Dix mois après son inauguration, l’usine Olam Palm Mouila remplit pleinement son rôle dans le processus de transformation de l’huile de palme d’Olam Gabon. Avec une capacité de traitement de 90 tonnes de régimes de noix de palme par heure, Olam Palm Mouila ravitaille la raffinerie de Lambaréné en huile de palme brute.

Vue de l’usine Olam Palm Mouila, le 23 janvier 2017. © Gabonreview

 

Inaugurée en avril 2017, l’usine Olam Palm Mouila, dans la province de la Ngounié, fait son bonhomme de chemin. 10 mois après, l’usine fonctionne-t-elle normalement ? Oui, à en croire les responsables du site. Même si beaucoup reste encore à faire pour un fonctionnement optimal du site. Actuellement, en effet, l’usine traite 45 tonnes de régimes de fruits de palmiers frais par heure. Alors que sa capacité de traitement est estimée à 90 tonnes.

Leslie Ricarda Ndembi Mombo face aux journalistes. Et, des moments du processus de transformation. © Gabonreview

En attendant cet horizon, Olam Gabon a édifié l’opinion sur le processus de transformation de l’huile de palme. «Nous recevons la matière première de la plantation qui est pesée au pont bascule où l’on obtient un premier tonnage», a expliqué l’assistante manager QHSE de l’usine, le 23 janvier sur le site. «Après le passage du camion au quai de déchargement, celui-repasse par le pont bascule. De là nous, nous avons la quantité réelle de la cargaison en soustrayant la masse du camion chargé de celle du camion vide», a poursuivi Leslie Ricarda Ndembi Mombo.

Passé cette étape, il y a un contrôle qualité qui se fait au niveau de la plateforme. «Une équipe est là pour contrôler le seuil de maturité parce que tous ces critères ont un impact sur l’huile que nous produisons», a indiqué l’assistante manager. S’agissant de l’étape suivante, les noix de palme sont envoyées dans un stérilisateur avec un temps de cuisson de 90 minutes. Juste après, ce qui est obtenu est envoyé au treshing, système de séparation entre les rafes et les fruits.

De là, les fruits suivront un autre processus en allant à la presse. «Après pressage, nous obtenons le jus brut qui va subir plusieurs transformations. Il sera notamment tamisé. Nous allons enlever tout ce qui est impureté, nous ne garderons que l’huile qui va être réchauffée. L’huile obtenu sera soumis un processus de purification, avant d’être expédié dans une autre usine pour raffinage», a détaillé Leslie Ricarda Ndembi Mombo. Il s’agit de l’usine de Lambaréné, dont la production actuelle est de 45 tonnes d’huile de palme par jour.

L’huile de palme brute y est raffinée en plusieurs étapes : décoloration, filtration, désodorisation, nouvelle filtration puis cristallisation, notamment. «Les quantités non traitées localement sont envoyées à l’international», souligné l’assistante manager.

Cette dernière a du reste révélé que les rafes issues du processus de transformation sont envoyés en plantation pour épandage. «Cela est utilisé comme engrais, notamment. Nous avons également des fibres et des coques qui sont envoyé dans une chaudière pour la production d’énergie. Nous avons un système de zéro déchet sur le site», a conclu Leslie Ricarda Ndembi Mombo.

Selon Olam, une journée est suffisante pour passer de l’huile de palme brute aux produits phares d’Olam Palm Gabon, conditionnés et prêts à être vendus. A ce jour, l’usine de Mouila n’a enregistré aucun accident depuis le lancement de ses activités. Le site compte 45 employés composant le staff et équipe de production.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. abdelkurt dit :

    Huile de palme culture controversée anti-écologique, exploitation et destruction de la terre Gabonaise, au profit exclusif et entre les mains de la finance internationale Singapourienne avec le concours… et en échange des Royalties versés… pour quelques emplois de misère.
    La terre Gabonaise n’appartient pas à Bongo, et doit être partagée et répartie aux petits exploitants Gabonais d’une agriculture de proximité et raisonnée.

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