L’Organisation mondiale de la santé (OMS) célèbre, ce vendredi 7 avril, la Journée mondiale de la santé sous le thème de la dépression. L’occasion d’alerter les dirigeants et les médias sur ce grave problème de santé publique.

De 2005 à 2015, les victimes de dépression ont augmenté de 18%. © D.R.

 

Chaque année, le 7 avril, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale de la santé. «La dépression : parlons-en», c’est le thème retenu pour cette année. Il s’agit pour l’OMS d’alerter les dirigeants et les médias sur le danger que représente cette maladie considérée comme une tueuse silencieuse. Elle a connu une augmentation rapide durant ces dix dernières années et touche aujourd’hui 18% de la population mondiale.

Selon l’organisation mondiale de la santé, «la dépression est une maladie qui se caractérise par une tristesse persistante, une perte d’intérêt pour les activités qui, normalement, procurent du plaisir et une incapacité à accomplir les tâches quotidiennes. On parle de dépression si ces symptômes sont présents pendant deux semaines au moins».

La dépression se manifeste également par d’autres symptômes tels que la «perte d’énergie, la modification de l’appétit, l’insomnie ou hypersomnie, l’anxiété, la difficulté de concentration, les difficultés à prendre des décisions, agitation, les sentiments d’inutilité, de culpabilité ou de désespoir, pensées autour de l’automutilation ou du suicide».

Au Gabon où cette journée sera célébrée le 21 avril, la stigmatisation, les préjugés, le manque de structures médicales adaptées, de soutien et de prise en charge rapide des malades, sont autant d’obstacles qui empêchent aux personnes atteintes de demander de l’aide. Or, «parler de la dépression, avec un proche, un ami ou un professionnel de la santé permet de combattre voire d’éliminer cette stigmatisation et à terme, amener davantage de personnes à demander de l’aide».

Pour l’OMS, «en parler avec des personnes de confiance est la première étape vers la guérison».

Auteur : Carlyne Mamboundou

 
GR
 

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