La société Olam a lancé, le 11 janvier, son voyage de presse à travers le Gabon par la visite du Terminal général cargo et le Port minéralier d’Owendo.

Visite d’un chantier d’Olam Gabon, le 11 janvier 2017 au port d’Owendo. © Gabonreview.

 

Prévu pour s’étaler jusqu’au 30 janvier, le voyage de presse initié par Olam a débuté avec la visite du terminal général Cargo et du Port minéralier d’Owendo. Cette visite dont l’objectif est d’évaluer le niveau d’investissement des projets d’Olam et l’impact socioéconomique créé à travers le Gabon, a permis de découvrir les deux structures réalisées Gabon special economic zone (GSEZ).

Etendu sur une superficie de 420 mètres de longueur et 200 mètres de largeur, le Terminal général Cargo dont les travaux ont démarré il y a un an, a été conçu en deux phases: le transbordement par barges pour une capacité annuelle de trois millions de tonnes et le chargement et le déchargement automatisés avec roue-pelle, pour une capacité annuelle maximale de 10 millions de tonnes en phase 2, avec une estimations de plus 600 emplois à long terme.

Quelques moments de la visite. © Gabonreview

Selon le responsable logistique et développement de GSEZ), ce terminal va «favoriser, grâce à ses équipements modernes, un acheminement rapide des marchandises pour un coût de passage portuaire amoindri», a affirmé Bertrand Rose. Il permettra, a-t-il ajouté, «de réduire le temps de la manutention des marchandises au niveau du port».

Le port minéralier quant à lui, s’étend sur 45 hectares. Il aura une capacité maximale annuelle de 10 millions de tonnes en phase 2 avec ses 90 wagons d’une capacité de 80 tonnes chacun, et 1,5 km de rails.

Selon le directeur des opérations portuaires de GSEZ, ce port constitue une zone de transit multi utilisateurs. C’est «un outil au service de la diversification du secteur des transports pour relever le défi majeur d’offrir les capacités logistiques d’envergure pour les miniers voulant s’installer au Gabon  pour exporter leur production», a indiqué Philippe Gery.

En d’autres termes «Le projet permettra d’accélérer la croissance, améliorer la compétitivité du pays et les échanges extérieurs, réduire et mutualiser les coûts jusqu’alors trop onéreux, créer des milliers d’emplois», a rajouté Philippe Géry. Ce port est censé générer à long terme près de 300 emplois directs et 1 000 indirects.

«Tous ses projets réalisées par la Société Olam avec la collaboration du gouvernement gabonais, contribueront à l’épanouissement de l’économie gabonaise à travers sa diversification», a renchéri  Bertrand Rose.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga (stagiaire)

 
GR
 

3 Commentaires

  1. diogene dit :

    Une zone économique spéciale du Gabon en français cela signifie t il quelque chose ?
    En tout cas pourquoi des zones spéciales et donc des zones normales pour les imbéciles ?
    Est ce de la concurrence déloyale envers les autres zones ?
    Y a t il deux pays ? L’un pour vous et moi (le Gabon), l’autre pour les individus spéciaux (le bongoland)?
    Bravo les marchandises seront déchargées plus vite, mais la route du port est dans un tel état, les embouteillages si nombreux que le gain est nul en fin de course.
    Accélérer la croissance et la productivité, mais c’est le contraire qu’il nous faut ! La croissance infinie prônée partout sur cette planète est un non sens, la productivité, plus elle augmente moins on a besoin de main d’œuvre (vive le chômage !)
    Finalement ce projet n’a qu’un but, blanchir de l’argent sale et améliorer la corruption au plus haut niveau de l’état.

  2. Jean Charles MASSE dit :

    Les conditions d’intrusion d’Olam dans le segment maritime et portuaire consacre la mainmise d’essence prédatrice qu’exercent sur les leviers économiques sttatégiques du pays la médiocre famille bongo et ses petits facteurs.

    Des fonds ont été débloqués en son temps pour l’extension du port et renforcement des plateformes portuaires, soit quelques 25 milliards.
    Les sieurs Accrombessi et Ngambia en ont fait leurs affaires sans omettre les commissions perçues au passage par la pieuvre Delta Synergie. Le projet étant dans l’impasse pour cause de vampirisation du budget, le « bébé » a été finalement refilé à Olam, alors que ce n’est nullement son métier.

    Voilà comment par l’incompétence notoire, l’inconscience et l’absence de patriotisme le Gabon est livré aux « mains » d’intérêts privés étrangers qui se surprennent elles même par l’extrême naiveté et finalement la légèreté complice manifestées par l’administration gabonaise sur leurs succès faciles.

  3. howard dit :

    kieeeeeeeeeeeeeeeeeeee olam c,est plus les tomates qu,il était sense faire aujourd,hui c,est la construction de ports demain c,est qoi? vendre le petrole? qui est derriere tout ca? delta encooooooooooore? qui vous a donner cette licence de faire tout c,est qoi cette societe qui est specialisee sur tous les domaines :mer terre aire bientôt il va former aussi les enseignants et tout et tout et tout et tout

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