La société chinoise a été choisie pour les travaux de construction du réseau de télécommunication en fibre optique entre le Congo et le Gabon. D’un montant de 12,14 milliards de francs CFA, les travaux dureront seize mois.

© agenceecofin.com
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Le fournisseur chinois de solutions dans le secteur des technologies de l’information et de la communication a, à l’issue de l’examen d’offres de services relatives à l’installation du tronçon de fibre optique qui reliera le Congo au Gabon, obtenu le marché pour l’exécution du projet inscrit dans le cadre du «Central african backbone communication infrastructure and technology Congo (CAB CIT-CG)».

Ce contrat d’une valeur de plus de 12,14 milliards, exactement 12 141 702 048 de francs (près de 23 millions de dollars), a été cosigné le 12 décembre dernier à Brazzaville par le représentant de Huawei International, Zhang Cheng Miao, et le coordonnateur du CAB CIT CG composante Congo, Luc Missidimbazi. Ces sceaux ouvrent ainsi la voie aux travaux qui débuteront le 22 décembre prochain pour une durée de 16 mois. « Nous souhaitons vivement que l’exécution de cet ouvrage soit faite dans les temps, et de qualité irréprochable », a déclaré Luc Missidimbazi.

Selon le coordonnateur du projet, Huawei International a été choisi parmi les six entreprises en compétition, sur la base des termes de référence et également de son expérience dans le déploiement des réseaux à haut débit. Les autres entreprises étaient Bouygues Energies et Service Congo, China Communication Service International (CCSI), CMEC, Infracom-Marais et Cofely Inéo-Gde Suez.

Le réseau en fibre optique monomode de type G655 long de 550 km, cofinancé par la Banque mondiale et les gouvernements concernés, sera construit sur les emprises du chemin de fer Congo-océan et traversera les localités de Pointe-Noire, Bilinga, Dolisie, Mont-Mbelo, Makabana, Mossendjo et Mbinda.

Le projet CAB CIT-CG vise à promouvoir les technologies de l’information et de la communication (TIC) à travers une mise à disposition d’internet à coût raisonnable et à accroître la connectivité entre les deux États voisins de la sous-région d’Afrique centrale. D’envergure sous régionale, il permettra le développement des échanges entre le Congo et le Gabon et une interconnexion des réseaux en fibre optique pour une meilleure intégration de la sous-région d’Afrique centrale. Au niveau du pays, il va permettre le développement des localités situées le long du réseau et contribuer à la modernisation du système opérationnel du Chemin de fer Congo-océan (CFCO).

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. SANKARA dit :

    Enfin une bonne nouvelle. Elles sont tellement rares (en matière d’intégration) dans les pays de la cemac

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