Du 23 mars au 10 avril 2015, le Complexe éducatif docteur Alphonse Makanga Missandzou (Cedamm), organise une formation destinée aux responsables faune des sociétés forestières.

Participants et formateurs. © D.R.

Participants et formateurs. © D.R.

 

Depuis le 23 mars dernier, la Wildlife conservation society (WCS) Gabon, accueille une dizaine de participants. Prévue pour durer trois semaines, cette formation des responsables faune vise à renforcer leurs compétences techniques en vue d’une mise en pratique immédiate. Ce sont une dizaine de professionnels du secteur forestier en charge des aspects liés à la biodiversité, en provenance de quatre pays du Bassin du Congo, qui suivront six modules théoriques et pratiques relatifs à l’écologie pratique, l’étude d’impact environnemental, les techniques d’inventaires fauniques, les législations et bonnes pratiques, les mesures et actions à mettre en place ainsi que les systèmes de suivi-évaluation et le suivi de l’application de la loi.

Née d’une collaboration entre le PPECF, les sociétés forestières et WCS, cette formation a été développée en réponse aux besoins de renforcement de capacités pour les professionnels en poste actuellement. Le renouvellement des postes (évalué́ à 5% par an), ainsi que l’augmentation des surfaces sous aménagement et certifiés, créent de nouveaux besoins en termes de formation. De plus, 60 % de la forêt gabonaise est allouée aux concessions forestières. Les activités extractives peuvent avoir des répercussions sur la faune si elles ne respectent pas les normes légales et si la chasse n’y est pas contrôlée. Une gestion durable par les sociétés forestières est primordiale afin de minimiser les impacts sur cette faune, et par extension celle des parcs nationaux voisins.

Situé dans le parc national de la Lopé, le Complexe éducatif docteur Alphonse Makanga Missandzou (Cedamm) souhaite répondre de manière efficace aux enjeux de la conservation et de la gestion durable des ressources naturelles. A travers l’organisation de formations centrées sur les besoins du secteur de la conservation, il est devenu l’un des lieux privilégiés pour les formations professionnelles continues du secteur forêt-environnement.

La formation pourrait être reconduite régulièrement à l’intention des gestionnaires de faune dans les concessions d’Afrique centrale. Elle pourra également être complétée par des modules d’approfondissement ou de recyclage sur certains outils/thèmes, et de modules complémentaires sur des outils émergents.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Cinciniradjak dit :

    Très bonne idée il faut multiplier des cellules de ce genre sur toute l’étendue du territoire. De cette façon notre population faunique augmentera car il y aura forcément une prise de conscience.

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