Le président de la République a consacré, le 10 août courant, le quai de 45 hectares de superficie, construit par la Gabon special economic zone (Gsez) pour coût de 88 milliards de francs.

Coupure du ruban symbolique par le chef de l’Etat, le 10 août 2016 à Owendo. © Gabonreview

Coupure du ruban symbolique par le chef de l’Etat, le 10 août 2016 à Owendo. © Gabonreview

 

Ali Bongo face à la presse ; l’allocution de Philippe Gerry ; officiels lors de la cérémonie ; plaque commémorative de l’inauguration. © Gabonreview

Ali Bongo face à la presse ; l’allocution de Philippe Gerry ; officiels lors de la cérémonie ; plaque commémorative de l’inauguration. © Gabonreview

Construit par la Gabon special economic zone (Gsez), le nouveau terminal minéralier d’Owendo a été inauguré, le 10 août courant. D’une superficie de 45 hectares, cet investissement de 88 milliards de francs a été pensé en deux phases. D’abord, le transbordement par barges pour une capacité annuelle de trois millions de tonnes. Ensuite, le chargement et le déchargement automatisés avec roue-pelle, pour une capacité annuelle maximale de 10 millions de tonnes. Les infrastructures, notamment 90 wagons d’une capacité de 80 tonnes chacun, et le 1,5 km de rails, permettront un acheminement rapide des marchandises pour un coût de passage portuaire amoindri.

Ce nouveau terminal devrait faciliter le transport des minerais et agrégats, depuis l’intérieur du pays vers l’étranger. Ce quai dispose, par ailleurs, d’une zone industrielle équipée d’infrastructures modernes (station d’essence, sous-station électrique, entrepôts et magasins) ainsi que d’un terminal de pêche.

Au cours de la cérémonie d’inauguration, le président de la République s’est montré enthousiaste. «Nos capacités vont augmenter en termes d’exportations», a-t-il dit, ajoutant : «Il est dans nos prévisions d’aller encore plus loin, aussi bien pour Libreville, Port-Gentil ou encore Mayumba». Ali Bongo a insisté sur le bienfondé de telles infrastructures. «Je me suis toujours dit que si l’opportunité m’était donnée, je ferai le nécessaire pour accélérer l’accroissement des zones portuaires, mais aussi l’efficacité de nos ports», a-t-il lancé, avant d’ajouter : «Plus de 90% de nos échanges passent par voie portuaire et il donc normal d’améliorer cet outil, afin de permettre un plus grand nombre d’échanges avec, en prime, l’arrivée de nouveaux investisseurs et opérateurs sur ce site».

La société Gsez, quant à elle, a mis en avant l’importance de ce quai, expliquant qu’il est très coûteux pour un exploitant minier de développer sa propre infrastructure portuaire. «C’est une zone de transit multi-utilisateurs. Le port minéralier développé par GSEZ entend être un outil au service de la diversification du secteur des transports, relever le défi majeur d’offrir les capacités logistiques d’envergure pour les miniers qui viennent s’installer au Gabon et qui souhaitent exporter leur production», a indiqué le directeur des opérations portuaires de GSEZ. «Le projet permettra d’accélérer la croissance, améliorer la compétitivité du pays et les échanges extérieurs, réduire et mutualiser les coûts jusqu’alors trop onéreux, créer des milliers d’emplois», a affirmé Philippe Gerry. On annonce la création de 300 emplois directs et 1 000 indirects.

 

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Bassomba dit :

    Hip Hip Hip! Hourra! Ça c’est le Gabon qui gagne, le Gabon tourné vers l’émergence. Bravo!!!

  2. monvieux dit :

    Oh on inaugure une plateforme qui n’est encore qu’un vague terrain. Ne nous a t’on pas dit que les matières premières seraient desormais transformées sur place au Gabon. pourquoi alors continuer à exporter nos matières premières vers l’étranger. Ali avait dit à L’union africaine que tous les pays ne doivent plus exporter les matières premières sans une transformation sur place . Alors pas la peine de creer des ports minéraliers encore.

    • bassomba dit :

      Tu t’entends parler? On transforme ce que la technologie et les ressources humaines qu’on a nous permettent de le faire. Tu vas, par exemple, transformer notre uranium en nucléaire avec quelles infrastructures et quelle matière grise?
      Comme disent certains: « quand tu parles, tais toi! »

  3. Fridelia dit :

    création de 300 emplois directs et 1 000 indirects.

  4. Meradie ndossi dit :

    Ali est vraiment l’homme Mme qu’il faut,l’homme de la situation

  5. Jean nzela dit :

    C’est une bonne nouvelle . Désormais on peut parquer plus d’un bateau dans notre port commercial .

  6. Okoss dit :

    @Jean Nzela,Meradie Aussi,Fridelia
    Une seule personne.Retourne raconter tes anneries dans Times Gabon
    Et pkoi changer de pseudo??

  7. Monvieux dit :

    Au griot Bassomba, ces engagementts avaient été pris par Ali lui même lors du sommet de l’union africaine au cours duquel il invitait tous les pays africains à ne plus exporter les matières premières , mais à les transformer sur place. Et il l’a repété plus d’une fois au Gabon. Si vous faites une impasse sur les discours mirobolants de votre champion, je vous invite à vous informer sinon ne venz pas faire de la figuration. Donc vous reconnaissez implicitement qu’Ali raconte des betises , car comment transformer les matières premières si les richesses humaines et technologiques ne sont pas au rendez vous. Merci de contribuer à discrediter votre propre champion. Mort de rire . Ignorance lorsque tu nous tiens.

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