L’intersyndicale Conasysed exige sans délai et sans condition, la relaxe pure et simple de leur conseiller stratégique Marcel Libama, gardé à vue au commissariat de police de Tchibanga, dans la province de la Nyanga depuis le 15 juin 2017.

Le conseiller stratégique de la Conasysed Marcel Libama, gardé à vue au commissariat de police de Tchibanga dans la province de la Nyanga depuis le 15 juin 2017. © D.R.

 

Mandaté par le Bureau national de la Conasysed, pour assister au procès du délégué provincial de l’intersyndical pour la province de la Nyanga, le conseiller stratégique Marcel Libama a été arrêté le 15 juin et gardé à vue jusqu’à ce jour. Selon ses pairs, son interpellation aurait été conduite sur instruction du procureur près le tribunal de Tchibanga, Jean Pierre Boungoulou, pour diffamation de sa personne.

«Cette énième garde à vue d’un membre de la Conasysed, viole les dispositions de l’article 1er alinéa 23 de la Constitution de la République gabonaise qui dispose: nul ne peut être gardé à vue ou placé sous mandat de dépôt s’il présente des garanties suffisantes de représentation, sous réserve des nécessités de sécurité et de procédure d’une part. Tout prévenu est présumé innocent jusqu’à l’établissement de sa culpabilité à la suite d’un procès régulier, offrant des garanties indispensables à sa défense, d’autre part», a souligné le délégué général de la Conasysed, Simon Ndong Edzo.

Pour le Bureau national de la Conasysed, tout porte à croire, sans ambigüité, que toutes «ces turpitudes émaneraient d’une collusion évidente entre le ministère de l’Education nationale et le procureur de Tchibanga dans le but de détruire à tout prix la Conasysed».

Prenant à témoin l’opinion nationale et internationale sur des conséquences qui découleraient de cette entreprise, et condamnant avec la dernière énergie l’interpellation et la garde à vue de leur camarade Marcel Libama, la Conasysed a exigé la relaxe pure et simple de ce dernier, sans délai et sans condition.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Airborne dit :

    Arrestation arbitraire exige reparation et dommage, le procureur de Tchibanga devra y repondre.Une justice aux ordres, qui ne lit pas le droit, mais le droit. Vraiment malheureux.

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