», a-t-elle souligné non sans préciser que la conférence nationale souhaitée ne saurait être souveraine : «Si cette conférence devait un jour aboutir, elle ne peut pas être à mon avis souveraine, parce que nous ici à Oyem et dans le Woleu-Ntem nous ne voulons pas que la souveraineté que nous avons confié au président de la République, et que la communauté internationale lui reconnait, lui soit enlevée. Ceux qui lui disputent cette souveraineté doivent attendre 2016 et à ce moment là le peuple tranchera.»
Estimant que les acteurs politiques qui réclament actuellement une nouvelle conférence ont été aux affaires et qu’ils se seraient enrichis pour des générations, l’édile de la commune d’Oyem suggère qu’en lieu et place d’une conférence nationale, soit organisé un audit national. «Si dans leur esprit la 2e conférence nationale qu’ils demandent doit avoir pour objectif à nouveau de se partager le pouvoir et les postes comme ils l’ont fait en 1990 et 1994 après les Accords de Paris, je pense que dans ce cas il est légitime qu’il y ait aussi un audit national de la gestion de ces gens là quand ils étaient aux affaires pour qu’ils rendent compte au peuple gabonais de leur gestion. A ce moment là, la 2e conférence nationale serait un moyen de légitimation de prise de parole pendant ces assises.»
L’audit national souhaité par le maire RPG d’Oyem devrait, selon elle, permettre de savoir «qui a contribué à ruiner le Gabon ou qui a contribué à l’enrichir. Mais s’il est prouvé que toute la classe politique d’hier a participé au pillage de note pays, on parlerait plutôt de réconciliation nationale et vérité.»
A un journaliste qui lui a demandé si elle entendait qu’Ali Bongo et ceux des membres de sa famille ayant participé à la gestion des affaires publiques, ou Jean-François Ntoutoume Emane, le maire de Libreville, ou encore Guy Nzouba Ndama, le président de l’Assemblée nationale, soient également audités, l’ancienne syndicaliste, ex-députée suppléante et ex-conseillère technique du ministre de l’Agriculture, s’est rebiffée : «Je dis qu’Ali Bongo Ondimba, notre président aujourd’hui, est arrivé aux affaires il n’y a pas longtemps. Les principaux acteurs du système ne sont-ils pas ceux qui réclament la conférence nationale aujourd’hui ? Ali Bongo n’était pas le principal acteur. Je dis qu’il n’était pas seul ! Les Bongo n’ont jamais géré le pays seuls ! Ils ont géré le pays avec les autres Gabonais. On ne peut pas se tromper de gestionnaire, on ne peut se tromper sur les gens qui ont fabriqué le système. Pourquoi ne parlerait-on que des Bongo et pas des Myboto, n’ont-ils pas été dans le système ?»

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Encore eux dit :

    Cette femme a vraiment un soucis, elle doit parler en son nom et nom au Nom des autres..qui lui a dit que les populations du Woleu-Ntem ne veulent pas de conférence nationale?
    A un moment donné, cela commence à bien faire!!!
    NB à Gabon review: Ndemezo Obiang n’est pas un élu d’Oyem, mais de Bitam

  2. mong y'olong dit :

    D’ou sort elle celle là ?
    Au lieu de bien gérer la ville d’Oyem, De toute façon son avis ne compte pas. Elle vient de perdre une bonne occasion de sa taire

  3. La Fille de la Veuve dit :

    Heureusement que les capacités de stockage informatique des données sont infinies, sinon j’allais vous dire que vous perdez votre espace mémoire pour rien en publiant des sottises de cette nature.
    Meme à la mort d’Omar Bongo, cette femme, si on peut appeler ça ainsi, n’a rien eu à dire et c’est aujourd’hui qu’elle aurait quoi à dire.
    Quand on parle de CNS c’est aussi pour que des stupidités de cette nature disparaissent des écrans radars de la vie politique Gabonaise.
    Nous ignorions tous qu’Oyem, cette poubelle à ciel ouvert avait un Edile.

  4. Le citoyen libre dit :

    Et pourquoi pas un referendum national sur la necessite d’une conference nationale ?

  5. nababy dit :

    ce que dit madame le maire est une « verité » et une « triste realité » meme si certains refuse dy croire.la seule issue pour relancer le debat politique au gabon il faut que la fameuse opposition piloté par AMO accepte d’abord la légitimité du Président ALi Bongo,ensuite qu’on le laisse travailler en paix jusqu’en 2016 enfin que seul le peuple gabonais le jugera au finish. ni AMO ni Myboto ni eyegue … n’est digne de juger ABO; si vous etiez aux affaires je pense pas que vous soutiendrez l’idee d’une conférence nationale!

