Samedi 21 mai dernier, la direction provinciale de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs a organisé, en différé, la journée nationale de la jeunesse, sous le thème «jeunesse consciente pour un avenir en confiance», en présence du gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime, Martin Boguikouma, et de nombreux acteurs du monde de l’éducation.

Martin Boguikoula, gouverneur de l’Ogooué-Maritime, s’adressant aux jeunes. © Gabonreview

Martin Boguikoula, gouverneur de l’Ogooué-Maritime, s’adressant aux jeunes. © Gabonreview

 

S’exprimant en premier au nom de la jeunesse, Mawili Ibiongo, élève en terminale au lycée Thuriaf Bantsantsa, a estimé qu’«être jeune, c’est merveilleux, mais c’est mieux encore d’être conscient, responsable et respectueux des valeurs culturelles et cardinales de la Nation. Car, la jeunesse est l’éclat d’un État, et l’éclat d’un esprit d’un être qui tend vers un âge mûr». Aussi a-t-elle promis : «nous nous interdisons une vie oisive et asservie aux vices». «Notre avenir est certain», a-t-elle assuré, «et nous pouvons admirablement être confiants tant les actes en faveur d’un Gabon émergent pour une jeunesse émergente sont nombreux et éloquents». Et de citer le Prix d’Excellence du jeune entrepreneur, les actions réalisées par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba à travers la bourse Ozavino, «un jeune, un métier», organisé par le ministère de la Formation professionnelle, auxquelles elle a ajouté les initiatives des ONG qui œuvrent pour la protection de l’enfance et même pour les droits des mineurs incarcérés, comme c’est le cas de l’ONG «La voix des oubliés».

Une vue des élèves. © Gabonreview

Une vue des élèves. © Gabonreview

A sa suite, Emile Mounziegou, vice-président du Conseil départemental de Bèndjè, en lieu et place de la présidente de cette Institution, Lucie Daker Akendengué, empêchée, a indiqué que les jeunes constituent un atout majeur pour le développement de notre pays. Citant Georges Daton pour qui «après le pain, l’éducation est le premier besoin d’un peuple», il a invité les jeunes, à travers l’éducation et la formation, à se préparer à «prendre en mains le devenir de la nation».

Clôturant la série des allocutions, le gouverneur de la province s’est directement adressé aux jeunes en ces termes : «De nombreux espoirs sont placés en vous et des défis vous attendent. Vous vous souvenez que dans ses messages adressés au peuple gabonais, le Chef de l’Etat ne cesse de parler de l’égalité des chances. Une telle insistance doit être comprise par les populations en général et les jeunes en particulier, comme un appel pressant à un sursaut en vue d’intégrer un ensemble de valeurs citoyennes, plus précisément le sens de la responsabilité, l’esprit civique, le sentiment national, la discipline, la paix, la tolérance, la diversité culturelle, les droits de l’homme ou humains, l’engagement au travail, l’amour de la patrie, le dialogue, ferments d’un développement économique et social».

S’arrêtant sur un fléau qui prend de l’ampleur au fil du temps dans le système éducatif, notamment à Port-Gentil, les relations sexuelles entre enseignants et élèves avec, en prime, les «moyennes sexuellement transmissibles», il a estimé que des mesures doivent être prises pour lutter contre cette pratique. Il a invité les élèves à ne pas hésiter à le saisir personnellement pour éradiquer ce fléau. Un match de gala de football féminin a clos la cérémonie.

 

 
GR
 

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