N’ayant obtenu aucune réponse suite au préavis de grève déposée le 15 février, les enseignants de l’Institut africain d’informatique (IAI) ont entamé le 20 février 2018 une grève illimitée.

Les enseignants de l’IAI ont suspendu le 20 février dernier, toute activité pédagogique et académique. © D.R.

 

Les enseignants de l’Institut africain d’informatique(IAI) ont suspendu le 20 février, toute activité académique et ce, dans tous les cycles de formation. Ils protestent contre le non-paiement de sept mois de salaire. Lancée pour une durée illimitée la grève ne sera levée qu’après la satisfaction compète de toutes leurs revendications.

Selon le délégué adjoint des enseignants, Roger Noussi, ce débrayage après des «sacrifices et conciliation» consentis par les enseignants permanents depuis le 23 octobre 2017, serait consécutif aux conditions sociales extrêmement difficiles, aux arriérés de salaire, et à l’indifférence de la direction générale face aux préoccupations son personnel.

Les enseignants de l’IAI ont suspendu le 20 février dernier, toute activité pédagogique et académique. © D.R.

«15 mois après l’installation de la nouvelle direction, le constat d’échec est patent : l’année académique 2016-2017, démarrée en octobre 2016 n’est toujours pas bouclée, aucune perspective pour le démarrage de l’année académique 2017-2018, sept mois d’arriérés de salaire pour le personnel, affirme-t-il.

Selon les enseignant, « tous les canaux pédagogiques sont foulés aux pieds, le non-respect des textes réglementaires, des décisions du Conseil d’administration et des règles élémentaires de droits est criard ». Par ailleurs «l’intimidation, le mensonge, la gabegie, le clientélisme et le favoritisme sont érigés en stratégies de gestion».

Pour reprendre les cours, les enseignants revendiquent, entre autres, l’arrêt des mesures d’annulation et de manipulation de la situation contractuelle de certains de leurs collègues, l’application des résolutions et des recommandations du dernier conseil d’administration concernant l’apurement des dettes vis-à-vis du personnel.

Ils réclament également un traitement approprié et digne pour ceux de leurs collègues ayant atteint l’âge de la retraite, le réajustement des déclarations des conditions sociales en accord avec les statuts et code du travail. La publication du bilan financier de l’année académique 2016-2017 et le budget de l’IAI pour l’année académique 2017-2018, le paiement intégral des arriérés de salaire et primes dues, font également partie des revendications du corps professoral.

S’ils estiment excédés par « l’indifférence de la direction générale », les enseignants de l’IAI assurent qu’ils restent ouverts à toutes négociations qui permettront de ramener la sérénité au sein de cet établissement.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. gaboma dit :

    Plus rien ne marche dans le pays d’Ibubu. Tout cela n’est pas du fait de la crise économique mais d’un homme qui s’est imposé violemment à la tête du pays contre la volonté de son peuple et qui prive le Gabon de l’essentiel du soutien extérieur dont à besoin tout pays en voie de développement surtout en tant de crise. D’autant plus que l’arrogant perroquet national Bilié Bi Nzé a crier haut et fort que le Gabon n’a besoin d’aucune aide extérieure pour fonctionner normalement, alors qu’ils ne font qu’endêter davantage ce pays pour 0 résultat.

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