    • Le citoyen libre dit :

      Le PDG ne va jamais reconnaitre son échec, et il fera un autre coup d’état électoral pour se maintenir une fois de plus au pouvoir. Le peuple gabonais a toujours jugé lors des élections mais c’est la force militaire qui a toujours imposé le PDG au pouvoir.

    • Le citoyen libre dit :

      @Nababy
      C’est le peuple qui doit s’exprimer sur la légitimité d’ALI Bongo au pouvoir et non AMO ou tout autre leader politique. Que le PDG demande a ALI Bongo d’organiser un referendum pour demander au peuple de se prononcer sur la nécessite de la conférence nationale.

    • Maixent Boukoubi dit :

      @Nababy. D’abord, même si on tient compte des 42% atrribués par la copine de papa, cela ne fera jamais 50%, seuil à partir duquel on peut être légitime. Ensuite, il n’appartient pas à l’opposition de « reconnaître lé légitimité » de quelqu’un. Seul le peuple détient la légitimité et peut la conférer ou la reconnaître à quelqu’un. Au mieux, l’opposition peut reconnaître à votree champion Ali Bongo le statut de président mais elle ne peut lui décerner la légitimité.
      En tout état de cause, vous voyez bien qu’avec un scruton à tour unique, il est difficile d’être légitime. D’où la necessité d’aller à la Conférence nationale souveraine. CQFD

  6. Le citoyen libre dit :

    « il y a plus de 45 partis politiques » bien sur dont la majorité est alliée au PDG, ces partis qui existent que lorsqu’il y a une élection pour accompagner le PDG pour justifier un semblant de démocratie au Gabon.
    Elle n’a pas le droit de parler au nom d’une population dont elle n’a pas reçu mandat. C’est vraiment bizare, parce que l’on a ete aux affaires qu’on n’a plus le droit de parler au Gabon ?
    Elle est vraiment nul.

  7. Le citoyen libre dit :

    Mais que le PDG denonce toutes les personnes qui ont volees l’argent du Gabon.

  8. Gabao.kool dit :

    Vraiment, d’où sort-elle ? Au nom de qui parle t-elle ? Et qu’est ce qu’elle entend par « réconciliation nationale de vérité ? ». Et si réconciliation il y a, elle doit se faire entre qui ? Mais enfin, quoi de normal que l’on puisse confondre l’albinisme à la blondeur quand on est dans le noir.
    Simplement, dans le cas où vous l’aurait oublié madame la Mairesse, il y a plausibilité d’obtention de conférences nationales en série dans les pays en déséquilibre socio-politico-économique comme le Gabon. Toute cette gymnastique étant basée et appliquée sur le peuple permanemment en mouvement, ce dernier est donc coercitif aux réactions vers l’avant pour son avenir et le bien fondé de sa nation.
    En voulant défendre Ali Ben pour des raisons justificatives de votre  » make up  » ou fabrication personnelle, vous êtes tomber dans le piège du verbe, qui comporte une responsabilité conjointe à certaines possibilités de valeurs. Mais, vous en tant que Mairesse de la 4e ville du Gabon, vous paraissez très très légère dans vos propos, et très franchement, vous ne faites pas honneur non seulement au peuple du Gabon en général et du Woleu-Ntem en particulier, mais aussi au régime que vous semblez défendre. Nonobstant leur ( pgistes ) inertie, ils savent que vous pataugez dans la boue.

  9. Otouloua dit :

    OMAR BONGO a liquidé l’essentiel des acquis de la conférence nationale non-souveraine de 1990. En moins de 3 ans, ALI les a tous enterrés. Il a même réussi à imposer un système de parti quasi unique. Toute parole ou tout acte qui « dépassent » sont sévèrement sanctionnés, surtout quand ils émanent des jeunes, qui sont très majoritaires dans notre pays.
    Pourquoi est-ce ainsi ?
    Il faut donc vite agir en organisant UNE CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE (CNS) et repartir de nouvelles bases.
    Seul le GABON en sortira seul bénéficiaire.
    ALI, donne au Gabon un peu de ce qu’il t’a donné. Tu le lui dois bien !

