Dans le cadre de la campagne d’assainissement lancée il y a plus d’un mois, 28 établissements scolaires primaires et secondaires des communes de Libreville, Akanda et d’Owendo ont vu leurs installations sanitaires rénovées ou réhabilitées. Elles ont officiellement été livrées aux responsables d’établissements, ce vendredi 10 novembre.

Ghislain Bingangoye et Pépécy Ogouliguende en présence de la directrice de l’école publique de Sibang 1, le 10 novembre 2017. © Gabonreview

 

Dégradées et laissées dans un piteux état depuis des mois voire des années, de nouvelles installations sanitaires ont été officiellement livrées, vendredi 10 novembre, dans 28 établissements scolaires primaires et secondaires des communes de Libreville, Akanda et d’Owendo. Les travaux, confiés à une quinzaine de PME locales à la suite d’un appel d’offres lancé, le 11 septembre dernier par la direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP), ont duré plus d’un mois. Ceux-ci entraient dans le cadre de la première phase de la campagne d’assainissement initiée en collaboration avec le ministère de l’Education nationale.

Remise des outils et produits de nettoyage, et vue des sanitaires rénovés. © Gabonreview

Au gouvernement, on ne nie pas l’importance de l’initiative qui, a indiqué Ghislain Bingangoye, visait «l’amélioration des conditions de vie des enseignants et des apprenants». «C’est un projet qui nous tenait à cœur, d’autant qu’il était d’intérêt général», a ajouté le représentant du ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, non sans répondre à l’avance à d’éventuelles critiques. «A ceux que cela peut faire rire que l’on s’occupe des lieux d’aisance, nous les invitons à voir dans quel état ces lieux étaient, et les risques sanitaires encourus par les apprenants qui sont nos enfants.»

S’il s’est satisfait du rendu des travaux effectués dans les différents établissements visités, à l’instar de l’école publique de Sibang 1 et l’école publique du Bas de Gué-Gué, le conseiller de Jean-Fidèle Otandault a précisé que la réussite de cette première phase de la campagne répond également à une exigence du président de la République : «faire mieux avec peu», dans le cadre de l’optimisation des dépenses.

«C’est un problème de santé publique que le projet d’hygiène scolaire vient de résoudre», a estimé Pépécy Ogouliguende, en remettant officiellement les clés des sanitaires aux différents responsables d’établissements. Le numéro 2 de la DGBFIP n’a pas manqué de souligner le «fort impact social» dudit projet qui, selon elle, aura des bénéfices sur l’assiduité et les résultats des élèves. «Etant en meilleure santé, le taux d’absentéisme des élèves est réduit et leurs résultats scolaires satisfaisants. La réponse à ce problème impacte réellement, non seulement sur la question de la scolarisation des jeunes filles qui évoluent dorénavant dans un environnement sain, mais aussi sur le travail des enseignants qui se trouve plus facile et productif», a expliqué la DGA 2, tout en invitant les enseignants et élèves à prendre soin des installations rénovées ou réhabilitées.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. romarique dit :

    ahah n’importe quoi, allez donc voir par exemple au CES Avorbam, meme pas honte !

  2. Alain Christian dit :

    Gabonreview:Pouvez-vous nous procurer la liste des 28 établissements concernés et bénéficiaires de ce projet? Il ne me parait pas anodin de vérifier les déclarations à la presse avec les faits. A ce moment, l’information sera complète. Merci.

  3. Milangmissi dit :

    Près d’un mois après la rentrée on a de la chance. Depuis la rentrée les faisant leurs besoins dans l’herbe?

  4. RG dit :

    Pauvre Gabon on est au 21 ieme siècle et on fait de publicité pour l’inauguration de chiottes Quelle honte !!

  5. RG dit :

    On voit dans quel état est le pays: manque d’eau manque d’électricité, écoles et universités délabrés manque de moyens pour étudier, routes pourries vie chère taux de chomage élevé plus d’argent dans les caisses et j’en passe.
    Et après on vient parader a l’ONU
    Question: qu’on fait les politiques ces 50 dernières années pour en arriver là ?

  6. Allo241 dit :

    Il n’est jamais trop tard pour bien faire,gouvernement et citoyens doivent mettre la main à la pâte.

  7. makaya dit :

    Bigangoye vous êtes forts pour jouer les bling bling déhors et que faites vous des 3 mois des salaires impayés des agents de la CPPF? Ces agents doivent mourir et leurs familles avec parce qu’ils ont choisi de servir l’Etat? Les retraités sont régulièrement payés, mais pas les agents qui calculent ces pensions? Dieu vous voit!

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