Après Libreville où elle dispose déjà d’une structure hôtelière, cette ancienne cadre de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a décidé de poursuivre l’aventure à Bitam, au nord du pays, sa ville natale.

Vue de l’hôtel, le 3 décembre 2016 à Bitam. © Gabonreview

Vue de l’hôtel, le 3 décembre 2016 à Bitam. © Gabonreview

 

Ancienne cadre de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), où elle a exercé 23 ans durant, Brigitte Ella Ovono a assuré sa retraite en se lançant dans l’hôtellerie. Après Libreville où elle dispose déjà d’une structure hôtelière, l’entrepreneur a décidé de poursuivre l’aventure à Bitam, au nord du pays, sa ville natale.

L’occasion pour la promotrice de revenir sur ses débuts avec ce secteur d’activités. «J’ai démarré l’activité avec sept chambres faisant office de cantine scolaire, au sein de laquelle j’étais en même temps servante et cuisinière», a-t-elle confié.

Brigitte Ella Ovono au milieu de ses fils et quelques plans de l’hôtel. © Gabonreview

Brigitte Ella Ovono au milieu de ses fils et quelques plans de l’hôtel. © Gabonreview

«C’est de cette expérience qu’est née ma première structure hôtelière à Libreville. Elle a été érigée juste à côté de cette cantine scolaire, au quartier Charbonnages, avec une capacité de 43 chambres, une salle de conférence, un restaurant-bar, un parking, etc.», a ajouté Brigitte Ella Ovono.

A Bitam, le nouvel établissement à l’architecture original est doté de 18 chambres grand luxe et d’une suite VIP, notamment. Si les travaux sont encore en cours, toute porte à croire que l’établissement sera fin prêt pour la prochaine Coupe d’ Afrique des nations (Can).

«C’est une belle occasion pour nous les hôteliers. Car de tels évènements ne courent pas les rues. Nous allons donc profiter de l’affluence que va générer cet événement pour rentabiliser nos investissements», a confié Brigitte Ella Ovono. Si la Can 2017 sera indubitablement un beau tremplin pour sa structure, la promotrice entend cependant mettre un accent particulier sur la principale offre de sa structure bitamoise : la salle des fêtes.

«Ce n’est pas tant l’hôtel qui est mis en avant mais la salle des fêtes, ou encore salle évènementielle, dédiée essentiellement aux mariages et autres manifestations à caractère évènementiel», a-t-elle précisé.

Si tout laisse croire qu’après Bitam, la quinquagénaire s’installera dans une nouvelle province, il n’en est rien. Ou du moins, elle ne sera plus de l’aventure. «Je laisse le soin à mes enfants de poursuivre cette belle aventure. D’autant que ce sont eux qui gèrent désormais la structure de Libreville. Ici, à Bitam, c’est un peu la fin de  parcours à moi. J’ai besoin de me reposer», a affirmé Brigitte Ella Ovono.

Jouissant désormais d’une expérience considérable dans son secteur d’activités, Brigitte Ella Ovono n’a pas manqué de donner quelques conseils à ceux qui aimeraient embrasser sa voie. «Beaucoup de ceux qui se lancent dans des activités génératrices de revenus, veulent tout de suite du profit», a-t-elle déploré. «Or dans cette activité, il faut être extrêmement patient. Le plus dur c’est d’avoir les infrastructures. Passé cette étape, le reste se fera de lui-même. Les profits seront générés tôt ou tard : encore une fois, le plus important c’est l’immobilier», a conseillé Brigitte Ella Ovono. Vu sous cet angle, elle semble avoir atteint son pari : marquer sa ville natale d’une trace indélébile.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. jean-jacques dit :

    Voila les voleurs de ce pays on parle seulement des politiciens ou de la famille Bongo. avec quel salaire pour qu’elle puisse construire des tels hotels et surtout quand on connait l’enchereté des materiaux de cosntruction.

  2. larepublique dit :

    Jeans jeans tu étonné? C’est le régime en place que tu défends tous les jours

  3. Mengang B-2 dit :

    Ayez un peu de recul quand vous jugez les autres,chers lecteurs. Cette dame est bien partie de rien. Quand vous consultez les brochures de la BGD, Mme Brigitte Ella Ovono est citée comme une référence, comme un exemple de réussite grâce aux prêts qu’elle a contractés auprès de ladite banque.
    La traiter comme « voleurs de ce pays » est faire insulte à son esprit d’entrepreneur et à la détermination dans les affaires, toutes choses qui manquent aux Gabonais.

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