Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a présidé, le 20 janvier 2017 à Libreville, le premier Conseil interministériel préparatoire à la tenue du Haut Conseil pour l’investissement (HCI), dont la vocation sera d’impulser des actions dynamiques visant à encourager et à assainir l’environnement des affaires au Gabon.

Le Premier ministre, Issoze Gondet, entouré des membres du gouvernement pour ce conseil interministériel dédié à l’investissement. Libreville, le 20 janvier 2017. © Facebook.com/gabon.primature

 

Placé sous le thème «Comment relancer l’économie par l’investissement et la diversification pour une croissance inclusive ?», cette première rencontre interministérielle donne l’occasion aux membres du gouvernement, mais aussi aux représentants du secteur privé de réfléchir sur les axes devant renforcer le dialogue public-privé, booster l’économie gabonaise et participer à sa croissance durable. Il s’agit de proposer des éléments concrets, perspicaces et efficaces devant permettre la tenue de la première session du HCI présidé par le président Ali Bongo.

A l’ouverture de ce Conseil interministériel auquel participe l’intégralité des départements ministériels engagés dans le processus de relance de l’économie et d’amélioration du cadre des affaires du Gabon, ainsi que de nombreux acteurs économiques, Issozet Ngondet a rappelé que dans son adresse à l’Assemblée nationale, lors de sa Déclaration de politique générale, il avait pris l’engagement de favoriser le partenariat public-privé. Pour lui, ce sont les bases de ce partenariat qui sont posées en ce jour, autour du «respect des engagements et de la confiance réciproque». Le Premier ministre a souhaité qu’avec tous les investisseurs, «l’écoute, la concertation, la vérité, la transparence, la gouvernance et l’action soient le Graal de ce rendez-vous».

Il a confirmé l’engagement du gouvernement à maintenir le niveau de croissance de l’économie nationale, appelant l’ensemble des participants à un «devoir de vérité et d’action», tout en appuyant l’idée des efforts fournis par l’Etat pour l’amélioration du partenariat public- privé.

C’est sous l’impulsion du ministère de la Promotion des investissements privés, du Commerce, du Tourisme et de l’Industrie, dirigé par Madeleine Berre que devrait se faire l’institutionnalisation du dialogue entre le secteur public et le secteur privé. Sa vocation est d’assainir l’environnement des affaires, améliorer la compétitivité du pays, favoriser la création d’emplois. Ce qui donnerait plus d’autorité au secteur privé en lui permettant de participer aux réformes à intégrer dans le plan de relance de l’économie.

A noter que le 9 août 2016, au cours de l’assemblée générale de la Confédération patronale gabonaise (CPG), le président Ali Bongo avait annoncé la tenue prochaine de la première réunion du Haut conseil pour l’investissement (HCI). Aucune date n’avait été fixée. «Avec votre contribution, ce conseil examinera, avant adoption par le gouvernement, la Stratégie nationale de promotion des investissements et des exportations élaborée avec l’appui de la Banque mondiale», avait-il expliqué, instruisant le gouvernement de mettre en œuvre la titrisation de la dette publique, de procéder à l’apurement de la dette intérieure et au règlement des arriérés de TVA aux entreprises.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. CHARY dit :

    Toutes ces structures ne servent a rien tant que les dirigeants sont médiocres et malhonnêtes.

  2. diogene dit :

    A part les entreprises maffieuses, qui peut encore venir dans ce bongoland mourant ?
    Toujours les vieilles idioties de la croissance, diversification.
    Nous ne sommes pas assez nombreux pour appliquer les critères par ailleurs obsolètes de la macro économie dans sa tendance actuelle.
    Quand naitra le Gabon (libéré du bongoland), l’économie sera basée sur des petites structures de très haute qualité transformant nos richesses au lieu de les brader.
    Les musiciens du monde entier viendront acheter leurs instruments fabriqués par des maitres luthiers et découvrir les instruments issus des traditions. Dans un proche avenir… Après la chute du bongoland

  3. Haut Conseil pour l’Investissement! Donc les nombreux New- York Forum Africa c’était pour accoucher cela.Vous êtes des érudits d’une autre catégorie,le Gabon n’en connaittra plus jamais, oui vous êtes les derniers de cette catégorie qui est rare,votre savoir, va manquer au gabonais.

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