Démarrée le 24 février dernier par le 6e arrondissement de Libreville, une campagne de dépistage du diabète et de l’hypertension artérielle va voyager à l’intérieur du pays. Plusieurs cas sont à chaque fois détectés.

Dépistage du diabète Gabon

Après le 6e arrondissement de Libreville les 24 et 25 février 2012, et le 1er arrondissement les 16 et 17 mars dernier, le programme de la caravane de dépistage du diabète et de l’hypertension artérielle s’est arrêtée, les 23 et 24 mars 2012, à la mairie du 2e arrondissement, au quartier dit de la Campagne, non loin de l’Église Saint-Michel de Nkembo.

Organisée par l’Association des diabétiques du Gabon (ADG), le Centre de réadaptation et d’appareillage pour handicap (CRAPH) et la Fondation Omar Bongo Ondimba pour la paix, la science, la culture et l’environnement, auxquels s’est ajouté la mairie du 2e arrondissement pour la circonstance, cette action consistait à informer, sensibiliser et à éduquer les volontaires au dépistage gratuit  du diabète et de l’hypertension artérielle.

Pour cet arrondissement de 120 000 habitants, répartis en 23 quartiers, seules 152 personnes se sont fait dépister, dont, 53 ont découvert leur hypertension artérielle et 4, une légère glycémie.

Le processus consiste à faire passer aux candidats une phase du test de glycémie capillaire, suivie d’une prise de tension (dépistage ou contrôle), d’une pesée puis d’une mesure du périmètre abdominal.

Pour terminer, le candidat au dépistage est reçu par Michel Ndongou Mboutsou, président de l’ADG qui lui explique ce qu’est le diabète, une maladie caractérisée par la présence d’un taux de sucre très élevé dans le sang. Il y a deux sortes de diabète. Celui de type 1, appelé diabète juvénile qui est héréditaire et celui de type 2, que l’on attrape par le mode de vie.

Pour éviter de contracter cette maladie, Ndongou Mboutsou conseille la pratique du sport, d’éviter les excès de table, les boissons sucrées et alcoolisées. «Il faut avoir une bonne hygiène alimentaire et corporelle», précise-t-il.

Quant aux conséquences de la maladie, qui se soigne mais ne guérit pas, le président de l’ADG note l’insuffisance rénale, la tension, la cécité, l’amputation, les troubles de comportement notamment. Pourtant, il suffit pour un diabétique d’appliquer quelques consignes médicales pour vivre longtemps.

Depuis le lancement de cette caravane, Ndongou Mboutsou constate que, «la situation du diabète est très inquiétante dans notre pays. C’est pourquoi l’ADG et ceux qui nous soutiennent, nous nous levons pour qu’ensemble, nous puissions bouter le diabète hors du Gabon». Pour ce faire, il sollicite l’aide des pouvoirs publics afin que cette action soit menée dans toutes les provinces du pays.

 
GR
 

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