A la suite de l’incendie de l’Assemblée nationale survenu le 31 août dernier, le président de la République a promis de faire la lumière sur cet évènement lié à la contestation populaire de sa réélection.

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Rendu sur le site de l’Assemblée nationale le 1er septembre, pour constater l’ampleur des dégâts, Ali Bongo s’est dit «stupéfait devant la déraison (et) les sentiments bestiaux» ayant conduit à l’incendie de la basse chambre du parlement. S’il a annoncé de faire toute la lumière sur les véritables raisons de l’incendie, le président de la République a semblé avoir une idée précise sur les instigateurs. «Le palais Léon Mba, c’est la maison du peuple. Et voilà que des personnes qui prétendent diriger ce même peuple commencent par briser un symbole qui est très fort dans tout pays», a-t-il déclaré. Au sein du gouvernement, l’on s’accorde déjà à rejeter la responsabilité sur les leaders de l’opposition, en tête desquels Jean Ping.

«Comment peut-on dire que l’on prétend avoir les intérêts du peuple à cœur quand on se livre à des saccages  comme ceux-là, qui ont coûté des efforts au peuple, au contribuable gabonais, et qui vont encore coûter pour remettre ce bâtiment en état de fonctionner ?», s’est interrogé Ali Bongo. Ce dernier a estimé par ailleurs qu’il n’existe pas de lien entre la contestation d’une élection politique et «la destruction de la maison des Gabonais». Affirmant que «la violence n’amène à rien», il a indiqué qu’il existe des institutions dédiées à la résolution des litiges électoraux. Toutefois, il est à rappeler que l’incendie de l’Assemblée nationale est survenu au court de la manifestation de milliers Gabonais peu après l’annonce des résultats officiels du scrutin présidentiel du 27 août 2016, donnant vainqueur le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) devant Jean Ping, candidat consensuel de l’opposition.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Gaboma dit :

    Quand les ténèbres règnes sur une nation, n’importe quel être immoral: menteur, voleur, tricheur fraudeur, assassin peut donner des leçons de moral mais ses mots n’ont plus d’influence ou de porté que la violence physique qu’il dont il sait faire preuve pour réprimer toute contestation légitime. Un chef qui a pour principaux langages politiques et capacité pour convaincre, l’argent et les postes pour l’achat des conscience et la violence pour ceux qui ne veulent pas fermer les yeux sur ses insuffisances n’est pas un leader. Car un leader c’est celui qui est capable de convaincre par ses seuls mots, par ses actes en faveur de la communauté, un leader c’est celui qui a la capacité de transformer la vie de ses semblables plus qu’il ne se sert d’eux et des moyens mis à sa disposition pour ses propres intérêts.

  2. Gaboma dit :

    Quand les ténèbres règnent sur une nation, n’importe quel être immoral: menteur, voleur, tricheur fraudeur, assassin peut donner des leçons de moral à des dignes citoyens mais ses mots n’ont pas plus d’influence ou de porté que la violence physique dont il sait faire preuve pour réprimer toute contestation légitime. Un chef qui a pour principaux arguments pour convaincre, l’argent et les postes pour l’achat des consciences et la violence pour ceux qui ne veulent pas fermer les yeux sur ses insuffisances n’est pas un leader. Car un leader c’est celui qui est capable de convaincre par ses seuls mots, par ses actes en faveur de la communauté, un leader c’est celui qui a la capacité de transformer la vie de ses semblables plus qu’il ne se sert d’eux et des moyens mis à sa disposition pour ses propres intérêts et ses appetits.

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