Les greffiers du Gabon ont entamé ce 20 décembre 2016, une grève d’avertissement de 15 jours sur l’ensemble du territoire, pour exiger des autorités la satisfaction de leurs revendications.

Les greffiers ont décidé de raccrocher la toge pour les 15 prochains jours. © lindersbrussels.be

 

À l’issue d’une assemblée générale tenue le 19 décembre dernier au palais de justice de Libreville, le syndicat national des greffiers a décidé à l’unanimité, d’entrer en grève d’avertissement de deux semaines, qui débouchera sur une grève illimitée si, au cours de cette période aucune satisfaction n’est apportée à l’ensemble des points inscrits à leur cahier de charges.

«Il faut dire que les travaux ont accouché d’une souris. La tutelle n’a pas répondu assez clairement et concrètement aux attentes des greffiers exprimées par le syndicat, ce qui justifie la décision unanime de rentrer en grève d’avertissement de deux semaines», a indiqué le président du Synagref, Me Boupenga.

Pour ces auxiliaires de justice, la tutelle aurait poussé le bouchon un peu plus loin, portant ainsi atteinte à leurs egos avec l’élaboration d’une fiche technique. Celle-ci résumerait et tenterait de répondre de manière unilatérale, à l’ensemble des revendications dans lesquelles, le Synagref dit ne pas se reconnaître.

«Il faut souligner que certains éléments dans la fiche technique sont considérés comme une injure à l’égard du corps des greffiers. Notamment le fait que le Garde des Sceaux dise que, les greffiers souffrent d’une carence criarde professionnelle. D’où nous avons saisi le ministre pour lui faire savoir que nous ne pensions plus être à mesure de dialoguer avec eux», a déploré le président du Synagref.

Le Synagref revendique entre autres : un nouveau projet statutaire, le concours professionnel interne à organiser, l’instauration de la carte professionnelle, le payement de la prime d’incitation à la performance (PIP), qui reste toujours impayée, la réfection des locaux de travail, ainsi que les effectifs pléthoriques du secrétariat du parquet de Libreville.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. larepublique dit :

    Commencer par respecté votre propre travail en « lire le droit….. » Et le reste viendra

  2. OSSAMI dit :

    Les greffiers ne disent pas le droit. Ils assistent les magistrats lors des audiences et transcrivent ce qui se dit pour en faire le résumé. Ce ne sont pas eux qui jugent.Ne leur demander pas de « lire le droit »

  3. CHARY dit :

    lA désobéissance doit être diverse, profonde et générale, nous ne nous battons pas contre ali le gouverneur-dictateur ayant acquis la nationalité Française en 2009, mais contre ses maîtres de la france-a-fric (total, qui ne paye pas d’impot, alors qu’ils pompent a outrance notre pétrole, aucune école construite , mais ils organisent des CAN, construisent un aéroport baptisé « ali bongo, bref en terrain conquis »!!!bolloré, qui s’enrichit sur le sang des Africains, air France, qui était actionnaire de UTA, Air Gabon etc, et qui les a tous « éliminés » pour être seul, maître des airs en Afrique, etc, et que dire de la monnaie des esclavagistes modernes: le francs CFA, véritable « chambre a gaz économique » dans laquelle la France enferme « et sacrifie » les peuples de 14 nations Africaines.La France Pays des DROITS DE L’HOMME: quelle imposture. Et se sont les mêmes qui nous parlent de crimes contre l’humanité en Syrie.

  4. nzam ata dit :

    j’espère vivement qu’Ali Bongo a un plan B auquel cas « il est mort ,il est foutu » dans un tel enlisement,meme si sa cours pense avec force et conviction qu ils tiennent le bon bout.Mais le pays réel exprime tout autre chose.

  5. DOUKAGA DOU NGAZI dit :

    ça ne change rien dans la vie des gabonais!!!Même quand ils ne sont pas en grève, les bureaux sont déserts.

Poster un commentaire