  10. Gabonradieux dit :

    I’ll est vrai interessant de montrer des contre pouvoir en politique. Mais madame l maire, soyez ne fus ce que coherent dans vos propos. Car en refutant une idee emise, et vs proposez une contre idee, alors partagez une solution qui peut donner matiere a reflexion, et ne sortez pas des arguments qui vont vs retomber sur la tetes.

  11. nababy dit :

    @la fille de la veuve! tu est a court d’idées, tu prefere dire des anéries a l’egard du maire, tu crois connaitre la politique mais en realité tu ne sais rien du tout! ressource toi encore!!! petite nul!!! le Citoyen libre a bien pensé au debut en s’interrogeant sur la faisabilité d’un réferendum nationale (votez oui ou non) pour la tenue d’une conférence nationale c’est bien penser! je suis pour cet avis de referendum, car l’opposition pense que c’est tout les gabonais qui sont d’accord or c’est faux! ce referendum mettra a nu ces allegations. on n’a 9 provinces on verra.

    • La Fille de la Veuve dit :

      @ Nabady,
      Petite question d’une femme a court d’idees, d’une petite nulle, qui dit des anneries. Le Referendum que vous appelez de vos voeux, vous l’organisez avec quel fichier electoral et sous l’autorite de qui ?
      La petite nulle vous salut.
      P.S. : pour les injures, la RTPDG1 vous a deja ouvert ses portes.

      • Le citoyen libre dit :

        @La Fille de la Veuve
        En 2013 il me semble que nous auront un fichier permettant une election plus ou moins transparente, donc nous pourrons organiser ce referendum en a la base de ce fichier. Le pouvoir en place denonce que ceux qui reclament la confrence nationale etaient dans le PDG ce qui est vrais, si le « oui » le remporte le PDG ne peut que se soumettre a la volonte du peuple a moins de refuser par la force qui est leur solution pour conserver le pouvoir.

  12. Pirate 241 dit :

    Elle me plait cette dame, avec son idée d’audit national. Donc on ça auditeur tous ceux qui participé au fonctionnement du système. Bonne Idée, si on commence par les Bongo. Or, et c’est là où sa démagogie est lumineuse: il ne faut pas auditionner Ali Bongo qui n’est aux affaires que depuis 3 ans. Si ce caractère récent peut l’absoudre, il faut aussi l’accorder à la nouvelle opposition apparue depuis 3 ans et on devrait plus lui ressasser le lassant « vous étiez aux affaires, etc. » Nouveauté pour nouveauté. Pas d’audit pour Ali le neuf (tient Ali’9), pas d’audit pour l’UN, également neuf. C’est que quelqu’un a appelé ici se prendre dans le piège du langage. N’importe quoi.
    En fait, elle fait du charme au PDG parce qu’elle craint pour son fauteuil de maire, l’année prochaine. Quand le vent du changement aura tout balayé, elle changera de chanson et se reniera. Soit belle et tais-toi!

  13. Bibendum dit :

    Je me pose deux questions: Donc Oyem avait un maire??? Le RPG existe encore???

  14. Pirate 241 dit :

    Pertinent Petit-Lambert :
    Madame Rose Allogo-Mengara, maire d’Oyem, la 4e ville du Gabon l’aurait-elle oublié, quand bien même les élections présidentielles se seraient tenues dans la transparence, ce qui n’a malheureusement pas été le cas, ni Oyem, ni le Woleu Ntem n’ont voté pour Ali Bongo, et ne l’ont élu président de la République.
    Osez affirmer que les Woleu-Ntemois ont confié la souveraineté à Ali Bongo relève de deux choses : de l’amnésie ou de l’opportunisme politique.
    Examinons l’une et l’autre en revisitant les résultats électoraux du Woleu Ntem de 2009.
    C’est avec un peu plus de 94% de suffrages exprimés, qu’André Mba Obame avait battu Ali Bongo à l’élection présidentielle anticipée d’août 2009 dans tout le Woleu Ntem ; personne au Gabon n’ignore ce score sauf madame Allogo Mengara qui était déjà pourtant maire d’Oyem.
    D’où vient subitement cet oubli ? Qu’est-ce qui fait courir finalement cette dame qui vient de commettre une si grande bourde ?
    Pour certains, c’est la fin prochaine de son parti le RPG dans le Grand Nord qu’elle annonce par une telle déclaration. Pour les autres, c’est parce qu’elle prépare son adhésion au PDG avec l’espoir d’être tête de liste de ce camp politique aux prochaines élections locales. Le troisième groupe pense qu’elle fait tout simplement la cour à Raymond Ndong Sima et à Ali Bongo pour qu’ils la fassent entrer au gouvernement, ce qui constitue un acte opportuniste.
    Mais les déclarations de madame Allogo Mengara vont au-delà d’un simple opportunisme politique, elles participent de la validation du bidouillage électoral par le pouvoir PDG, et de la pérennisation de l’opacité électorale au Gabon ; bref, madame Allogo Mengara réduit le débat sur la souveraineté du peuple à un combat de personne. Et du coup, donne un véritable coup de pied à la démocratie. Madame Allogo Mengara a-t-elle pensé à ses partenaires de la coopération décentralisée et notamment aux électeurs qui choisissent ceux-ci démocratiquement s’ils venaient à apprendre les propos de cette dame qui finance la dictature d’Ali Bongo avec l’argent de leurs impôts ?
    Et pour  rassurer madame Allogo Mengara, copie de ses déclarations sera envoyée à la Ville de Clermont-Ferrand, Mission des Relations Internationales avec laquelle l’association Agir pour le Développement de madame Allogo est en partenariat afin que les défenseurs des droits de l’homme de la ville de Clermont-Ferrand apprécient à quoi serve l’argent des contribuables clermontois.
    PETIT-LAMBERT OVONO

