Entendu par la police judiciaire, le 19 janvier 2015, dans le cadre de sa plainte contre le «collectif de jeunes casseurs» qui se sont invités chez lui le 12 janvier dernier, l’ancien ministre des Affaires étrangères passé à l’opposition aura eu droit à six heures d’une entrevue aux allures d’interrogatoire.

Flanqué des membres de son clan politique, Jean Ping à son arrivé à la Police judiciaire. © Gabonreview

Flanqué des membres de son clan politique, Jean Ping à son arrivé à la Police judiciaire. © Gabonreview


 
Quelques minutes après sa conférence de presse du 19 janvier 2015, Jean Ping, accompagné de ses pairs du Front de l’opposition pour l’alternance et de quelques militants, s’est rendu à la police judiciaire. Il y était convoqué pour livrer les mobiles de la plainte initiée contre le groupe de jeunes casseurs qui ont caillassé son domicile le 12 janvier dernier.
Dispute entre les militants de l’opposition et la police. © Gabonreview

Dispute entre les militants de l’opposition et la police. © Gabonreview


Pourtant reçu en tant que plaignant et non accusé, Jean Ping a eu droit à une entrevue qui laissait entrevoir une stratégie d’arrestation «sournoise», au regard du temps mis pour l’écouter alors qu’il s’est constitué partie civile. Les échanges ont duré six heures d’horloge. De quoi susciter la colère de ces hommes et femmes qui ont tenu à soutenir leur «champion» sous un soleil brûlant.
Lassés d’attendre plus de cinq heures de temps, les partisans et militants du Front de l’opposition pour l’alternance ont décidé d’initier un mouvement d’humeur pour manifester leur irritation et réclamer sa libération. Ce n’est qu’après avoir chantonné l’hymne national et scandé : «Libérez Ping, libérez Ping», que le natif d’Omboué a retrouvé ses amis. Il était 19 h 35. L’homme s’est refusé à faire tout de suite une déclaration, mais de ce qui a fuité de sa longue audition par la police, Ping venu comme plaignant en est ressorti comme accusé. D’autres auditions devraient intervenir dans les jours à venir.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Patrick ANTCHOUET dit :

    Hasta la victoria ! Siempre !

  2. Raphael Paco Reteno dit :

    Il y a un peu trop de mouvement d’humeur au sein de nos chers compatriotes de l’opposition…. Oui Monsieur Ping devait être reçu en tant que plaignant! Vous êtes vous posé la question de savoir si ces propos n’étaient sans doutes pas assez poignants d’où la longue attente pour mieux comprendre ce qu’il voulait nous faire comprendre. Et son refus de dire à sa sortie ce qu’il lui a été dit n’est ce pas une façon de préparer encore un discours incitateur au mouvement d’humeur ? Soyons un peu plus attentif aux actions de ces grands de la scène politique car il y a un peu rrop de mise en scène de la part de nis chers opposants.

  3. Mabélé Mabélé dit :

    Jean Ping est en train de chuter dans les sondages suite à un mauvais calcul politique. Il a cru que ses milliards de pétro-dollars suffiraient à le hisser à la Présidence de la République. Si c’était vrai, un des quelques milliardaires gabonais dirigeraient déjà le Gabon : Marcel Abéké, Lemboumba, Louembé, Massima …etc. Comment un homme qui a quitté l’UA auréolé du poste de « patron » du continent peut-il se retrouver à 75 ans à se comporter comme un voyou ? C’est qu’il n’est qu’un voyou et parmi les voyous du Gabon, il va trouver plus voyou. Pourquoi ? Parce que les affaires de bandits se traitent en bandits. Ceux qui croient que le Gabon représente autre chose qu’une pompe à fric se trompent. C’est un pays géré par la mafia. Et ça va continuer, croyez-moi.

    • matho dit :

      Tu veux nous faire croire que ALI n’est pas milliardaire? Vraiment pret à tout pour defendre yaya!

      • imagine56 dit :

        Matho, Mabele Mabele dit n’importe quoi
        « ceux qui gèrent le Gabon représente autre chose qu’une pompe à fric se trompent. C’est un pays géré par la mafia » voila ce qu’il pense de l’émergence, il poursuit  » et ça va continuer croyez-moi »
        Mabele Mabele, nous ne sommes pas dans le Chicago des années 1930, nous sommes à Libreville, et si tu estimes que Ali est Al Capone, pas de problème, nous trouverons bien un Elliot Ness pour l’envoyer à perpette à notre Alcatraz. Ah, autre chose, le voyou c’est toi

    • Patrick ANTCHOUET dit :

      Juste vous dire, Mabélé Mabélé, que ping a 72 ans, pas 75. Vous êtes dans l’erreur, mais je vous comprends. Bonne soirée.

  4. manami dit :

    hummm mon cher Mabélé Mabélé,nous attendons tous 2016,date à la quelle la France de F.Hollande va désigner qui sera le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE GABONAISE, comme N.SARKO l’avait si bien fait en 2009. Le reste n’est que diversion merci à tous,

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