Au terme d’une assemblée générale le 24 novembre 2016 au palais de Justice de Libreville, le Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag) a décidé d’observer d’avertissement de 15 jours à compter du 28 novembre prochain.

Malaise chez les magistrats. © SenePlus/Badji

Malaise chez les magistrats. © SenePlus/Badji

 

Cette décision fait suite à l’échec enregistré dans les négociations ouvertes par le ministre de la Justice pour examiner leur cahier de charges, après le dépôt, le 2 novembre dernier, d’un préavis de grève.

Pendant ce débrayage de 15 jours, les magistrats exigeront, la mise à disposition de leurs collègues des tribunaux administratifs de Franceville et de Port-Gentil de locaux de travail, l’acquisition à leur avantage de l’immeuble de Batterie IV occupé actuellement par le ministère de l’Égalité des chances, les commandes de costumes d’audience et le paiement de la prime d’incitation à la performance.

«C’est une grève censée être dure pour attirer l’attention de l’exécutif sur le traitement des jeunes magistrats. Nous sommes un pouvoir et méritons d’être respectés comme tel», a expliqué le 1er vice-président du syndicat, Justin Loundou. Prévenant que, si toutes leurs revendications ne sont pas prises en compte à l’issue de ces 15 jours, ils se retrouveront à nouveau pour décider de la conduite à tenir. «Toutefois, le service minimum va être assuré», a-t-il garanti.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. BBTG dit :

    Les injustes recherchent la justice? Comment fait-on pour évaluer la performance d’un magistrat, je veux bien savoir?

    Le gouvernement s’est lui-même tiré une balle dans le pied avec cette histoire de PIP, on ne sait même plus qui la mérite et sur quels critères. Alors que cet argent peut servir à construire des écoles et à bitumer des routes qui ne l’ont jamais été comme à Nzeng-ayong.

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