Plus d’un an après l’annonce de sa création, l’Institut africain de musique organise depuis le 9 janvier ses premiers ateliers de formation, en partenariat avec la Berklee college of music de Boston aux Etats-Unis.

Scène d’un atelier du programme «Berklee au Gabon», le 11 janvier 2016 à Libreville. © D.R.

 

Annoncés initialement pour septembre dernier, c’est finalement le 9 janvier que les ateliers de formation de l’Institut africain de musique ont été ouverts à Libreville. Jusqu’au 13 janvier prochain, les 100 participants (musiciens, instrumentistes et chanteurs) venus du Gabon et de 19 autres pays africains profiteront de l’expertise des enseignants de la Berklee college of music de Boston aux Etats-Unis. Ces formations ont pour objectif de vulgariser les techniques de création et d’interprétation de la musique contemporaine, y compris auprès des artistes (amateurs ou professionnels) évoluant dans le domaine dit traditionnel. Pour Denise Mekame’ne, la ministre de l’Enseignement supérieur, il s’agit d’une réelle opportunité offerte aux jeunes Africains, dont ils devraient remercier le président de la République, initiateur du projet dès 2015.

Deux ateliers du programme «Berklee au Gabon». © D.R.

Pour cette première, le programme est plutôt serré. Les animateurs, s’ils ont promis de belles heures études et d’échanges avec les participants, n’ont pas moins reconnu que certains ateliers nécessiteront des efforts physiques plus ou moins importants. Alain Mallet, le directeur artistique et académique du programme «Berklee au Gabon», à l’ouverture officielle de la formation, avait déjà annoncé des enseignements axés sur les principes musicaux de base ainsi que sur la technique rythmique et mélodique. Durant ces 5 jours, les participants bénéficient de cours magistraux et de cours sur la technique instrumentale et vocale, l’improvisation et l’harmonie. Des compétences qui seront appliquées lors des conférences spéciales.

En dehors du Gabon, le programme «Berklee on the road (BOR)» a touché d’autres pays tels que le Cap Vert, la Chine, l’Inde et le territoire de Porto Rico. Pour le programme du Gabon, le gouvernement a requis la participation de l’américain Joel A. Katz, légende vivante de l’industrie musicale et du divertissement. L’université de musique panafricaine ouvrira ses portes en septembre 2017 à Libreville.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. natty dread dit :

    pour un pays qui n’a pas d’école, se voir offrir un institute de musique…pour quoi faire?

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