Près d’un an après que le consortium chinois ait exprimé son projet de construire sur ses fonds propres une cité à Angondjé, le gouvernement a procédé, lundi 19 février, à l’examen de ce dossier.

Emmanuel Issoze Ngondet, planchant sur l’examen du dossier One Link Holding Group, le 19 février 2018. © Primature-Gabon

 

La dernière réunion entre le gouvernement gabonais et les représentants du consortium chinois avait eu lieu à Libreville en mars 2017. Près d’un an après, c’est uniquement la partie gabonaise qui a remis le dossier One Link Holding Group sur la table. C’était à l’occasion d’une réunion présidée, lundi 19 février, par le Premier ministre à laquelle ont pris part les ministres de l’Habitat Josué Mbadinga Mbadinga, de l’Economie Régis Immongault, et de la Promotion des investissements Madeleine Berre. L’objectif de cette réunion était d’«examiner la mise en œuvre du projet de construction de plusieurs logements sociaux par des partenaires financiers du Group One Link Holding dans la zone d’Angondjé au nord de Libreville», précise la Primature, tout en indiquant qu’il s’agit d’un des projets sociaux sur lesquels le président de la République accorde «une attention toute particulière».

Des représentants de One Link Holding Group, en mars 2017 à Libreville. © D.R.

One Link Holding Group envisage de construire 3 400 logements répartis dans des bâtiments de type R+5 sur le site de Mveng-Ayong, situé au tour du Stade de l’amitié sino-gabonaise d’Angondjé, dans la commune d’Akanda. Un projet que le consortium chinois propose de réaliser en 36 mois et avec ses fonds propres, a rappelé le ministre d’Etat en charge de l’Habitat à Emmanuel Issoze Ngondet. Pour le chef du gouvernement, il était toutefois important pour la partie gabonaise de «s’assurer de la capacité financière de l’entreprise et de son expertise technique». Aussi, a-t-il rappelé à chacun de ses collègues concernés par le projet à son «devoir de responsabilité et l’esprit de précaution» face à de tels projets.

Les résultats de l’examen lancé hier, devraient être présentés au chef du gouvernement dans les prochains jours avant d’envisager le lancement officiel des travaux.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. RG dit :

    Ils sont en train de vendre le Gabon !!

  2. beka dit :

    3400 logements en 36 mois ? Super, mais ça nous rappelle une certaine promesse électorale, qui n’a « engagé que ceux qui y ont cru ». Un an pour examiner le dossier ? Voilà un rare investisseur assez téméraire pour mettre encore un copeck dans notre économie. Pourquoi un délai aussi long, même s’il faut vérifier certains paramètres, précisément au moment où le problème du logement se pose avec acuité aux familles gabonaises ?

  3. KaoriArasaki dit :

    Libreville – « Ça va encore nous amener des coupures », s’inquiète Marie, une femme au foyer de la capitale gabonaise Libreville, après la rupture du contrat de la filiale locale de Veolia au Gabon, qui gérait la distribution d’eau et d’électricité. Depuis vendredi, les polémiques ne désenflent pas à Libreville, chaque partie accusant l’autre d’être responsable de la situation.

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