À l’issue des deux semaines de grève d’avertissement observée dans tout le pays, les membres du syndicat national des greffiers du Gabon (Synagref) ont décidé, le 10 janvier 2017, de lâcher du lest en opérant un service minimum tout au long de la poursuite des discussions avec les autorités.

Les membres du bureau du Synagref, le 10 janvier 2017. © Gabonreview

 

À la faveur d’une assemblée générale ordinaire, tenue le 10 janvier dernier, au tribunal de Libreville les membres du Syndicat national des greffiers du Gabon (Synagref), ont décidé à la majorité des voix d’observer un service minimum tout au long des négociations avec les différents partenaires sensibles à leurs revendications.

«L’assemblée générale a opté pour un assouplissement du service minimum. C’est-à-dire que nous intégrons le service minimum, dans notre mouvement de grève. Au lieu que l’on trouve le tribunal désert, les agents seront dans les bureaux, et ils poseront certains actes mais pas au rythme normal. Les justiciables vont être reçus et orientés par rapport à leurs préoccupations», a affirmé le président du Synagref, maître Georges Boupenga.

Des membres du bureau du Synagref. © Gabonreview

Pour cette nouvelle phase de négociation qui s’ouvre ce 11 janvier 2017 avec le secrétariat général du gouvernement, les membres du Synagref ont associé à leurs démarches, la primature et la présidence de la République, dans le but de trouver une solution définitive aux revendications des greffiers. «Au bout de deux semaines de grève rien n’a été fait au niveau de la tutelle», a déploré Georges Boupenga.

Le Synagref revendique entre autres : un nouveau projet statutaire, le concours professionnel interne à organiser, le reclassement des greffiers admis au dernier concours professionnel, l’instauration de la carte professionnelle, le payement de la prime d’incitation à la performance (PIP), qui reste toujours impayée, la réfection des locaux de travail, ainsi que les effectifs pléthoriques dans le secrétariat du parquet de Libreville.

 
GR
 

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