  15. le fils du pays dit :

    Ignorance et bêtise quand tu nous tiens. Comment cette dame a même pu convaincre son électoral pour en arriver là? avec des arguments qui se soutiennent lors des discussion entre filles chez la manu-curiste. C’est triste mais elle n’est que le produit de notre cher Gabao.

  16. kevazingo garnett dit :

    Mme Mengara Mengara Mengara. vous etes vraiment du rpg. car le leader de ce parti est comme vous. il di des choses tout en se contradisant. » indexé ceux qui ont ruiné le pays tous ceux ki l’ont ruiné sauf ali. » ne vous en faites pas vous serez au prochain gouvernement! quelle honte!

  17. ESSIGANG dit :

    L’introduction et l’esprit de votre article sont particulièrement tendancieux :  » Oyem prend Bitam , une nouvelle fois à contre-pied « .
    Or que je sache, ni l’élu de la commune de Bitam, ni l’édile de celle d’oyem ne s’étant au préalable concertés avec leurs électeurs , n’ont prétendu s’exprimer en leur nom, au sujet de la conférence nationale.
    La ligne éditoriale de votre site s’est jusqu’à ce jour écarté des sentiers de l’incitation à la division entre gabonais, soyez_en fidèles .

  18. JOHN dit :

    Madame,
    Pour ceux qui se range dans le camps de Pharaon, contre le peuple opprimé, toutes ces déclarations vous seront bientôt préjuduciables. attention à l’histoire qui vous jugera sur vos mots et sur vos actes !!!
    Vous êtes Maire d’oyem grâce à Vincent ESSONO MENGUE qui vous a fabriqué. Avec votre élection au suffrage indirect, quelle légitimité avez vous à Oyem?
    Sans Vincent, je ne sais pas qui vous connaissait à Oyem, quand bien même vous avez contribué pour le développement de la ville avec la partenariat avec la mairie de Clermont.
    Avec la situation de notre pays, il faut être aveugle ou affamé pour s’exprimer ainsi.
    Vous êtes une mère que j’aime bien mais c’est décevant !!

  19. Guy Massard dit :

    @Essigang. Que je sache un maire ou un député peut s’exprimer au nom des populations dont il est l’élu. Pour cela, ils n’a nullement besoin de se concerter préalablement avec lesdites populations. Ne soyez pas soupe au lait…. C’est vrai que le PDG fait de cette question de division son leitmotiv mais quand même, nous n’allons pas tout prendre désormais au premier degré et refuser toute figure de style ou jeu de mots…, sauf bien entendu si vous voulez laisser entraîner dans l’abîme et les réactions primesautières par les PDGistes
    Quand à la rivalité Oyen/Bitam elle est légendaire. Et chacun connaît l’histoire du serpent de Mengang

    • ESSIGANG dit :

      GUY Massard,le débat relatif à la conférence nationale,touche à la vie de toute la nation.Il est possible que l’auteur de l’article ait voulu faire de l’esprit.toutefois,le risque de voir une palabre sérieuse,perdre du sens à cause de certaines insinuations, m’a conduit à tirer la sonnette d’alarme.
      Quant à la conclusion de votre propos, libre à vous ,de faire étalage de votre ignorance,sur des questions dont vous ne savez pas plus que l’étranger dans un village.

