L’ancien Premier ministre a annoncé, le 24 mars à Libreville, la création d’une organisation humanitaire : le Mouvement citoyen pour une République solidaire (Mocyres). 

L’ancien Premier ministre a lancé son organisation humanitaire. © news.alibreville.com

 

Alors que les followers et autres partisans de Jean Eyeghe Ndong, s’attendaient à une annonce choc lors de sa conférence de presse, le 24 mars dernier à Libreville, il n’en a été rien. En effet, l’ancien Premier ministre a simplement annoncé la création d’une organisation humanitaire : le Mouvement citoyen pour une République solidaire (Mocyres).

«C’est un mouvement et non un parti politique», a précisé Jean Eyeghe Ndong. «Le Mouvement citoyen pour une République solidaire n’est ni à gauche, ni à droite, pas même au centre (…) C’est un mouvement entièrement indépendant car, les actes de solidarité que le mouvement est appelé à poser ne doivent pas bénéficier seulement aux Gabonais d’un camp. On ne doit pas choisir les Gabonais qui votent pour la majorité ou ceux qui vote pour l’opposition. Non», a poursuivi le sénateur du 2e arrondissement de Libreville.

L’ancien Premier ministre est par ailleurs revenu sur le choix de création d’un mouvement humanitaire, en lieu et place d’un parti politique. «La loi de ce pays ne me permet pas de créer un parti politique ni d’adhérer à un autre», a déclaré Jean Eyegue Ndong, expliquant qu’un élu indépendant ne peut ni adhérer à un parti ni créer un parti durant son mandat. En effet, ce dernier a été élu sénateur en qualité d’indépendant, du fait qu’au moment de cette élection, l’Union nationale, parti auquel il appartenait alors, était interdit. Dans le cas de figure ici en question, il avait ainsi le choix de démissionner pour créer son parti, ou conserver son mandat actuel.

S’il a maintes fois insisté sur le caractère apolitique de son mouvement, Jean Eyeghe Ndong a cependant réaffirmé sa proximité avec Jean Ping, qu’il considère toujours comme le président élu de la dernière élection présidentielle. Par ailleurs, à l’instar Jean Ping, le président du Mocyres a affirmé qu’il ne participera pas non plus au dialogue national, dont les travaux démarrent le 28 mars prochain à Libreville.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. albertbonga dit :

    Quand on est journaliste ou que l’on se prétend comme tel, il ne faut pas confondre les termes et enrichir son vocabulaire.
    « Humanitaire » n’a rien à voir avec « solidarité ». Ce ne sont pas les mêmes concepts tant d’un point de vue sociétal que social.
    Le titre de cet entrefilet est inadéquat et induit donc vos lecteurs en erreur.

  2. Gerrie dit :

    I thought I’d have to read a book for a dirscveoy like this!

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