Initié dans l’objectif d’édifier les entrepreneurs locaux sur les mécanismes de financement des établissements américains, le forum des investissements américains en Afrique (FIAA) s’est ouvert le 22 septembre courant à Libreville.

Une scène de l’ouverture du FIAA, le 22 septembre 2015 à Libreville. © Gabonreview

Une scène de l’ouverture du FIAA, le 22 septembre 2015 à Libreville. © Gabonreview

 

Emmenée par William F. Clark, une délégation d’hommes d’affaires Américains séjourne depuis quelques jours à Libreville, dans le cadre de l’organisation d’un forum des investissements américains en Afrique (FIAA), qui court jusqu’au 25 septembre prochain à la Chambre de commerce. Initié à la suite du sommet de Washington en août 2014 et du forum de l’Africa growth and opportunity act (Agoa) en août dernier, ce forum vise à «informer, sensibiliser et conseiller l’administration, les entrepreneurs et les leaders des associations sur les financements américains», à travers différents établissements, à l’instar de l’Exim Bank USA ou l’Overseas private investment corporation (Opic). Des établissements dont le président du groupe William F. Clark& Co a exposé les différents mécanismes et conditions de financement, à travers une communication le 22 septembre dernier, à l’ouverture du forum auquel ont pris part plusieurs patrons et des représentants de la haute administration.

William F. Clark, lors de son exposé… et une vue des participants. © Gabonreview

William F. Clark, lors de son exposé… et une vue des participants. © Gabonreview

Au cours des premières interventions, partie gabonaise a présenté les opportunités d’affaires offertes par le pays. Il s’est notamment agi pour les uns et les autres de promouvoir «la stabilité économique et politique du pays», favorable au développement du business, et dont l’illustration est donnée par la hausse des investissements directs étrangers (IDE) depuis ces dernières années, qui révèlent par exemple que sur la période 2009-2012, le Gabon a accueilli 460 milliards de francs. L’importance des ressources naturelles dont dispose le pays, les réformes liées à leur exploitation, la facilitation des procédures administratives dans le domaine des affaires ont également été vendues aux potentiels investisseurs américains. Pour le représentant du ministère de l’Economie, «au-delà des simples promesses, nous espérons que cela se traduise par la signature de projets concrets, qui permettront de booster véritablement les échanges commerciaux entre nos deux pays et de générer la croissance inclusive au Gabon».

Jusqu’au 25 septembre prochain, le FIAA prévoit l’intervention de plusieurs chefs d’entreprises ainsi que des nombreux représentants d’établissements bancaires. A la suite de la plénière du 22 septembre courant, des entretiens en ateliers sectoriels, des entretiens B2B ou B2G («Business to Government»), ainsi qu’une visite de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok seront organisés, avant le lancement des récompenses pour les collectivités locales.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. maman goge dit :

    je souhaite pleins succès aux entreprises gabonaise

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