  20. Lalelâh dit :

    Eh bien que de choses dites part les uns et les autres et c’est bien ainsi, la libre expression qui faut savoir reconnaître à tous. Ce qui me parait déplorable me semble t il c’est l’absence d’une classe et une tribune intellectuelle gabonaise (non politicienne). Elle pourrait avoir le mérite comme par ailleurs de philosopher sur un certains nombre de problèmes qui minent notre pays. Que les politiques fassent correctement leur boulot et sachons prendre le tps de nous écouter, nous sommes tous gabonais et voulons tous le bien de notre pays même si les approches diffèrent pour que seul le Gabon gagne et triomphe.

  21. francis dit :

    bonjour a tous les gabonais qui lisent cette page
    je suis un peu deçu de voir que nous les gabonais nous sommes très zélés pour des questions de politique et quand il faut prendre partie nous manquons d’objectivité. la conférence nationale ou autre rencontre nationale, va t’elle changer le quotidien des gabonais? je dis non. pour moi devant le peuple actuellement il n’y a que Ali Bongo.
    Alors je pose la question suivant aux gabonais de tout bord politique. notre situation agricole est catastrophique et depuis des années on parle d’autosuffisance alimentaire. depuis que Ali est arrivée ca fais trois ans quelle est la stratégie du gouvernement pour bouster la production agricole et reduire les coûts des denrées alimentaire? surtout que personne ne me parle de OLAN avec l’Hevéa et la palmerais de Kango, car pour ce qui ne sont pas du domaine sachez que aucun pays dans le monde n’a atteint l’autosuffisance alimentaire en commencant par de tres grande plantation de Hévéa et de palmier a huile.
    voila une seule chose qui change de manirer signifficative la vie d’un peuple mais personne n’en parle.
    au lieu de cela j’entend les gens dire laisser Ali travailler et on vera à la fin. je me rappelle que c’est ce qu’on disant avec Bongo Omar ‘ demain sera meilleur que aujourd’hui » finalement il est mort et le demain là on l’attend toujours.
    je sais que au gabon quand on ne fais pas l’eloge de l’émergence on devient opposant mas rassurez vous je suis juste une gabonais fatigué de voir son pays sombrer alors que nous avons tellement de potentiel.
    reflechissons un peu car tout ce que je vois c’est un president qui promets a tour de bras et rien ne vient après:
    i a promis le retour de air gabon avant la CAN 2012, la CAN est finit^et plus personne n’en parle.
    il a promis 5000 logements par ans nous sommes a attendre 1000 logenents en decembre 2012, mais sur le terrain j’ai été voir je crains que Bilié Bi Nzé ne viennet expliquer l’innesplicable.
    je prefaire arrêter là car même notre télévision publique qui fonctionne avec mes impôts et ceux d’autre gabonais est devenue la caisse de résonnace du PDG.
    allez dire au gens de Kinguélé que l’émergence est une réalité, meême si vous n’avez pas d’eau
    reflechissons aux vrais probleme des gabonais mes freres
    bien a vous
    excuser les fautes d’orthographes

  22. Yves dit :

    Primo : cette mairesse sait qu’il y a problème et c’est déjà ça !
    Secundo : sachant qu’elle ne peut rejeter en bloc la réalité d’un malaise dans le pays, elle se prononce pour une rencontre, mais prend soin pour des raisons évidentes, d’éviter que cette rencontre puisse mettre en danger le pouvoir de ceux grâce auxquels elle occupe ce poste.
    Le reste de son argument n’est que du remplissage inutile car les points évoqués ci-dessus me semblent ceux qui se dégagent de sa posture.

  23. essono medzegue thomas dit :

    ALLOGHO MENGARA EST VRAIMENT RIDICULE, la danse du ventre a ses limites!!! a t-elle dejà oublié qu’elle était l’instigatrice du blocage d’Oyem lorsqu’éboué et le gouverneur ont failli tripatouillé les chiffres de la commune d’oyem lors des presidentielles? a-t-elle déjà oublé les propos qu’elle a tenu devant le complexe manfred mendame ndong (siège de la commission provinciale electorale) aux cotés de Monsieur Fabien MBENG EKOREZOCK (representant d’AMO)? Alors qu’elle ne vienne pas se ridiculiser ici, en racontant n’importe quoi car, elle a toujours été une opportuniste.si elle est là c’est grâce à la magnanimité de vincent ESSONO MENGUE, sans lui elle n’aurait même pas eu 1% des voix aux municipales. Donc chere Dame, vous connaissez la sensibilité profonde des oyemois et vous auriez gagné beaucoup en la bouclant car en ces temps sombres de l’histoire de notre pays, les individus comme toi sont malheueusement légions!

