La direction générale de la Documentation et de l’Immigration (DGDI) a annoncé avoir récemment appréhendé un groupe de 48 immigrés clandestins sur l’île Coniquet, en plus de deux membres du réseau de passeurs.

Clandestins interceptés en mer (image à titre d’illustration). © lefigaro.fr

Clandestins interceptés en mer (image à titre d’illustration). © lefigaro.fr

 

Comme de nombreux pays dans le monde, notamment en Europe, le Gabon fait partie des destinations des migrants Africains. La conjoncture économique mondiale et les troubles enregistrés dans certains pays ont contribué à l’explosion de l’immigration clandestine. Ces derniers mois, la direction générale de la Documentation et de l’Immigration (DGDI) semble avoir beaucoup de travail. Après les opérations de juin dernier, qui ont permis d’appréhender 150 clandestins au nord du Cap Estérias, suivies du rapatriement de près de 900 sans-papiers entre juin et août de l’année en cours, un nouveau groupe d’immigrés clandestins a récemment été intercepté, au large de l’île Coniquet. Les hommes de Célestin Embinga ont mis la main sur 48 personnes, dont 38 Togolais, quatre Béninois, trois Nigérians, deux Ivoiriens et un Burkinabé, âgés de 15 à 50 ans.

Appréhendés le 30 août dernier sur l’île après y avoir été débarqués par des passeurs, ces personnes affirment avoir quitté le Togo le 16 juin dernier pour Calabar au Nigéria, avant de rallier le Gabon. A en croire leurs dires, relayés par l’Agence gabonaise de presse (AGP), pour arriver au Gabon, le deal était plutôt bien rodé : «Chaque femme a remis aux passeurs la somme de 300.000 francs. Les hommes quant à eux, donnaient 400.000 francs. Tous ceux qui ne disposaient pas d’espèces pour se payer une place dans la pirogue ont accepté de travailler pour certaines familles d’accueil durant un an. Au terme de cette période, ils devraient s’acquitter d’une somme totale de 1.400.000 francs, à verser aux passeurs». Sauf qu’à destination, rien ne s’est passé comme prévu. Confronté à la vigilance des agents de la DGDI, les clandestins, incapables de poursuivre leur périple jusqu’à Libreville, ont été contraints d’attendre sur l’île Coniquet une semaine durant, se nourrissant de «gari et d’eau salée» que les passeurs leur apportaient nuitamment.

La DGDI qui s’est félicitée du travail de ses agents, qui ont finalement mis la main sur 10 hommes et 38 femmes, a annoncé avoir mis aux arrêts les deux passeurs chargés de ravitailler le groupe de clandestins, non sans promettre qu’une enquête permettra de démanteler ce réseau.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. okoura dit :

    Que viennent ils chercher encore au Gabon, ne lisent ils pas jeune afrique pour savoir que les Gabonais sont xénophobes et racistes? Ils n’ont qu’à rester chez eux, on accepte d’être racistes et xénophobes

  2. Cassandre de Troie dit :

    Dieu! Pourquoi interdire à ceux là de venir alors que partout, dans des villes, dans la forêt des Abeilles, il y a des masses et des masses d’immigrés pas du tout clandestins? Pourquoi s’en prendre à ceux là alors que les Instances supérieures du pays sont aux mains des étrangers, entrés parfois par le même chemin? Pourquoi leur interdire d’accoster au Paradis équatorial alors que celui qui dirige ce paradis a dit qu’ici on ne doit plus utiliser ce mot »étranger »? Et puis, si ce sont des béninois, c’est logiquement qu’ils viennent ici, puisque c’est leur protectorat.

  3. Nicolas dit :

    Le gabon est un pays accueillant , et non xénophobe

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