Face aux prises de position de certains de ses soutiens en faveur du dialogue national voulu par Ali Bongo, l’ancien candidat consensuel de l’opposition a perçu la nécessité de s’en remettre à sa base.
Jean Ping en tournée dans le Woleu-Ntem, avec Casimir Oyé Mba et guy Nzouba Ndama. © facebook.com/Jean-Ping-En-Images
 
L’opposition est entrée en «résistance». En résistance contre la connivence institutionnelle et les forces rétrogrades. On l’a entendu moult fois. On le dit depuis la confirmation des résultats officiels de la présidentielle du 27 août dernier. Malgré les décisions de la Cour constitutionnelle, Jean Ping n’a eu de cesse de proclamer sa détermination à aller «jusqu’au bout», c’est-à-dire jusqu’à l’épuisement de toutes les voies et de toutes ses forces. En dépit des volte-face de certains de ses soutiens, il l’a continuellement rappelé : il se considère et se considérera toujours comme le «président élu». Pour lui, la question n’est pas de savoir s’il bénéficie de l’effectivité du pouvoir. Elle est plutôt de réfléchir aux voies et moyens de «récupérer sa victoire». Pour l’heure, il est en tournée dans l’arrière-pays.
Jean Ping en tournée dans le Woleu-Ntem. © facebook.com/Jean-Ping-En-Images
Marge étroite, chemin escarpé
En réalité, Jean Ping a une conviction : «le coup d’État militaro-électoral a privé notre pays d’une alternance pacifique et contraint le peuple gabonais à la résistance pour recouvrer sa souveraineté.»  A cela, il entend opposer l’unité des forces sociales et plus largement de la population. Contre les arrangements d’arrière-boutique, il milite pour la libre adhésion. Face à une violence légitime invoquée à tout bout de champ, il veut opposer la détermination des corps intermédiaires. Devant la pusillanimité de l’administration, il croit en la dignité des populations. En butte à des dissonances internes, il bat le rappel des troupes. Mieux, il procède à une opération de comptage. N’empêche, des interrogations subsistent, nombreuses et légitimes. L’ancien candidat consensuel de l’opposition pourra-t-il sortir victorieux de la situation actuelle ? En a-t-il les moyens ? Quels ressorts compte-t-il utiliser ? Si l’unité des forces est un impératif, le maintien du lien avec sa base s’impose aussi. La crise politique actuelle convoque les fondamentaux institutionnels. Elle repose sur une singulière compréhension du jeu démocratique et des mécanismes de dévolution du pouvoir. Agir en rangs dispersés aurait fait le lit de la majorité. Fonder toute sa stratégie sur ses seuls soutiens aurait transformé le jeu politique en un combat de coqs
La stratégie de la Coalition pour la nouvelle république est-elle porteuse pour autant ? Est-elle à la hauteur des enjeux ? Est-elle efficace ? Efficiente ? Comme avant lui Paul Mba Abessole, Pierre Mamboundou et André Mba Obame, Jean Ping a continuellement appelé à la mobilisation et à la vigilance. A l’instar de ses devanciers, il prône l’engagement citoyen. A leur manière, il demande à chacun de prendre ses responsabilités. Il ne manque ni de volonté, ni de détermination. Mais, confronté aux doutes publiquement exprimés par certains de ses soutiens, il doit faire preuve de méthode et d’une inventivité à toute épreuve. Face aux liaisons incestueuses au sein de l’appareil d’Etat, sa marge de manœuvre semble bien étroite. Au regard des contingences de politique internationale, notamment au plan sous-régional et régional, son chemin paraît très escarpé. Sauf à privilégier les voies extra-juridiques ou à user de méthodes extra-constitutionnelles, aucune solution de facilité ne s’offre à lui. Ne risque-t-il pas de se transformer en marchand d’illusion ?
Danse du ventre et tango
Jean Ping doit assurément se surpasser. Il doit se battre sur plusieurs fronts. Il a, d’abord, le devoir de maintenir l’unité et la cohésion de la coalition formée autour de sa personne. Il a, ensuite, l’obligation de mettre la pression sur les institutions nationales. Il est, enfin, tenu de ne pas se couper de sa base électorale. Dans son combat, il bénéficie d’une inédite opportunité : les menaces de sanction proférées par le Parlement européen à l’encontre de certains de nos dirigeants. Mais, cette contingence extérieure ne saurait faire une stratégie. Une fois de plus, sa lecture des événements, son sens de l’organisation et sa capacité d’entraînement se trouvent interpellés. Si les menaces des eurodéputés sont potentiellement gênantes pour les dirigeants de nos institutions, il appartient à l’opposition de faire bouger les lignes. Il lui revient de créer du lien entre les forces et du liant entre les différentes couches de la population. Il est de sa responsabilité de transformer l’attitude des institutions nationales en avantage. Surtout, il est de son devoir de capitaliser le positionnement des députés européens. Récemment dépêchée à Bruxelles, une délégation de la Coalition pour la nouvelle république s’y essaie. On attend la suite…
Cette campagne de plaidoyer et lobbying vise à hâter la décision du Conseil européen. Au-delà, elle entend l’orienter dans un sens favorable à l’opposition. Mais, il serait puéril de tout en attendre. Jean Ping est entré en «résistance» pour défendre sa victoire supposée. Il ne doit faire preuve ni de cécité volontaire ni de surdité obstinée face aux événements de politique interne. Le dialogue national voulu par Ali Bongo doit, par conséquent, le préoccuper : loin d’être une simple vue de l’esprit, il est, volens nolens, en train de prendre corps (lire «Dialogue national : «Il se tiendra dans une semaine», selon Issoze Ngondet»). Du coup, un risque nouveau apparaît : l’éventualité de voir les résolutions de ce forum se traduire en dispositions législatives opposables à tous. Dès lors, l’opposition doit rechercher une parade. Avec froideur et lucidité, elle doit réfléchir aux voies et moyens d’insérer cet événement dans sa stratégie. Si Mélanie Engouang peut aisément traduire, tous les adeptes du judo comprendront…
 
