A l’occasion de la journée des Nations-unies célébrée le 24 octobre 2015, le ministre des Affaires étrangères a fait le point des 55 ans de coopération entre le Gabon et les Nations-unies.

Le ministre des Affaires étrangères, Emmanuel Issoze-Ngondet, le 24 octobre à Libreville. © Service communication du ministère des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères, Emmanuel Issoze-Ngondet, le 24 octobre à Libreville. © Service communication du ministère des Affaires étrangères

 

La journée des Nations-unies est célébrée tous les 24 octobre, jour anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte des Nations-unies en 1945. Pour célébrer cet anniversaire, le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et de l’Intégration régionale, a prononcé une allocution, expliquant que «la manifestation de cette année revêt un caractère historique puisqu’elle coïncide avec le 70e anniversaire de la création de l’Organisation des Nations-unies (Onu) et l’adoption du Programme de développement post-2015».

Membre de l’Onu depuis 1960, le Gabon a placé cette journée sous le thème : «Gabon / Nations-unies : cinquante-cinq (55) ans de coopération». En le précisant, Emmanuel Issoze-Ngondet a noté que «le monde n’est certes pas plus sûr», mais d’énormes progrès ont été réalisés dans plusieurs domaines, pour le bien- être de l’humanité. Il a cité, entre autres, le fait qu’il n’y ait pas eu de troisième guerre mondiale, même si l’apparition de nouveaux défis transversaux rappelle la nécessité de s’adapter à la complexité du contexte international. Ceci d’autant plus que l’Onu s’emploie à garantir le maintien de la paix et la sécurité internationales, la préservation de l’environnement, la promotion du développement socio-économique, des droits de l’homme et du droit international.

Faisant la rétrospective de la coopération avec l’Onu, le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et de l’Intégration régionale a indiqué : «Au lendemain des indépendances, le Gabon manquait presque de tout : cadres qualifiés, infrastructures de base, moyens financiers et matériels, pour impulser son développement socio-économique». «Sous le leadership des présidents Léon Mba et Omar Bongo Ondimba, le Gabon a progressivement posé les jalons d’une coopération dynamique avec le reste du monde. Comme en témoignent, l’adhésion à la Charte de San Francisco, le 20 septembre 1960 et la signature en novembre 1974, du premier Accord-cadre avec le Système des Nations-unies», a-t-il expliqué, avant d’ajouter que dans sa version primitive, la coopération avec les Nations-unies visait un but essentiel : mettre à la disposition du Gabon des experts conseils et opérationnels, des consultants, des volontaires ainsi que du matériel et des fournitures. Ce partenariat a largement contribué à consolider la paix et la sécurité, à renforcer les capacités et à faciliter la mise en œuvre de programmes de formation, permettant ainsi d’améliorer le niveau de vie des populations. «C’est lieu de saluer la contribution des agences spécialisées de l’Onu, notamment le Pnud, l’Unicef, le Fnuap, l’OMS, ou encore l’Unesco, qui ont accompagné le Gabon dans la mise en œuvre de ses politiques dans les domaines de la santé, de l’éducation, des droits de l’enfant et de l’activité économique», a-t-il lancé.

Dans un autre domaine, il a souligné que l’accent doit être mis sur la prévention des conflits, la primauté du droit et du dialogue, le Gabon ayant toujours fait de la promotion et de la recherche de la paix un pilier de sa diplomatie. «Mon pays a ainsi contribué à la recherche de solutions aux différentes crises qui ont affecté certains pays du continent ainsi que les autres Etats du monde», a dit Emmanuel Issoze-Ngondet. Dès lors, il a insisté sur les défis du développement, de la paix, de la sécurité, de l’environnement et des droits de l’homme. «C’est dans cet esprit que le Gabon réaffirme sa détermination à œuvrer, aux côtés des autres États membres, à l’avènement d’un monde plus solidaire, plus juste et plus inclusif. C’est, en effet, autour de ces valeurs universelles que l’Onu contribuera à bâtir le monde de demain dont la jeunesse actuelle est l’incarnation», a-t-il martelé.

 

 
GR
 

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