Après l’élaboration d’indicateurs RSPO nationaux dans le domaine de l’huile de palme, l’opinion nationale et internationale est appelée à se prononcer sur la pertinence de ces outils d’évaluation.

© huiledepalmedurable.org/shutterstock

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Après le développement des premières plantations industrielles dans les années 1970, le Gabon souhaite désormais atteindre une production nationale «d’huile de palme durable», c’est-à-dire écologiquement et socialement responsable et économiquement viable. Et ce grâce à l’adoption et à l’utilisation des meilleures pratiques reconnues. Dans cette optique, le pays souhaite s’arrimer aux standards du Roundtable for sustainable palm oil (RSPO, Table ronde pour une huile de palme durable), une plateforme des acteurs parties prenantes du secteur huile de palme au niveau mondial. Cette dernière a été créée pour définir comme standards internationaux des pratiques agriculturales susceptibles de réduire les impacts négatifs et de renforcer les effets positifs de la filière, conduisant ainsi à la production d’une huile de palme dite durable.

Pour permettre la certification de l’huile de palme au Gabon, les membres RSPO présents au Gabon (Olam, Siat, ZSL et WWF) se sont engagés en 2012 dans un processus d’interprétation nationale des principes et critères RSPO devant mener à la définition d’indicateurs RSPO nationaux, adaptés au contexte national gabonais. Un processus amorcé en 2012 avec une revue juridique et institutionnelle de la filière, menée d’avril à mai de ladite année, à travers des consultations de spécialistes du droit gabonais, et qui a permis un examen juridique systématique de chacun des critères RSPO. Cette revue a ensuite été examinée par les membres de RSPO en collaboration avec les services gouvernementaux en charge de l’environnement et de l’agriculture.

Les 6 et 7 juin 2012 ensuite, un atelier RSPO («RSPO roadshow») a été organisé afin de pallier le manque de compréhension des questions liées à la production de l’huile de palme et du processus de certification selon les standards RSPO. Une rencontre qui avait été facilitée par Proforest, un cabinet conseil agréé par le secrétariat du RSPO. Le RSPO roadshow a ainsi constitué une plate-forme pour la participation de tous les acteurs concernés dans un processus de travail en commun. Cette dernière a donc abouti à la présentation et discussion de l’examen juridique pour l’interprétation nationale des principes et critères RSPO ; la constitution de quatre groupes de travail techniques chargés de travailler sur chaque principe thématique et ses critères : Hautes valeurs de conservation, pesticides et meilleures pratiques agricoles, les droits fonciers et droits traditionnels, la santé, la sécurité et le droit du travail.

Après deux ans de travail, les différents groupes thématiques ont défini, discuté et validé les indicateurs RSPO nationaux. Conformément aux orientations et procédures du RSPO, une consultation publique d’une durée minimale de 60 jours est requise pour permettre au public national, régional et international de porter ses avis, jugements, observations et commentaires sur ces indicateurs nationaux. D’où l’appel des membres du RSPO installés au Gabon, qui invitent le public à consulter ce travail afin de se prononcer librement et de façon impartiale sur la pertinence de ces différents indicateurs.

A l’heure actuelle, le secteur est représenté au Gabon par la Société d’investissement pour l’agriculture tropicale (Siat), qui a acquis et modernisé toutes les anciennes plantations industrielles et les installations de traitement d’Agro Gabon. Le second opérateur est Olam, qui développe quant à elle de nouvelles plantations dans le cadre d’une joint-venture avec le gouvernement gabonais. Les deux sociétés, membres du RSPO, se sont engagées à mettre en œuvre les standards RSPO afin d’obtenir la certification RSPO au Gabon.

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Pour télécharger le version complète du rapport, cliquez ICI.

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GR
 

1 Commentaire

  1. Talya dit :

    On arrive dans l’émergence

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