L’inaction de Jean Ping face à l’imminence du dialogue voulu par Ali Bongo peut-elle être une garantie de survie voire de victoire ? Là réside la motivation profonde de son actuel périple dans l’arrière-pays. A quelques jours de l’ouverture de la grand-messe dirigée par Emmanuel Issoze Ngondet, certains de ses soutiens font la danse du ventre (lire «Mike Jocktane : «Aller au dialogue et être avec Ali Bongo, ce n’est pas la même chose !»»). D’autres préfèrent le tango (lire «Dialogue politique : Me Mayila partant, mais…»). Il  s’en trouve même pour franchir le Rubicon (lire «Dialogue national : Eyogo Edzang partant !»). Manifestement, leur attitude tient à une absence de perspective (lire «Après le dialogue de Jean Ping : René Ndemezo’o attend la suite»). Or, ces postures individuelles vont à l’encontre du dessein collectif. Si elles permettent à certains de s’imaginer un avenir radieux, elles ne facilitent nullement le développement d’une stratégie de groupe. On le voit : pour la Coalition pour la nouvelle république, le recours à la base n’est pas une coquetterie. C’est une nécessité voire une exigence stratégique.
 

 
GR
 

50 Commentaires

  1. Restons patriote dit :

    Voici certain qui pense etre encore en campagne c’est ding!

  2. Arnaud dit :

    Le Gabon deviendra quelque soit la durée de la nuit un pays démocratique. Qui vivra verra.

  3. tchenko dit :

    le monde entier le sait,sauf quelque incongru…..

  4. CHARY dit :

    Il n’y a aucun dialogue possible avec des assassins, la vrai opposition le sait, pour les corrompus et faux opposants: bonne soupe. Mais, sachez que par la, vous acceptez d’être complices de crimes de masse sur vos enfants, l’histoire vous jugera.

    • Nkembo dit :

      La vrai opposition ne trompe pas ses militants en négociant la nuit avec l »adverse alors que la journée,on tient un autre discours.
      La vraie opposition doit assumer publiquement ses positions.

      • Komilfo dit :

        Relis-toi on sent que tu sors d’une de ces négociations avec toi même ou tu n’as même pas assumer tes crimes à TOI,

      • Emenon dit :

        @Nkembo,le vrai gagnant à une élection présidentielle n’a pas besoin d’organiser un dialogue national. Le voleur qui veut négocier avec sa victime comme c’est le monde à l’envers.

        • Nkembo dit :

          Les négociations dont je fais état ici,c’est pas le dialogue dit  » national sans tabou ».
          Je parle des négociations par personnes interposées entre adversaires politiques.

