En lançant officiellement, ce lundi 15 janvier, sa nouvelle grille des programmes, la première chaîne du Groupe Gabon Télévisions espère reconquérir des téléspectateurs s’étant détournés ces dernières années des médias de l’audiovisuel public.

Jean-Lié Massala, nouveau DG de Gabon Télévisions, le 13 janvier 2018, à Libreville. © Gabonreview

 

Aussitôt nommés, les responsables du Groupe Gabon Télévisions veulent aller vite. Ils ont présenté, samedi 13 janvier, la nouvelle grille des programmes de «Gabon 1ère», l’ex-RTG 1, dont le lancement officiel est annoncé pour ce 15 janvier. Il s’agit, en réalité, d’«une grille de rampe», «une balle d’essai», qui devrait permettre à la chaîne de télévision publique de tester la popularité de plusieurs émissions, y compris celles ayant été reconduites. A l’instar du «Grand Mbandja», un des talk show phare du média, diffusé au quotidien en fin d’après-midi. Cette grille devrait durer 6 mois, a annoncé Arcad Mbanangoye, le directeur général adjoint 2, chargé des programmes et de la production.

Moments de la présentation de la nouvelle grilles des programmes de «Gabon 1ère». © Gabonreview

A travers cette nouvelle grille, Gabon Télévisions tente de reconquérir les téléspectateurs de la première heure de l’ancienne RTG 1, tout en répondant aux attentes de la nouvelle génération. Tout au long des 6 prochains mois, il leur sera donc offert «une grille des programmes axée sur la pluralité des opinions et des cultes, qui intégrera les nouvelles techniques de l’information et de la communication», a indiqué Arcade Mbanangoye, appuyé par Jean-Lié Massala, qui a assuré que «toutes les sensibilités passeront sur la télévision gabonaise publique». Une instruction du président de la République et du ministère d’Etat en charge de la Communication, a souligné le nouveau directeur général.

Si les concepts d’émissions ont été améliorés, que l’on dit désormais plus proches de la société et du quotidien des Gabonais, le modèle économique de «Gabon 1ère», comme toutes les chaînes du Groupe, lui aussi, amorce un changement que le nouveau DG, un manageur, veut radical. Alors que «le journal télévisé est un des seuls programmes vendus» par la chaîne dont les difficultés sont nombreuses et de divers ordres, la nouvelle équipe dirigeante entend répondre aux «coûts de structures élevés» par l’offre de partenariats avec des entités privées. La production de la plupart des émissions se fera, par exemple, grâce aux apports extérieurs, sous la base de contrats avec des maisons de production. Les dirigeants ont l’ambition de répondre à l’exigence de qualité due aux téléspectateurs.

En attendant, peu a été fait pour améliorer les conditions de travail des agents. Jean-Lié Massala doute d’ailleurs que la redevance audiovisuelle et cinématographique (Rac) instituée par le gouvernement, en soutien aux médias publics, soit suffisante pour régler les nombreux problèmes du groupe. Après une visite des locaux, le nouveau DG a déploré «la situation de marasme» dans laquelle officient les agents du Groupe Gabon Télévisions, particulièrement ceux de la maison Georges Rawiri. Espérons que la nouvelle grille des programmes qui sera proposée aux téléspectateurs trouvera leur assentiment et permettra de susciter l’intérêt des annonceurs. Le Groupe en a vraiment besoin.

 
GR
 

11 Commentaires

  1. Gaboma dit :

    Ils disent qu’ils ne feront pas passer Ping et sa Galaxy dans les médias publiques parcequ’ils ne reconnaissent pas leur pouvoir d’usurpateurs sans foi ni lois. Cependant cette majorité des gabonais qui haïssent ce pouvoir et son accord avec ce discours continuent de payer les impôts. Qui a-t-il d’étonnant qu’une partie importante des gabonais ne se reconnaisse pas dans les mascarades électorales du PDG, avec toute cette opacité du processus et des chiffres invraisemblables. Quelle pluralité peuvent t-il créer quand ils excluent et censurent des leaders plus importants, plus attendus et plus écoutés qu’eux et même les discours à la nation d’Ali Bongo des médias publiques? Bilié Bi Nzé et Ali Bongo sont jaloux de Ping. Un cochon reste un cochon même avec un anneau en or sur l’oreille. Bilié Bi Nzé, être ministre d’une république de voyous n’a rien de valorisant. Car malheureusement la valeur d’un homme politique va au delà de sa veste et de son compte bancaire. Pour te dire que tu n’arrive pas à la cheville de Ping, toi le ministre dont la première œuvre est le sabotage des bases de la cohésion de la nation gabonais. Nous ne sommes plus dans les années 90 où censurer Mba Abessole puis Mamboundou suffisait pour rendre leur discours inconnus de bon nombres de gabonais. De nos jours, avec les réseaux sociaux, avec ou sans la rtpg, le gabonais lambda qui le désir s’informe sur la position et le discours des principaux leaders politiques. Parfois c’est même toi même le perroquet Bilié Bi Nzé qui fait sa pub dans tes conférences de presse en informant par exemple que vous l’avez empêché de prendre son vol pour Paris. Ce qui renforce notre détermination. Ne pas passer à la rtpg pendant la campagne n’a pas empêché à Jean Ping de battre Ali Bongo dans les urnes à plate couture. Votre censure et votre violence vous dessert vous-même parceque les gabonais ne peuvent plus s’accommoder de la pensée et de personnes comme vous dont la vision principale est d’entretenir et cultiver les ténèbres.

