Confronté à la recrudescence de divers actes d’incivisme de la part des populations de la capitale, les autorités municipales entendent sévir, et annonce la création d’une brigade spéciale dès le mois prochain.

L’Hôtel de ville de Libreville promet des sanctions pour les inciviques (illustration). © observers.france24.com/Douglas Ntoutoume

 

A Libreville, la gestion des ordures ménagères, tout comme la protection et l’entretien des espaces publics sont parmi les difficultés auxquelles sont confrontés les maires des six arrondissements de la commune depuis ces derniers mois. Certaines personnes semblent avoir pour mission de compliquer davantage la tâche des autorités municipales par des actes d’incivisme au quotidien. Mais dès février prochain, l’Hôtel de ville devrait reprendre la main. Destructeurs de biens publics et autres pollueurs pourraient rendre des comptes.

Bonaventure Nzigou Mamfoubi, le directeur général de l’Environnement à la mairie de Libreville. © Capture d’écran/Gabon 24

«A partir du mois de février, il n’y aura plus de tolérance. Nous allons passer à une deuxième phase : celle de la sanction. Il y aura, dans les prochains jours, la création d’une brigade de lutte contre l’insalubrité», a annoncé sur Gabon 24, Bonaventure Nzigou Mamfoubi, le directeur général de l’Environnement à la mairie de Libreville. La création de cette brigade municipale devrait être suivie de la mise en place d’une amende que la mairie veut plus dissuasive.

A l’Hôtel de ville, on dit mal comprendre que depuis ces derniers temps, «malgré les efforts du gouvernement et ceux de la mairie de Libreville des compatriotes se comportent de manière blâmable, en ayant des réflexes inciviques». Et les actes suscitant le plus le courroux des autorités municipales : «le jet des déchets à même le sol et le déversement des eaux usées (sur la voie publique), en dépit de toutes les campagnes de sensibilisation» faites par la mairie, avec la diffusion de spots sur de rares chaines de télévision nationales.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. CHARY dit :

    Pas d’éducation des populations, ni d’annonces informatives, campagnes de pub, apprentissage au tri des ordures, mise a disposition des supports utiles, 10 bacs a ordures pour 1000 habitants a LBV!!! pas de régularité des ramassages, etc; mais, hélas, plutôt une organisation calamiteuse de l’enlèvement des déchets dans Libreville, qui est devenu une ville-poubelle, et au lieu de se mettre au travail, que fait l’état d’ ali bongo ? Il nie sa responsabilité dans ce fiasco (en rejetant la faute sur les populations) en bon démagogue, et…en profite pour rajouter une couche de répression ??? quel pays???

  2. diogene dit :

    Le port d’Owendo peut produire des tonnes de poussières nocives tous les jours, ce sont les pauvres qui ne savent pas mettre leurs ordures dans les bacs virtuels…
    Restez à dormir dans vos bureaux (premiers, deuxièmes, etc…), votre seule présence est une pollution dans notre ville.

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