          • Komilfo dit :

            il n y a rien a négocier ton maitre à part la tête de l’armée (qui feint lui obéir encore parce qu’elle a peur de répondre de ses crimes) ne commande rien,n’a rien compris au point se faire lober par son brouteur en chef et n’a rien à proposer que ses deals de dupes qui n’emballent que les moucherons qui y croient. Il n’a aucune parole n’en a jamais eu sous la pression de la vérité et de la peur il vend ses propres suiveurs…

          • Nkembo dit :

            Pourtant celui que tu baptises mon maître est même celui qui refuse de négocier.

  5. MEYE dit :

    Mon père, je viens de lire l’article, malheureusement, il ne s’accorde pas au titre. Je ne sais pourquoi. ou c’est moi qui ai fait une mauvaise analyse. Pour rappel, La tournée interprovinciale du Président Jean PING, est une des résolutions du dialogue qu’il a organisé, il n’est pas le fait de ce qui pourra ou ce qui se passe au camp d’en face. Premier écueil de votre part. Quand vous faites référence à MBA ABESSOLO, Pierre MAMBOUNDOU et AMO, les situations n’étaient pas les mêmes. Aujourd’hui, nous un homme qui a occupé de hautes fonctions à l’international, et qui a la crédibilité dans ce sens. Ce que les autres que vous avez cité n’avaient pas. Donc, son dossier à l’international doit être étudier avec sérosité. En plus, pendant les dernières élections présidentielles de 93, 98, 2005 et 2009, les observateurs internationaux n’ont jamais fait le travail que la MOE a fait au Gabon. Rappelez vous des déclarations du député européen allemand, j’oublie son nom, pour mémoire, il est candidat à la chancellerie allemande.Il a dit ceci: L’Europe a été souvent absente dans tous les conflits en Afrique, et elle ne s’est jamais impliquée véritablement pour l’instauration de la démocratie en Afrique. Cette fois ci, nous n’allons pas se taire. L’Europe doit agir.
    Donc, ce que se passe au parlement européen n’est pas une chose à négliger. L’Europe va agir pour aider le peuple gabonais à retrouver sa souveraineté.Vous direz et la France dans tout ça ? La France a été mise en minorité sur le dossier Gabon, et son droit de veto ne peut pas influencer les décisions que la commission pourra prendre contre les commanditaires du coupe d’état militaro électoral. Merci

    • Nkembo dit :

      Je ne savais pas que la passion rend naïf et aveugle.

      • Komilfo dit :

        l’impunité permanente est la vraie naïveté aveugle voire aveuglante

        • Nkembo dit :

          Ping,Myboto et Nzouba Ndama ne peuvent pas oser parler d’impunité dans ce pays. Si tu es encore enfant,tais toi et laisse les adultes. La seule personne qui peut lever le petit doigt c’est Casimir Oyé Mba. Un fang occidentalisé. Un homme digne qui mérite respect et considération,humble qui respecte son prochain. Très très bien éduqué.

          • totoondo dit :

            tu aimes la distraction.
            Nkembo, on te parles d’IMPUNITÉ.
            les gabonais ont été massacré et il n’y a AUCUNE sanction, AUCUNE enquete, toi tu es là à parler de « fang occidentalisé », le tribalisme de bas étage

          • Nkembo dit :

            @ totoondo,
            Je comprends souvent certains saisissent très mal les autres et se lancent dans de n’importe quoi.
            Jeune homme le mot  » IMPUNITE  » n’existe pas seulement depuis qu’Ali est Président de la république. Quand j’associe les Myboto,Ping et tous les autres à l’IMPUNITE je sais pourquoi. Tu n »étais peut-être pas né,je souhaiterais que tu te renseignés sur les véritables abus,les atrocités dont ils ont été auteurs. Renseigne toi sur le pouvoir qui a été le leur et comment l’ont-ils géré. Si A

        • Komilfo dit :

          C’est vrai quand on lit tes « saillies » on sent beaucoup de maturité heureusement pas assez surement par peur de jean jacques….
          Quand à l’impunité quand tu auras dit pourquoi le complice de certainement le plus grand hold-up de l’histoire de notre pays et peut-être du monde n’est nullement inquiété on croira tes élucubrations…

    • mohla dit :

      MEYE
      donc pour vous ping a une meilleure stature que le défunt MAMBOUNDOU? un peu de sérieux a un moment donné.même AMO qu’il a trahit en 2009 valait 10milles fois mieux que lui. continuez a dormir au bord de la piscine.pour quelqu’un d’aviser vous devriez comprendre l’EU ne prendra pas de sanctions tant que les intérêts de la France primerons dans ce pays.au cas ou vous l’oublié,ping a laissé une mauvaise image des diplomates gabonais a l’UA par son incompétence.

