A l’instar de la communauté internationale, le Gabon a célébré, le 3 mai, la journée mondiale de la presse sous le thème «Médias, justice et Etat de droit : les contrepoids du pouvoir».


Les officiels à la commémoration de la journée mondiale de la presse. © Gabonreview

 

La journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée le 3 mai, sous le thème «Médias, justice et Etat de droit : les contrepoids du pouvoir». Une occasion pour les différents acteurs de se pencher sur les interactions entre les médias, le pouvoir judiciaire et l’Etat de droit.

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L’événement a inclus une grande diversité de sessions (plénières, débats, présentations éclairs, etc.) abordant les sous-thèmes suivants : «Liberté de la presse, accès à l’information et élections», «Le système judiciaire à l’appui d’un journalisme libre et sûr» et «La liberté d’expression en ligne : améliorer l’autoréglementation». Au Gabon, l’événement a été l’occasion pour les médias professionnels de s’interroger sur la liberté de la presse dans le pays.

Selon le représentant des médias les différents rapports de l’ONG Reporters sans frontières devraient constituer un élément de réponse à cette problématique. Citant l’organisation, Jean Yves Ntoutoume a estimé que «le Gabon est considéré comme un trou noir de l’information en Afrique avec le rang de 108 place sur 180 pays répertoriés».

Pour le coordonnateur du système des Nations unies au Gabon, le thème retenu cette année fait appel à trois pistes d’analyse. Selon Vincenzo Fazzino, la première piste porte sur l’interaction entre liberté de la presse, l’accès à l’information et les élections. La deuxième réflexion est axée sur l’efficacité du système judiciaire pour préserver la liberté d’expression. La dernière, enfin, interpelle sur la préservation de la liberté d’expression, de la vie et discours de la haine en ligne.

Selon Vincenzo Fazzino, ces réflexions cadrent avec le discours de circonstance d’Audrey Azouley, directrice de l’Unesco, selon laquelle «tout Etat de droit respectueux des libertés individuelles, notamment des libertés d’opinion, de conscience et d’expression, repose sur une presse libre indépendante, à l’abri de toute censure et de toute coercition».

La journée a été marquée par une conférence inaugurale animée par Helmut Moutsinga Boulingui. Dans son exposé sur la «Liberté de la presse, accès à l’information et les élections», il a estimé qu’au Gabon, les analystes relèvent des avancées vers la construction d’un Etat de droit, tout en s’offusquant des obstacles visibles sur cette voie. «Cela devrait amener à se demander si la marche du Gabon est encore longue pour que les médias, la justice et l’Etat de droit deviennent de véritables contrepoids du pouvoir», s’est-t-il interrogé.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

2 Commentaires

  1. L’illettré du Littré dit :

    A tout « vouvouzailleur » comme moi sur le présent sujet, posez-vous la question suivante : est-ce avec mon commentaire que Ndjimbi « Merci-de-continuer-de nous suivre » ; Roxane « c’est la faute à la France’gué » alias la Bouenguidi « Je ne fais que poser des questions » ; Pambou « Tais-toi » et les autres… est-ce donc avec mon Com que ces agents de la presse libre Gabonaise payent leurs factures d’électricité et d’eau, la course taxi ou l’essence à la station, la Golden pomme à Mbolo ou le taro à Nkembo etc.. ?
    Je ne fais que passer’wo

  2. ovono dit :

    Il aurait aussi été meilleur de parler du professionnalisme du journalistes. Avec les journaleux que nous avons au Gabon, cette question devrait être abordée.

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