  2. Okenkali Jules dit :

    Vous avez compté le nombre de structures mises en faillite par Massala, depuis le Paradice jusqu’à Berlitz et Afram ? ça vous regarde….

    • fulo dit :

      Oooooooooooooooooooooooooooooh Encore MASSALA MASSALA lIE JE REVE OU QUOI LE MALFRAT DE AFRAM Non non non ce pays ne pourra plus se relever
      Non la c est la FRANCMACONNERIE AU RABAIS CELLE QUI FAIT LA PROMOTION DE L IDIOTIE ET DE LA MEDIOCRITE

  3. BEYEME dit :

    C’est pourtant simple à faire. Commencez d’abord à tendre vos micros à tous les gabonais qui veulent s’exprimer librement. Instituez des débats politiques, économiques,,sociaux télévisés avec des acteurs que nous connaissons, à l’instar des MM. JGNA, ABC, LE Prof AOO, le Président J.PING , tous les acteurs politico-économiques du moment. C’est à ce prix là que vous aurez certainement un audimat escompté.

  4. tonton david dit :

    Pour nous reconquérir c’est très simple. revenez juste à ce que vous saviez si bien faire avant 2009. l’Année de votre déliquescence en Live. merci

  5. LURON DE MAYE dit :

    Beaucoup de bruit pour rien, sans véritable liberté d’expression et débats sur l’état du Pays, c’est a dire sur les sujets qui fâchent les gouvernants.Il faut déjà que les dirigeants changent de paradigmes.Un changement sans véritable socle est un Artifice spécieux dont l’apparence séduisante est destinée à tromper.Cependant les Gabonais deviennent de moins a moins crédules…

  6. Firewall dit :

    Chaîne médiocre, contenus médiocres,programmes médiocres, conditions de travail médiocres: vous êtes tout simplement NUL!Je suis sûr que vous ne regarder pas cette chaîne dans vos maisons.

  7. Obed dit :

    Sauf si on me ramène pluriel

  8. beka dit :

    Ali Bongo, Président. Billie Bi Nze, Ministre de la Communication. Vous voulez attirer les Gabonais vers Gabon Télévision ? Une seule solution : cessez les mig-mag qui ont contribué à faire fuir les Gabonais de devant les chaines que vous contrôlez. Arrêtez de ne parler que de vous-mêmes; arrêtez de regarder et de vouloir nous obliger à regarder vos nombrils. Rendez la RTG à leurs propriétaires, les Gabonais. Qu’ils s’y expriment, s’y critiquent, se disent librement et sans aucune crainte ni rancune, ce qu’ils pensent les uns des autres, ce qu’ils pensent de ceux qui ont choisi librement de diriger leurs institutions (personne n’est allé chez X ou Y appeler tel et lui dire : »Viens nous commander ») suivant le comportement de ces dirigeants-là. A la RTG, on veut parler des choses du Gabon entre Gabonais, pour trouver la solution miracle capable de nous conduire vers des lendemains meilleurs. Si vous êtes vraiment forts, venez en faire la démonstration devant tous les Gabonais sur les antennes de Gabon télé-radio, en clouant le bec en direct à n’importe lequel de vos adversaires potentiels. Vraiment, les gars, pardon : c’est notre RTG à tous; ouvrez ses portes à qui veut s’exprimer sur les choses du Gabon, même contre vous. Vous n’en mourrez pas.

  9. Alain NSITA NANI dit :

    PLURIEL,PLURIEL? PLURIEL!!!!!!!!!!

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