L’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) a organisé le 23 juin à Libreville, une réunion des 5 Cellules spécialisées du Haut Conseil d’investissement (HCI), en vue de définir un cadre organisationnel et présenter les outils d’évaluation des réformes.

La directrice de l’Agence nationale de la promotion des investissements, Nina Alida Abouna pendant la réunion Libreville, le 23 juin 2017.© Gabonreview

 

Les moments ayant marqué la réunion Libreville le 23 juin 2017© Gabonreview

Les réformes fondées sur la relance économique initiées par le Haut Conseil de l’investissement(HCI) en mars 2017, étaient au centre d’une réunion tenue le 23 juin à Libreville, par l’ANPI et les 5 cellules spécialisées, les représentants de l’administration publique et les chefs d’entreprises.

Organisée sous le thème : «comment relancer l’économie par l’investissement et la diversification pour une croissance inclusive», cette réunion avait  pour objectif, selon le directeur de la Promotion des investissements de l’ANPI, Ghislain Mouadza Mboma, «d’instaurer un dialogue permanent public-privé, définir le cadre organisationnel et proposer les outils d’évaluation à long, moyen et court terme, de différentes réformes initiées par le HCI pour une meilleure relance économique».

L’adoption du cadre organisationnel, a consisté à proposer l’agenda des prochaines rencontres et la mise en place de la plateforme numérique par le secrétariat général de la Confédération patronale du Gabon.

Les outils d’évaluation permettront, quant à eux, à chaque administration concernée de présenter après une période donnée, les avancées enregistrées dans la mise en pratique des réformes du Haut Conseil de l’investissement.

Marquée par des échanges et des débats, la réunion a aussi donné lieu à des propositions faites par des chefs d’entreprises, notamment sur la réduction des taxes parafiscales imposées aux entreprises, l’allègement des procédures administratives ou douanières, afin de leur permettre de mieux investir et contribuer à la relance de l’économie.

La réunion a aussi permis à certains représentants d’entreprises privées et parapubliques de présenter les avancées de certaines réformes qu’elles ont initiées, depuis la tenue des premiers travaux du HCI en mars 2017. C’est le cas notamment de la Société d’Energie et d’eau du Gabon (SEEG), l’Agence nationale de l’urbanisme et des travaux topographiques (ANUTTC), l’ANPI, et le ministère de l’Economie.

En ce qui concerne la réforme opérée à la SEEG, celle-ci porte sur la réduction des taxes de raccordement et d’accès à l’électricité et la facilité de règlement des factures. La réforme de l’ANUTTC s’articule quant à elle, autour de la réduction des 198 jours retenus pour l’acquisition d’une attribution foncière.

Les réformes initiées au ministère de l’Economie concernent l’allègement des taxes parafiscales, douanières et des procédures administratives auxquelles sont confrontées les entreprises. La principale réforme de l’ANPI concerne quant à elle, l’assouplissement des procédures de création d’une entreprise, à travers l’adoption d’un formulaire unique.

Cette concertation a permis à la directrice générale de l’ANPI, Nina Alida Abouna, de fonder un espoir sur l’aboutissement de ces réformes initiées par le HCI pour une meilleure relance de l’économie gabonaise.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

2 Commentaires

  1. eyango dit :

    directeur général de L’ANPI, Ghislain Mouadza Mboma ??

    directrice générale de l’ANPI, Nina Alida Abouna ??

    Gabonreview soyez sérieux et crédibles sur vos écritures non ?

  2. Léon Mba dit :

    Si la seule personne que nous avons trouvé au Gabon pour faire la promotion des investissements privés (PPP/IDE/Private Equity/LBO) dans le contexte actuel c’est Nina Abouna et ben ne vous étonnez pas que le pays soit dans un tel état.

    Il fallait faire de l’ANPI une structure importante, dotée de véritables moyens avec à sa tête une forte personnalité qui par sa seule crédibilité vis à vis des opérateurs économiques étrangers peut les inciter à venir investir. Un ancien Ministre des finances, un ancien premier ministre crédibles (il est vrai qu’il n’y a plus beaucoup d’anciens PM côté palais du bord de mer).

    Nina Abouna est juste perçue comme celle qui doit tout ou presque tout à l’ancien DC pour des raisons qu’on peut aisément deviner.

    En plus on la voit distribuer des tee-shirts et des casquettes en période de campagne. Pour attirer les investisseur il ne faut pas être étiqueté politiquement pendant qu’on exerce ce type de fonctions (nous savons maintenant que même le directeur du FBI pouvait rester objectif et digne). Vous imaginez le gouverneur de la banque centrale des états d’Afrique centrale aller distribuer des casquettes ou vendre des stands dans un stade pour un meeting politique ? Je crois que si la banque était nationale on aurait sans doute vu cela au Gabon.

    Voici qu’on a une personne chargée d’attirer les investisseurs (un travail immense !)qui n’a rien d’autres à faire qu’à s’immiscer dans la petite politique de caniveau ou à se crêper le chignon avec la ministre Berre dont elle dit le plus grand bien chez ses camarades Emergents pour la faire dégager du GVT.

    Finalement les émergents ont tous un point commun: ils se voient tous aux plus hautes fonctions de l’Etat et de l’administration sans même pouvoir justifier d’un bilan.

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