      • Nkembo dit :

        Ping n’a aucune stature à faire valoir. Rien du tout. Il n’a ni carrure de Mamboundou,ni celle d’Amo.

        • totoondo dit :

          Vous aimez la science fiction lol quelle incompétence? les parlementaires europeens ont votés la résolution par rapport à l’image de ping?
          dans tout vos blablablabla vous n’etes meme pas capable de parler du peuple gabonais et d’ecrire pour qui il a voté…
          ping a gagné que vous le veuillez ou non et le monde entier le sait.

  6. Jun dit :

    Le woleu-Ntem toujours mobilisé,cohérent dans son choix de voter à + de 70 pour cent,et réitère son soutien,simplement fier de ces gens!!!

  7. César dit :

    Nkembo incohérence dans tes analyses et puis tu fais bien ton job mais il te manque un de sérieux car on parle de notre pays pour le présent et le futur et depuis que je vois tes interventions tu es le seul qui s amuse et ne prends au sérieux tu n aportes rien aux débats sur le gabon .élève le niveau.

    • Nkembo dit :

      Lorsque un sage montre la lune à un insensé,il ne regarde que le doigt. Cher César si tu considères mes interventions comme un amusement,ce que tu es enfant,peut-être un étudiant qu’on a dopé la mémoire. Mais je te donne un seul conseil,prends la peine de vérifier ce que je dis ici. Je suis en phase avec ma conscience. Je m’arrête là parcequ’à force de vouloir te prouver que je dis la vérité,je finirai par tout déballer. Je t’apprends également que j’interviens avec mon adresse authentique,vraie. Je suis prêt à assumer parce que je sais que je dis la vérité. Il y’a un gnama-gnama qui m’a traité de tous les noms d’oiseau quand j’ai dit ici que Mme Laurence Ndong alliée de Jean Ping est camerounaise de père et de mère.Maintenant que je l’invite à me révéler le nom de son village pour que je lui dise comment,elle(Laurence Ndong) est arrivée au Gabon,il a disparu. Moi je t’invite à vérifier mes « soit disant » amusements.

      • Okoss dit :

        Nkembo
        Laurence Ndong camerounaise!!! Ok
        Assele otente alias cara cara congolais
        Josephine nkama congolaise
        Omar bongo congolo centrafricain
        Ondo metogo camerounais
        Et la liste est longue.
        Lâche nous les baskets avec tes considérations de bas étage
        Si Laurence t empêche de dormir parce qu elle vous met a nu
        Cette ton pb!!
        Nous la soutenons et vous allez maigrir

      • Komilfo dit :

        Si c’est tout ce que tu as à répéter depuis des mois tu gagnerais à manquer à beaucoup vraiment il n’y a que toi que ca intéresse mais bon continues apparemment tu t’y plais….

      • Legende1987 dit :

        Et cela apporte quoi au débat de savoir que Laurence Ndong est d’origine camerounaise ? Même si cela était vrai, elle est plus honorable que vous, elle se bat pour le Gabon. Alors que vous, par vos prises de positions obscures, vous contribuez au maintien de ce pays dans les ténèbres. Pathétique !

        • Nkembo dit :

          ça ne fait rien de savoir que Laurence Ndong est d »origine camerounaise ?
          Crois tu qu’une gabonaise mariée à un camerounais peut tenir des propos aussi critiques à l’endroit du pouvoir camerounais à yaounde ou à l’extérieur?
          Arrêtons un peu. Elle est consciente qu’elle ne tenir de tels propos à l’endre de Biya même étant en France.

