Libreville abrite depuis le 18 décembre les travaux de la revue du portefeuille des projets financés par la Banque mondiale. Objectif : Mesurer les progrès et les retards accusés dans la mise en œuvre des projets.

Les travaux de la revue du portefeuille des projets gabonais financés par la Banque mondiale, le 18 décembre 2017. © Gabonreview

 

Le Gabon et la Banque mondiale ont démarré le les travaux de la revue du portefeuille des projets financés par l’institution de Bretton Woods. Sous la supervision du ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement durable, Régis Immongault, et de la Représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon, Alice Ouédraogo, les acteurs de la société civile, du secteur privé et les responsables des unités de gestion des projets vont évaluer, du 18 au 19 décembre, la performance globale des actions de la Banque mondiale au Gabon.

Il est notamment question d’évaluer la performance du portefeuille en général, ses faiblesses et ses points forts, afin de réduire les risques de déperdition de ces projets. L’objectif de cette analyse est d’augmenter et assurer un rythme régulier des décaissements pour la mise en œuvre de ces projets. L’atténuation des risques sociaux et environnementaux liés à ces projets seront également mis en relief par ces travaux.

Le portefeuille actif de la Banque mondiale au Gabon comporte 9 projets pour un montant total estimé à ce jour à 481,5 millions de dollars. Selon les précisions du ministre de l’Economie, de la Prospective, la performance de ce portefeuille n’est pas «satisfaisante».

«Le taux de décaissement global, en date du 30 octobre 2017 qui se situe à 13,9% est en dessous de la moyenne de 20% pour un portefeuille de cet âge. Et le solde à décaisser qui est de 389, 52 millions de dollars reste également inférieur à l’objectif annuel pour la région Afrique qui est de 20%», a rappelé Régis Immongault, assurant que l’ambition du gouvernement est de relever le niveau d’exigence en matière de gouvernance des projets dans leur ensemble, afin d’éviter toute déperdition.

Au terme de cet exercice concerté, les participants devraient parvenir à l’établissement d’une matrice contraintes-solutions/mesures, pour améliorer l’efficience et l’efficacité des actions de la Banque. Cette rencontre de Libreville est d’autant plus importante qu’elle intervient au moment où le Gabon vient de bénéficier d’un appui budgétaire de 200 millions de dollars (115 milliards de francs CFA), pour financer la mise en œuvre de son Plan de relance de l’économie (PRE).

Membre de la Banque mondiale depuis 1963, le Gabon a bénéficié des financements de cette institution pour plus de 20 projets dans divers secteurs.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. mouff dit :

    NDONG SIMA avait revélé que les SG des différents ministères du Gabon, n’ont même pas un niveau de Master 1 des universités. ils doivent tous leur fonctions à cause de l’article 21. La plus part sont les petits tékés des plateaux qui confondent l’argent de l’etat et leur poches depuis 50 ans (1967).
    Tous les financements de la banque mondiale passent par leur mains. Ils brillent par leur carence dans la gestion des projets et finissent par détournés tous les butins de la banque mondiale.
    Résultats :
    le projet des chinois à omboué, n’a même plus un engin sur les lieux. ils ont détourné tout le pognon.

    Le Gabon ne sortira du sous developpement qu’après le départ des tékés et des blancs aux postes de commande du Gabon.
    tant que la France aura la main sur les caisses noires du gabon et les bongo au bout de l’entonnoir de la françafric, le gabon ne sera jamais emergent avant 100 ans!

  2. Mboung dit :

    La si chère B. Mondiale mais où sont passés les thuriféraires de la bonne gouvernance, (genre Mc Namara qui avait refusé de financer le fumeux transgabonais ?) ceux qui indexaient l’aide au développement sur la transparence de l’état et la manière dont le pouvoir est exercé dans la gestion (opaque ?) des ressources économiques et sociales ? Comment 1 pays peut-il s’aliéner pour des prestations qu’il n’a jamais eues et n’aura jamais ?Comment parler « d’analyse de la performance » lorsque le pays est littéralement aux enchères et aux mains de voleurs caractérisés, notoires? Quelle performance réaliser quand Vs n’avez la main mise sur RIEN, ni en amont, ni en aval ? Mm nos terres sont accaparées et données à des sociétés étrangères et c’est la si chère banque mondiale qui finance ces (honteuses ?) transactions foncières et qui détermine comment les terres sont achetées,vendues et mm les bénéfices versés aux complicités locales.La présence de ces professionnels du vol, au sein de transactions de cette importance devrait entraîner à minima 1 indignation nationale. Heureusement les achats (stupides ?) d’hôtels particuliers, avions, et autres bentleys seront remboursés par les (heureux ?) récipiendaires…
    Quand la merde vaudra de l’or, le cul des pauvres ne leur appartiendra plus. – Henry Miller

    http://www.cadtm.org/Audio-Dettes-illegitimes-Un-combat

  3. RG dit :

    Facile a analyser
    Tout est pourri du sol au plafond

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