Le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-MI, et le directeur du Bureau régional pour l’Afrique du Fonds mondial pour la nature, Frédérick Kwame Kumah, ont signé le 1er septembre 2015 à Libreville, un protocole d’accord marquant le renforcement de leur collaboration en faveur d’une action concertée, solidaire  et conjointe pour le développement d’une économie verte durable en Afrique centrale.

Scène  de la signature de l’accord. © Gabonreview

Scène de la signature de l’accord. © Gabonreview

 

Cette signature qui a enregistré la présence de la représentante nationale du WWF, Marthe Mapagou,  est nécessaire à la mobilisation des ressources en faveur d’une action conjointe et commune focalisée sur la mobilisation des ressources, l’élaboration des politiques, l’assistance technique, les formations et le renforcement des capacités. Ce qui devrait permettre d’aboutir à un usage responsable du capital naturel, contribuant ainsi au développement durable en Afrique centrale.

Photo de famille. © Gabonreview

Photo de famille. © Gabonreview

Le Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-MI, a rappelé que cette cérémonie marque l’aboutissement des échanges initiés entre les deux organisations, d’abord au niveau du management, depuis septembre 2013 à New York, en marge de l’Assemblée des Nations Unies, et au niveau des experts en mars 2013.

Le partenariat englobe également, selon Ahmad Allam-MI, des thématiques telle que la lutte anti braconnage dont la collaboration se fait déjà dans le cadre du Projet de conservation de la biodiversité d’Afrique centrale, financé par la Banque Africaine de développement (BAD).  L’autre thématique est l’économie verte basée sur l’éco agri business avec le développement de la culture durable du palmier à huile.

Enfin, Ahmad Allam-MI a souhaité que les activités à développer visent la transformation du capital naturel et du capital productif : autrement dit, «nous devons passer de la conservation à l’économie de la conservation pour être en phase avec notre statut d’organisation économique au service de l’intégration régionale et les attentes des Etats», a dit le Secrétaire général de la CEEAC.

Deux axes stratégiques prioritaires sont répertoriés par ce protocole. Il s’agit de la réduction  des empreintes écologiques de la filière huile de palme en Afrique centrale à travers l’élaboration, l’adoption et la mise en œuvre de la stratégie régionale de développement durable de la filière, intégrant des bonnes pratiques agricoles, environnementales et sociales tels que les principes et critères RSPO (Roundtable on sustanaible palm oil ou table ronde sur l’huile de palme).  Le second élément repose sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles et contre les émissions des gaz à effet de serre en vue d’un développement socioéconomique respectueux de l’environnement et bénéfique pour les populations dans les pays de la CEEAC.

C’est à ce titre que Frédérick Kwame Kumah a déclaré que «les atouts naturels de l’Afrique centrale, conjugués avec la prise de conscience mondiale de la gravité du phénomène de déforestation, du trafic illégal de la faune sauvage et de la nécessité urgente de mesures correctives, constituent une opportunité pour une collaboration plus étroite entre les deux institutions». Il a insisté sur le fait que le WWF demeure entièrement disponible, par son expertise dans le domaine qui est le sien, pour accompagner la CEEAC et les Etats membres vers le développement et la promotion de l’économie verte en Afrique centrale.

 

 
GR
 

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