La République gabonaise et la Banque mondiale ont lancé le 25 septembre 2015 la préparation d’un nouveau projet appelé eGabon, d’un montant estimatif de 56 millions de dollars qui vise à développer les applications des technologies de l’information et de la communication (TIC) au service du développement socio-économique du pays.

© Gabonreview/Sergey Nivens

© Gabonreview/Sergey Nivens

 

Le projet eGabon, qui sera mis en œuvre, d’une part, avec le Ministère de la Santé, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences et la CNAMGS, vise à améliorer les performances du système national d’information sanitaire grâce au renforcement de ses ressources humaines et financières, ainsi qu’à la modernisation des équipements et infrastructures des établissements de santé.

«Ce projet permettra de renforcer le dispositif de surveillance épidémiologique en utilisant les technologies de l’information et de la communication pour collecter les données nécessaires et diffuser les informations d’alerte et de riposte permanente. Plus largement, cela va accélérer le développement de la eSanté, défini par l’OMS comme les services du numérique au service du bien-être de la personne, tant au niveau du secteur public que du secteur privé», a indiqué Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Gabon.

D’autre part, ce projet sera également mis en œuvre avec le Ministère de l’Economie Numérique et de la Poste, en étroite interaction avec l’ensemble des acteurs du secteur privé, afin de développer et structurer un écosystème d’innovation numérique au Gabon. La mise en place à Libreville d’un incubateur spécialisé dans les TIC, offrira un environnement favorable en termes d’infrastructure et d’accompagnement pour les entrepreneurs qui voudront saisir les nouvelles opportunités permises par les solutions du numérique dans tous les secteurs clés de l’économie, et tout particulièrement dans le domaine de la eSanté. Le secteur de l’économie numérique gabonaise présente en effet un gros potentiel pour l’entrepreneuriat et la création d’entreprise.

Les efforts de diversification du Gabon dans l’économie numérique sont d’ailleurs reconnus au niveau international, comme l’a montré tout récemment le prix «TIC pour le Développement Durable» attribué par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) lors d’une cérémonie organisée au siège des Nations Unies à New York à l’occasion du 150ème anniversaire de l’UIT.

eGabon s’inscrit dans la continuité du projet CAB4 (Central African Backbone) en cours d’exécution qui vise à d’accroitre la couverture géographique des réseaux à bande passante de grande capacité et à diminuer les coûts des services de communications sur le territoire de la République gabonaise. Le projet CAB4 a permis de financer l’arrivée du nouveau câble sous-marin ACE (Africa Coast to Europe) et la construction de plus de 1000 kilomètres de fibre optique terrestre (tronçon Libreville à Franceville qui longe la voie ferroviaire du Transgabonais ; tronçons routiers Koulamoutou / Lastourville, Franceville / Bongoville / Lekoni, ainsi que Franceville / Moanda, Moanda / Bakumba / Lekoko en direction de la frontière pour rejoindre le projet de fibre optique du Congo).

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6 Commentaires

  1. essangui jacques dit :

    La fibre optique c’est seulement à bakoumba ? et pour quoi pas à Mandji, gamba, moabi, cocobeach ?
    Tous les investissements du gabon ne font pas l’objet d’un débat dans les hémicycles ah mon dieu, il faut que les Bongos partent.
    J’ai ma fille à moabi qui n’arrive même pas valider son diplôme par ce qu’il n’y a pas une société pour aller passer un stage à moabi. Il doit partir à libreville chez qui pour valider son diplôme ?
    Nous appellons cela de la mal gouvernance depuis 50 ans car il n’y a aucune entreprise dans chaque ville du gabon.

    • Neto dit :

      Excusez-moi mais, ne soyez pas à la remorque de l’information, renseignez-vous auprès de l’ANINF, pour en savoir davantage sur le projet, il suffit d’un petit clic sur leur site internet. En quoi la fibre optique à Bakoumba vous exclue-t-il et pourquoi pas Bakoumba? Vous raisonnez encore et toujours par le même prisme de l’aigreur que vous inculquez certainement et bien malheureusement à votre fille qui a besoin de positiver et saisir toutes les opportunités pour réussir dans sa vie. Créez donc une entreprise à Moabi!! Si vous avez la paresse d’aller vers l’info, alors je me contente de vous dire que ce projet est national et votre Moabi cheri sera atteint n’en doutez pas!

      • grand camarade dit :

        oui oui, à moabi, le fameux ministre du coin n’a rien fait depuis 7 ans au perchoir. même pas une boulangerie, un lycée ou une maison de prison. là bas, la vie ne vaut la peine de la vivre. on vit encore de pêche, de chasse et de plantations.
        le seul bémol, c’est qu’à 70 ans, nos parents ne peuvent plus abattre les bois de la brousse. pire les enfants ont fuit le coin, c’est le sauve qui peut et la mort intervient vite fait à 71,5 ans. Nous demandons, une indemnité de 10 000 francs par mois et par villageois de plus de 72 ans afin de s’offrir un repas dans le village.
        Nous demandons aux sénateurs et députés de mettre en place une cooperative agricole dans chaque village du gabon. cà peut être de la pêche, de la pisciculture, des cultures vivrières ou commerciales (tarots, ignames, orangiers, tubercules, bananes,citrons, avocats, atangas, mandarines, cocotiers, audika etc…), de l’élevages des bovins, du coton, du caoutchouc etc….
        Il est possible que chaque village gabonais, choisisse sa spécialité. En faisant cela, nous pouvons donner du travail à nos villageois.
        Autre chose, nous demandons aux sénateurs et députés d’interdire l’achat des voitures de plus de 100 millions de cfa sur tout le territoire national(genre hummers). L’économie réalisée servira à autonomiser nos villes et villages.

        En conclusion, nous constatons que la création des sociétés au gabon ne se font qu’à l’Estuaire, le haut Ogooué, le woleu n’tem et dans l’Ogooué maritime. Les autres provinces du gabon sont tenues à l’écart. La preuve les élèves de pana, moabi, Mekambo, médouneu, lébamba, omboué ne trouvent pas de stage pour valider leur diplômes.
        Nous demandons un recencement des sociétés dans chaque ville du gabon et de faire une publication officielle. vous verrez qu’il y a des villes du gabon oubliées depuis 1967.
        Nous demandons, un audit de l’utilisation des budgets d’investissements du gabon depuis 2009!

  2. Blaise nicolas dit :

    La fibre optique est très importante .

  3. Jean.jacques dit :

    M.Blaise nos opposants et leurs militants ne connaissent pas ce qu ‘on appelle fibre optique.c’est normale leur preovupations ou questions.

  4. Fax1 dit :

    Que la fibre optique arrive dans ces villes, soit.
    Mais les habitations, les administrations et les entreprises de ces villes sont elles connectées? Quel est l’opérateur qui fournit le service d’accès à internet dans ces villes?

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