Doter l’institution d’une stratégie et un plan d’action global en vue de la redynamiser, tel est l’objet de la 16e session ordinaire du Conseil d’administration et de l’assemblée générale de l’Institut africain d’informatique (IAI) qui s’ouvre ce 17 juillet 2017 à Libreville

Le conseil d’administration de l’Institut africain d’informatique, se réunit du 17 au 18 juillet 2017, à Libreville. © Gabonreview

 

Le conseil d’administration de l’Institut africain d’informatique (IAI) se réunit du 17 au 18 juillet 2017, à Libreville. Il s’agira pour les administrateurs de parvenir à adopter dans la forme et dans le fond, l’ensemble des propositions et recommandations auxquelles est parvenue la réunion du comité d’experts de l’IAI du  12 juillet.

Repartis en deux commissions, la «juridique» et la «restructuration», ces experts ont planché sur la gouvernance de la structure; l’adaptation de l’offre de formation et de service aux besoins réels et exigences des clients ; ainsi que sur la mise en place d’un mécanisme de financement plus fiable. «L’objectif principal du Comité d’experts était de finaliser le projet de restructuration de l’IAI, initié lors du précédent Conseil d’administration et de proposer un projet de révision des textes statutaires, le tout en conformité avec l’évolution technologique et la diffusion de l’outil informatique dans ses Etats membres», a précisé l’administrateur délégué du Bénin, Jean de Dieu Gbenoutin Bade.

Durant deux jours, les administrateurs de l’IAI auront à se prononcer sur l’adoption ou non du plan Marshal pour IAI; du plan d’orientation stratégique, d’un modèle économique et d’un plan de gouvernance institutionnelle. Ils devront également examiner les propositions de solutions juridiques sur l’accord de siège, sur les textes portant création de l’IAI, les statuts de l’IAI, le règlement intérieur, le statut du personnel comportant le statut particulier du corps enseignant de l’IAI.

‹‹Nos Etats ont des besoins du point de vue numérique, informatique et technologique. Il est donc souhaitable que l’IAI soit une institution avangardiste pour pouvoir répondre à ces principaux besoins. C’est cela qui fait que nous ne pouvons pas rester sur nos lauriers. Les travaux que nous initions depuis un certain temps sont destinés à donner beaucoup plus de rayonnement à l’IAI››, a assuré Jean de Dieu Gbenoutin Bade.

Créé en 1971 à Fort-Lamy (actuel Ndjamena, la capitale du Tchad) par onze Etats, l’Institut africain d’informatique (IAI) a été  l’un des fleurons de la formation des cadres dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Mais comme toutes les autres institutions basées sur le modèle de contribution des Etats, l’IAI a rencontré des difficultés. Des problèmes qui exigent une réforme de l’institution afin de lui insuffler une nouvelle dynamique.

 
GR
 

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