Pour mettre fin au «désordre» qui sévissait sur cette parcelle d’Angondjé, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement a récemment décidé de la mettre à la disposition des déguerpis de Mveng Ayong et de Marseille 2.

Bruno Ben Moubamba, le 3 mai 2017 à Libreville. © D.R.

 

Un des déguerpis recevant son attestation de réservation de parcelle. © D.R.

Fini le désordre sur la YU8 d’Angondjé. Localisée à Angondjé, non loin du stade de l’Amitié sino-gabonaise, cette parcelle a, dès son ouverture, été l’objet de convoitises, particulièrement de la part de personnes bénéficiant d’importantes ressources financières et souvent proches du pouvoir. Ces dernières semaines, sur les instructions du président de la République, le gouvernement a initié des actions visant à y ramener de l’ordre. Aujourd’hui, au ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, on revendique une victoire : 160 personnes bénéficient désormais d’un terrain sur cette parcelle. Il s’agit notamment des déguerpis de Mveng Ayong et de Marseille 2.

A la faveur de sa réunion du 3 mai avec ces derniers, Bruno Ben Moubamba a, en effet, annoncé que 30 personnes ont pu être ajoutées à la liste des bénéficiaires. Il a fallu batailler dur, mais «cette question sociale est désormais derrière nous», s’est réjoui le vice-Premier ministre. Pourtant, il n’a pas manqué de mettre en garde les nouveau bénéficiaires : «Les déguerpis vont avoir ce qu’ils voulaient mais à condition de respecter un cahier des charges contraignant. On ne peut pas construire un quartier sous intégré autour d’un investissement structurant comme le stade de l’Amitié sino-gabonaise.»

Aux bénéficiaires, le membre du gouvernement a fait savoir le circuit à suivre avant leur installation effective sur la parcelle. «Une fois que vous avez votre attestation, vous devez aller voir la direction générale de l’Urbanisme et des Affaires foncières, qui vous indiquera l’endroit où vous devez vous installer. Après cela, vous pouvez vous rapprocher de l’ANUTTC, qui marquera la scission nécessaire devant faire qu’au bout d’un ou deux ans vous procédiez aux investissements», a-t-il informé, indiquant que toute construction d’habitation doit être précédée de la délivrance, par la mairie, d’un permis de construire.

Dès son arrivée à la tête du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, Bruno Ben Moubamba avait annoncé des opérations coup de poing et des actions visant à faire toute la lumière sur les différentes réservations de terrains sur la parcelle YU8. Le membre du gouvernement a dit avoir mis au jour «des doublons, des manquements à la loi», qu’il a attribués aux «personnalités de la République gabonaise».

 
GR
 

7 Commentaires

  1. natty dread dit :

    vous savez ce qu’il vous reste à faire M. le Ministre contre ces douteuses personnalités de la république gabonaise! actionnez la justice!

  2. dibal dit :

    Ya BBM, une fois de plus bravo! mettez seulement en pratique la théorie que je vous ai conseillée hier mercredi 11/05/2017. Sachez que le combat est encore long, alors prenez garde.

  3. MEYE dit :

    Félicitations Mr Le VPM. Vous venez d’accomplir une oeuvre salutaire pour nous autres. Et surtout lorsque vous dites qu’on ne peut pas construire un quartier sous intégré autour d’un investissement structurant. Je vous donnerai même une idée. Celle de mettre à la disposition de chaque bénéficiaire, un même plan de maison à construire, pour bien marquer l’action. Et ça se présentera comme une petite cité. Du courage Mr Le VPM. Bonne continuation.

  4. BEYEME dit :

    Très bien Ben, ossouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

  5. lbg dit :

    Monsieur le Vice-Premier Ministre…
    Le collectif des habitants de Marseille 2(Entrée face au CES) vous ont interpellés sur le litige qui les oppose à l’entreprise Kabi BTP.
    Cette dernière aurait obtenue un titre foncier de 28 hectares sur la section YE8 et voudrait le faire valoir sur la section YE7 où sont installés des populations depuis plus de 50 ans. La raison donnée est que la section YE7 aurait disparue sur le nouveau parcellaire qu’on arrive pas à nous présenter à ce jour ni même le décret portant modification des parcellaires dans la commune d’Akanda.Plus grave curieusement c’est la seule section qui aurait disparue sans informer au préalable les populations qui pour la plus part ont introduit des dossier auprès de l’Administration de l’urbanisme bien avant le titre foncier de Kabi BTP qui date de 2015. question c’est quoi ce floue? et comment peut-on accorder un titre foncier à un opérateur quel qui soit sur une parcelle où vivent des populations depuis des décennies sans au préalable les informer ou prévoir un plan de relogement? Aujourd’hui Kabi BTP a déjà menacé de déguerpir les populations… où irons ces familles entières? et leurs investissement?
    Monsieur le VPM nous attendons notre tour pour un règlement définitif comme vous nous l’avez promis.

  6. Christian NGWE dit :

    Merci Monsieur le VPM Bruno Ben Moubamba.

  7. Info241 dit :

    A quel niveau des finitions des maisons de bikelé ? Ma tante qui gagne un salaire de misère a pris un crédit à bicig pour payer l apport que demandait la snls.
    On lui a attribué une maison inachevée et la banque préleve le crédit.
    Elle fait une hausse de tension depuis quelques mois.
    Pendant ce temps vous ne faites que des apparitions à la télévision.

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