A travers un mémorandum d’entente ratifié en prélude au 24e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation panafricaine, l’empire du Milieu entend contribuer à l’interconnexion des métropoles africaines par des routes, des trains à grande vitesse et des dessertes aériennes.

© D.R.

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La générosité de la Chine vis-à-vis de l’Afrique est toujours d’actualité, l’empire du Milieu multipliant des actes de soutien au continent. Après avoir offert en 2012, un monumental siège à l’Union africaine à Addis-Abeba pour un montant de 200 millions de dollars et doubler ses crédits à l’Afrique pour un total de 20 milliards $, soit (10 700 milliards de francs), la Chine se propose, cette fois, de relier les capitales du continent au moyen d’autoroute, de trains à grande vitesse et liaisons aériennes.

La convention pour ce gigantesque projet d’infrastructures, qui vise le renforcement de l’intégration africaine et le développement, a été paraphée, le 27 janvier dernier, par la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, et le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Zhang Ming. Ce mémorandum d’entente comporte aussi un volet relatif à l’industrialisation du continent. Présenté comme «l’accord du siècle» par les deux partenaires, il marque le coup d’envoi de la mise en œuvre de «l’agenda 2063», date fixée par l’Union africaine pour la mise en place d’une Afrique unifié et prospère.

Cet accord, dont les modalités de financement n’ont pas été dévoilées, permettra à la Chine de renforcer encore un peu plus sa présence sur le continent. «Un noyau d’experts a déjà été mis en place pour travailler sur le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse, les liaisons aériennes et l’industrialisation avec des équipes présentes déjà dans les pays où ce projet va démarrer», a indiqué Dlamini-Zuma.

 

 
GR
 

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