  24. BONGO dit :

    Il ne faut pas passer autour du pot. El HAdj Omar Bongo avait modifié la constitution de 1990 en 2007 pour rester à vis à la tête du GABON. Aujourd’hui nous voulons revenir à la constitution de 1990, c’est ce qui explique l’organisation d’une conférence nationale souveraine en 2012. De plus nous voulons mettre le gabon sur les rails du développement, en réduisant le train de vie des ministres et présidents des grandes institutions de la république. Par exemple la suppression de l’octroi des 4×4 aux fonctionnaires va permettre de faire des économies de l’ordre de 300 milliards de francs CFA sur le budget du GABON. En plus il faut savoir que le gabon a 2450 milliards de budget en 2012. ce budget est équivalent à celui de la RDC qui a 70 millions d’habitants! Avec celui du GABON on ne fait rien avec.Il n’y a même pas une compagnie aérienne gabonaise! Toutes les entreprises ont été privatisées suite à la mort de BONGO. il ne reste plus rien de GABONAIS. Nous voulons régler tous ses problèmes au cours d’une conférence nationale.

  25. L'Aristocrate Bleu dit :

    Qu’il fait bon d’etre ici!!!!

  26. mackossocabrimort dit :

    Du balai Rose bouffe tranquillement ton milliard à la mairie d’Oyem que devenir jouer le rôle de Pinocchio dans la cour des grands. Occupes toi plutôt de la ville d’Oyem qui croupit sous des tas d’immondices que tu es incapable d’enlever quotidiennement.Franchement quel pays? il y a encore des gabonais au 21ème siècle qui sont nés avant la honte.Quel poids politique as tu devant des dinosaures tels que RNO, AMO,CONIQUET j’en passe.Sidonie, Clémence et toi n’êtes que des renards et le pauvre Ali le corbeau à qui vous voler son fromage.

  27. scha dit :

    elle aurait mieux fait de se taire la mairesse!! discours proprement honteux et contradictoire!!

  28. Le citoyen libre dit :

    ALI en 2016 ne prendra plus le pouvoir, parce qu’il a montre aux gabonais ses limites pour gouverner le Gabon La destruction du Gabon est en marche nous devons arreter ca a tout prix.

    • Le Fils de la Veuve dit :

      @Le citoyen libre. Si vous le laissez arriver en 2016 vous e^tes morts car son père a une copine à la cour constitutionnelle et ses cousins dirigent les forces armées. Il faut le dégager avant….

      • Le citoyen libre dit :

        @ Le Fils de la Veuve
        Le seul moyen pour le degager avant 2016 est que le nous descendons dans la rue et demander son depart comme en Tunisie Tant que nous n’aurons pas parallise le pays par des manifestations massives dans chaque province ALI ne pourra partir avec les prochaines elections. Nous avons tous les arguments legitimes de demander son depart apres 3ans d’echec.

  29. Le citoyen libre dit :

    @ Rose Allogo-Mengara,
    « Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence alors tais toi. »
    Proverbe chinois

  30. Eliot dit :

    Un seul point attriste son intervention,
    Très chère mère, épouse et peut-être copine de quelqu’un.
    Voyez, il est un peu triste de toujours penser la CNS autour d’un évènement venant de l’est. C’est aussi une occasion pour les fils d’un même pays de se retrouver pour discuter et parler. Ton audit se veut secret et confié à qui pour quoi et dans quel but? Le Gabon n’est pas une société encore moins une épicerie pour parler d’audit, certes la gestion calamiteuse de la ville d’Oyem après le départ céleste de Vincent Mengue fait transformer la ville en une épicerie ce qui justifie votre audit à tout les niveaux. Et si 1 audit s’imposait à la gestion de la ville d’Oyem sortiras-tu blanche comme neige? Tu fais bien de parler de l’audit, avant de généraliser la situation commençons par la ville d’Oyem. je propose l’arrivée des experts comptables béninois notre pays de référence…

Poster un commentaire