Célébrée sous le thème «L’eau et le développement durable», cette journée internationale dédiée a été l’occasion de revenir sur la volonté des pouvoirs publics de promouvoir des modalités d’utilisation qui maintiennent l’équilibre des écosystèmes, au profit des utilisateurs actuels et aux fins de leur transmission dans les meilleures conditions aux générations futures.

Œuvrer pour une meilleure gestion des eaux usées. © AFD

Œuvrer pour une meilleure gestion des eaux usées. © AFD

 

Instituée par les Nations-unies en décembre 1992, la Journée mondiale de l’eau a été célébrée au le 22 mars dernier sous le signe d’une meilleure préservation de l’environnement. Au Gabon, elle a été l’occasion de mettre l’accent sur la mise en œuvre du nouveau schéma directeur pour l’assainissement de la ville de Libreville, élaboré en octobre 2014 et qui se poursuit pour les chefs-lieux de provinces et villes à fort potentiels. Si pour le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Désiré Guedon, «l’eau a une place prépondérante dans nos vies, tout comme elle est un des fondements majeurs du développement durable», il apparaît que «cette ressource que nous prélevons quotidiennement pour toutes les activités et tous les usages, nécessite d’être préservée et mieux gérée». Aussi, a-t-il salué l’instauration de cette journée dédiée, qui permet aux populations et aux dirigeants de se pencher sur la question et de considérer les différents enjeux y relatifs. D’autant que le Gabon a ratifié en 2009, les accords de Sharm El Sheikh, qui l’engage à consacrer 1% de son PIB pour la gestion des ressources en eau.

Conformément à sa politique de sensibilisation de la jeunesse sur la question de l’eau, initiée depuis deux ans, la direction des Ressources hydrauliques a organisé les 15 et 19 mars 2015, diverses activités à Moanda (Haut-Ogooué) avec quelques élèves des lycées Henri Sylvoz et Saint Dominique ainsi que de l’école Les Aquarelles. Une visite du site de réhabilitation de la Moulili, ainsi que plusieurs exposés ont été organisés, en vue de «sensibiliser les plus jeunes au respect de la ressource et susciter des vocations dans les métiers de l’eau». Pour Olivier Mouckocko, directeur général des Ressources hydrauliques, qui a annoncé la mise en activité prochaine d’une station d’épuration pilote dans la zone nord de Libreville, chargée de traiter les eaux usées collectées dans une cité d’Agondjé, l’heure est plus que jamais à la préservation de l’environnement, garant d’un meilleur développement du pays. «L’objectif est de préserver le milieu naturel en rejetant une eau traitée conforme aux normes en vigueur», a-t-il indiqué, avant d’ajouter : «Le thème de cette année, nous appelle à adopter dorénavant un comportement responsable et éco-citoyen, car la ressource tant souterraine qu’alluviale doit être gérée de manière à garantir non seulement notre développement mais aussi et surtout, celui des générations futures.»

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire