L’État gabonais et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, le 15 décembre 2016, une convention de financement relative à la réhabilitation du chemin de fer Transgabonais pour un montant de 61 milliards de francs CFA.

Signature de la convention par les représentants des trois entités. © Gabonreview

 

Le ministre de l’Économie, de la Prospective, Régis Immongault, le directeur de l’Agence régionale AFD du Gabon et de Sao-Tomé-Et-Principe, ainsi que l’ambassadeur de France au Gabon, ont signé le 15 décembre dernier, une convention de prêt destinée à financer un projet structurant de modernisation des infrastructures dans le secteur des transports.

Cette convention qui s’inscrit dans le cadre des missions de soutien à la croissance économique et de lutte contre la pauvreté en Afrique, de l’AFD, vise à financer la réhabilitation des 710 km de chemin de fer Transgabonais. Il permettra de redresser la situation opérationnelle et financière de la Setrag, par le rétablissement du niveau de service de la ligne et de la qualité de gouvernance de cette société concessionnaire.

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«Nous savons aujourd’hui que plusieurs industries sont confrontées à ce problème de transport en tenant compte des difficultés au niveau du réseau routier. Avec cette réhabilitation, le chemin de fer pourra avoir un effet levier sur l’échange économique observé au niveau du territoire gabonais», a déclaré le ministre de l’Économie, de la Prospective, Régis Immongault.

La réhabilitation du Transgabonais permettra de renforcer à la fois la compétitivité de la Setrag et celle des exploitants miniers et forestiers dont le seul moyen d’exportation de la production est précisément le chemin de fer. La finalité de ce projet, dont le coût global est de 217 milliards de FCFA, est de rénover cet axe de communication et de transport entre la capitale, Libreville, et l’intérieur du pays, dans un souci de désenclavement et de développement du potentiel économique et minier national.

«Par ces financements concessionnels, la France soutien le Gabon dans la mise en œuvre d’une politique dynamique et volontaire d’infrastructures sociales ; les financement à long terme de l’AFD, assortis d’une période de grâce de plusieurs années et de taux d’intérêt particulièrement bas, constituent une réponse adaptée aux contraintes économiques actuelles», a affirmé l’ambassadeur de France, Dominique Renaux.

L’Agence française de développement, avec un total actuel d’engagement de 498 milliards de francs CFA, se positionne comme l’un des principaux partenaires au développement du Gabon.

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Sanguiliba dit :

    « L’Agence française de développement, avec un total actuel d’engagement de 498 milliards de francs CFA, se positionne comme l’un des principaux partenaires au développement du Gabon »

    Principaux apprivoiseurs des animaux du parc

  2. jean-jacques dit :

    Mais tous les jours on parle d’aide , mais cet argent va dasn les poches des ministres, ambassadeurs et directeurs. la population ne voit rien.

  3. Gonga Oxy dit :

    Et l’épargne du Transgabonais?

  4. jean-jacques dit :

    je me rappele à l’epoque que jacky etait PM le traim etait tombé en panne en pleine foret des abeilles, il passe à la TV il dit je demande la clemence des passagers s’ils peuvent pousser le traim.

  5. Jones dit :

    L’AFD accorde un prêt au Gabon pour que la france sorte son propre maganèse, son bois… C’est au Gabon de payer la note. Et d’où vient cet argent ? Des reserves imposées au Gabon à la banque de France pour une pseudo convertibilité du Fcfa. Finalement c’est la France qui est gagnante à 300%

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