  8. Jean Ping,le président que nous, gabonais, avons élu ! Un monsieur capable ! C’est sûr qu’avec lui l’utile primera sur la distraction…

  9. Salaud dit :

    Visiblement, ce Mr est toujours en campagne…

  10. Je ne suis pas un con dit :

    Visiblement, ce Mr est toujours en campagne…

  11. lepositif dit :

    Les partisans de l’Echoué du 27 Aout, le président elu virtuel du Gabon, ont vraiment perdu le sens de la réalité, tellement ils naviguent sur le virtuel (internet est passe par la. Pauvres gens. Croire au Père Noel en Mars, c’est grave. PING N’EST PAS PRESIDENT DU GABON, C’EST ALI BONGO LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE GABONAISE. Commencez par accepter ça vous aideraient déjà a adopter des stratégies concrètes. Pitié de vous.
    Jean Ping l’Echoue du 27 Aout lu meme sait que les carottes sont cuites. Il a vu ca dans quel pays (quand il etait ministre des Affaires Etrangeres et presient de l’UA), dans quel film? 7 mois apres une election, un president est dechu par la communaute internationale en Afrique ou ses partisans? Quand cette communaute le veut, ca se passe comme en Gambie (3 a 4 semaines seulement) ou comme les partisans de Gbagbo l’avait en Octobre 2000 contre le general Guei (meme pas une semaine) et tout ca en vrai. Continuer a vivre sur votre bulle virtuelle. BANDE DE REVEURS!

    • Komilfo dit :

      Tu n’as rien compris pour toi quand Luther King a prononcé « I have a dream » c’était surement dans TON lit. Si pour le moment on a pas trouvé de point de chute à ton maitre c’est encore pour ca qu’il est là heureusement qu’il n’y a que pour toi que quelqu’un qui se fait rouler par des simples brouteurs peut être éternel et inamovible c’est bien toi qui rêves et debout….

  12. junior barro dit :

    des rêveurs ses partisans de Mr jean ping qu’ils attendent 2023

  13. Jean.jacques dit :

    Vraiment le gout du pouvoir rend les faux opposants et leurs sympathisants aveugles et ignorants,vous osez comparer le vrai opposant le defunt pierre avec votre vieillard qui s’est declaré opposant apres avoir se faire jetter ã UA.Les quelques pourcentages que ping ã eu c’est grace aux anciens pdgistes qui etaient avec lui.malgré ce soutien il s’est fait écrasser par Ali dans les urnes.

  14. ON ARRIVE dit :

    Act 1 et Act 2 : Détermination inflexible.
    Act 3 : Reconquête, Contrôle de

  15. mohla dit :

    essayons de dépassionner le débat,moi je respecte aussi bien les opinions des partisans de ping et ceux d’ali.mais au delà de la passion qui animent les uns et les autres,il convient parfois de faire une analyse réaliste.D’abord la résolution du parlement européen,pour moi n’est qu’une coquille vide et fait le jeu des deux parties,comme pour ne pas vexer.de plus parmi les recommandations,cette résolution demande au pouvoir d’organiser un dialogue(quid)
    ensuite a l’ONU comme a l’UA c’est silence radio,alors que pour la Gambie,voir même la RDC l’ONU a clairement donné sa position et suivrait de près le dossier. Mr PING en tant que diplomate sait très bien,qu’il n’y aura pas d’intervention de la communauté internationale.
    enfin Mr PING sachant très bien qu’il a raté l’occasion de s’assoir sur le fauteuil que tous autant qu’ils sont,ont longtemps convoité a leur père Omar bongo,refuse de faire face a la réalité de la politique qu’ils ont a leur temps instituée dans ce pays,celle de la fraude électorale( je dis bien tous),car en 2023 il aura atteint la limite d’age prévue(sauf erreur de ma part sur la constitution).
    il serait donc judicieux pour l’opposition,en se basant sur les acquis de 2009 et 2016,de s’organiser pour les législatives d’abord,en suite se fédérer autour d’un jeune (je dis bien jeune)porteur d’un bon projet de gouvernance pour 2023 et qui ne traine pas des casseroles ou même des billes d’okoumé derrière lui,car c maintenant que cela se prépare,et non a quelques jours des élections…soyons réaliste.

  16. ABO dit :

    Au delà de tout ce que l’on peut dire on attend seulement de voir comment va se passé la passation de pouvoir d’Ali à ping. je veux voir comment cela se fera concrètement.

  17. Jean - Jacques dit :

    Il faut bien r^ver pauvre faux opposants qui ont faim, quele passassion? avec qui? Ali president et unique gagnant de l’élection de l’an passé. Ping a perdu election qu’il se casse. il a honte de reconnaitre la victoire de l’autre quand on est vieillard on perd parfois la tête.Ping ne sera jamais president du Gabon.

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