En vue de maintenir la «sérénité économique» des partenaires internationaux du Gabon, le ministre du Pétrole a démenti, le 15 février dernier à Libreville, une série d’«allégations mensongères et non vérifiées» d’Africa Intelligence sur certains dossiers dans le secteur des hydrocarbures.

Le ministre du Pétrole, Pascal Houangni Ambouroue. © Gabonreview.com

 

A la faveur d’une sortie, le 15 février dernier à Libreville, le ministre du Pétrole a réagi à la dernière livraison d’Africa Intelligence. Selon Pascal Houangni Ambouroue, ce site d’information a distillé de fausses informations sur certains dossiers, notamment le rachat de Maurel & Prom par l’Indonésien Pertamina, la crise à Halliburton et les tensions nées de cessions des actifs de Shell Gabon à l’Américain Carlyle International.

«A la lecture de ces articles, l’administration note avec étonnement le caractère dénaturé de ces informations, toutes choses qui témoignent d’une analyse approximative de ces dossiers aux enjeux importants pour le Gabon», a recadré le ministre du Pétrole, relayé par L’union. «Aussi, cette énième manœuvre témoigne-t-elle de la vaste opération de déstabilisation ciblée et orchestrée par certains groupuscules au Gabon comme à l’extérieur», a poursuivi Pascal Houangni Ambouroue.

«Africa Intelligence» avait rapporté dans ses colonnes que le rachat de Maurel & Prom, par le repreneur indonésien, avait été «prétendument» bloqué par la présidence de la République. Le ministre du pétrole a livré sa version des faits, soulignant que «les négociations ont été menées conformément aux traités internationaux et au droit gabonais».

Pour Pascal Houangni Ambouroue, il apparaît évident que ces informations visaient un objectif précis : «Tout ceci est fait dans l’optique de détourner l’attention de l’opinion publique, de créer une rumeur tendant à faire croire que le Gabon n’attire plus aucun industriel, ou se comporterait comme une République bananière ne respectant pas les accords internationaux».

Face à cette série d’«allégations mensongères et non vérifiées», le ministre du Pétrole a invité les médias nationaux et internationaux à plus de perspicacité dans le traitement des informations. Il a par ailleurs annoncé qu’il engagera les procédures nécessaires à la préservation du secteur pétrolier, des informations confidentielles appartenant au Gabon. Deux facteurs qui garantiraient ainsi la «sérénité économique» des partenaires internationaux du Gabon.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    Préservons mieux les informations confidentielles, c’est clair comme du brut…
    Ce secteur, qui depuis si longtemps est opaque, objet de fantasmes, et dont les sommes astronomiques attirent les convoitises les plus basses, souffre justement du manque de transparence. L’entourer de secret est suspect, voire nuisible.
    Mais le bongoland, comme un soudard, ne vit que de rapines.

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