La Fondation africaine pour l’innovation (FAI) vient de lancer la 4e édition de son Prix de l’innovation pour l’Afrique (PIA), dont le lauréat empochera une enveloppe de plus de 75 millions de francs.

© journaldebangui.com
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Comme chaque année depuis 2011, la Fondation africaine pour l’innovation (FAI) a lancé le concours 2015 du Prix de l’innovation pour l’Afrique (PIA). L’objectif de ce concours est d’encourager l’innovation sur le continent. En d’autres termes, le Prix de l’innovation pour l’Afrique entend donner la chance aux innovateurs en palliant le manque de financements qui rend inféconde l’innovation. «L’objectif de ce prix est de mobiliser et de donner aux innovateurs et aux entrepreneurs les plus brillants du continent les moyens de concrétiser l’Afrique et son potentiel. Le PIA a reçu plus de 2 000 candidatures d’innovateurs issus de 48 pays au cours de ses trois premières années. Avec l’édition 2015, ses investissements en faveur de l’innovation africaine durable dépasseront la barre du demi-million de dollars US», souligne le fondateur de la FAI et du PIA, Jean-Claude Bastos de Morais.

Pour cette édition, l’accent sera mis sur des secteurs divers et variés tels que l’agriculture et les agro-industries, l’environnement, l’énergie et l’eau, la santé et le bien-être, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ainsi que l’industrie manufacturière et les services. Pour espérer figurer parmi les lauréats, les candidats devront faire preuve d’ingéniosité en gardant à l’esprit les critères d’évaluation que sont l’originalité, l’existence de débouchés, l’évolutivité, l’impact social et les aspects scientifiques et techniques. Les lauréats se partageront un montant de 150 000 dollars, soit un peu plus de 75 millions de francs.

La FIA invite tous les investisseurs, gouvernements et autres parties prenantes souhaitant évaluer, investir et optimiser les ressources du continent à participer à cette initiative innovante. En 2014, les lauréats du PIA, le Dr Nicolaas Dunas et Nuno Pires, tous deux originaires d’Afrique du Sud, ont reçu la somme de 100 000 dollars pour la matrice osseuse ostéogénique Altis. Il s’agit du premier composé médical injectable à base de protéines morphogénétiques osseuses d’origine porcine au monde.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Bil Ngana dit :

    Innovation, invention, création… Ce sont des mots, plutôt des « maux » pour les Gabonais, des étoiles qui n’éclairent que les autres et nous en profitons honteusement. En voulant que le Gabon devienne émergent à l’horizon 2025, les autorités de notre pays ont mis sur la table une très belle perspective qui les embarrasse grandement aujourd’hui, me semble-t-il. Sinon, comment expliquer que nous avons dans les cartons depuis trois ans, un Plan Stratégique Gabon Emergent, sans pouvoir le mettre en place ? Or, c’est dans ce paquet, théoriquement, que nous aurions dû trouver, au cours du mandat d’Ali, les petits programmes qui devraient prévoir tout le processus de développement de l’enseignement supérieur, secteur des grandes recherches et possible tanière des grands inventeurs. L’enseignement supérieur, grand et premier marabout de toute perspective d’émergence. Donc, que prévoit ce plan stratégique au sujet de l’innovation, de l’inventivité des Gabonais, puisqu’il faut pouvoir faire preuve de créativité pour émerger ? Faut-il penser ou croire qu’un jour, nous aussi, au Gabon, nous construirons des véhicules, des avions ou d’autres machines sans être d’abord suffisamment en mesure d’inventer ? Faut-il le croire avant de penser que les Gabonais doivent d’abord être capables d’inventer la meilleure manière de vivre ensemble sans se suspecter de quoi que ce soit, parce qu’on est originaire d’une autre ethnie ou d’un autre bord politique ? L’invention-là nous sauvera…

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