Afin de lutter efficacement contre la délinquance juvénile en milieu scolaire, l’Agence gabonaise de sécurité scolaire (Agass), en partenariat avec le ministère en charge de l’Education, a mis en place un système de fouille systématique des élèves à l’entrée des établissements publics d’enseignement secondaire.

Les agents de L’Agass procédant à la fouille des élèves devant le Lycée Paul Idjedje Gondjout, le 25 octobre 2017. © Gabonreview

 

Les élèves des lycées et collèges publics de Libreville seront désormais soumis à la fouille avant d’accéder en classe. Telle est l’un des moyens mis en place par l’Agence gabonaise de sécurité scolaire, en partenariat avec le ministre en charge de l’Éducation nationale, pour combattre la délinquance juvénile ayant pris des proportions inquiétantes en milieu scolaire.

Selon Kevin Reninho Nzamba, chef d’agence de l’Agass rencontré au Lycée Paul Indjendjet Gondjout, le 26 octobre à Libreville, «le système consiste à déployer une équipe d’agents à l’entrée de chaque établissement et de procéder à la fouille systématique de tous les élèves chaque matin avant leur accès dans l’enceinte des établissements» a affirmé.

Quelques objets saisis pendant de la fouille, le 25 octobre 2017. © Gabonreview

Le système en est actuellement à sa phase expérimentale, à Libreville, aux Lycées Paul Indjendjet Gondjout, Léon Mba, Oloumi. Mais aussi au Lycée technique Omar Bongo. Selon les responsables de l’Agass, l’opération lancée il y a tout juste deux mois a déjà permis de saisir plusieurs objets dangereux.

«Des poignards, des couteaux, des knifes, des déodorants, des paires de ciseaux, des «cobolos», des gommages, des préservatifs, du Cytotec et même du chanvre indien, ont été saisis», a affirmé Kevin Reninho Nzamba.

Depuis sa mise en place, le système semble avoir ralenti la délinquance selon un surveillant au Lycée Paul Idjedje Gondjout. «On enregistre de moins en moins des actes de banditisme. Les élèves ne se plaignent presque plus de vols et même des agressions des uns contre les autres. Nous saluons cette action», s’est félicité Kevin Nguema.

Après la phase de test, cette campagne de l’Agass va s’étendre aux autres établissements publics et privés d’enseignement secondaire qui la solliciteront. Aussi bien à Libreville et ses environs qu’à l’intérieur du pays. Créée il y a moins de deux mois, l’Agass est une structure luttant contre la délinquance et l’insécurité en milieu scolaire. Elle travaille en collaboration avec les autorités en charge des questions de l’éducation, en déployant ses agents devant chaque établissement public. Elle compte actuellement une centaine d’agents.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

3 Commentaires

  1. mama koumba dit :

    Attention, il ne faudrait pas s’arrêter en si bon chemin. Les dealers ont détruit la jeunesse gabonaise par la drogue et les conséquences sont graves: abandon scolaire, braquage pour trouver l’argent de la drogue, grossesse précoce. Il faut faire cette fouille dans l’enseignement supérieur et surtout surtout à China ZOZO à Toulon où les bars fonctionnent 24 heures/24. Toutes les maisons comptent des adolescents victimes de la drogue. Il faut une descente musclée car la prostitution y sévit dangereusement. Toulon sur ce plan n’a rien à envier à la gare routière et ses démembrements.Dire que ce sont les parents par cupidité qui louent des baraques malsaines à ces tenanciers criminels pour tuer à petit feu leurs propres enfants. C’est grave , c’est grave, c’est grave et toutes les autorités le savent. Qu’attendent-ils pour sauver ces enfants de 14 ans!!!!!!

  2. diogene dit :

    Encore une fois c’est la repression comme seule réponse à des problèmes de société qui demandent à être traités avec intelligence.

    De plus, je suis sensible à la légalité des fouilles systématiques sans le moindre contrôle judiciaire.
    Que se passerait il, si un élève , fort de son droit, refusait cette fouille ?
    Il serait sans doute privé d’éducation et donc renvoyé dans la rue à l’école de la délinquance ou vers l’esclavage salarié. Cercle vicieux !

  3. Sandrine dit :

    Pour vu que ca dur…. mais pour desvetablissements comme le lycee Mba et le lycee d’etat ou il y a pkus d’une entree, je pense que se mettre seulement au portail principal ne suffit pas… pour le lycee d’etat y a des routes par les plages,les eleves delinquant sont pret a tout pour semer le desordre… et pour lz lycee mba surveiller vers le stade la sortie qui donne au camp de boy… c’est une belle initiative mais pourvue qu’elle dure. Et aussi il faut meme les palper un peu sous les panalons dans les chaussettes ou chaussures ils peuvent cacher des choses leur fameux cmprimes laaa… les hommes verifient bien les hommes les femmes les jeunes filles sous les jupes…

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