Afin de prévenir et prendre en charge les filles victimes des grossesses précoces en milieu scolaire, un atelier de validation des recommandations du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a été organisé le 17 mars à Libreville.

Les experts de l’Unicef, UNFPA et du ministère de l’Education nationale en atelier, le 17 mars 2017 à Libreville. © Gabonreview.

 

En collaboration avec le ministère de l’Education nationale, l’UNFPA, le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef), ont organisé un atelier de validation des recommandations de lutte contre les grossesses précoces en milieu scolaire.

Ces recommandations font suite à une étude réalisée en 2015, par le ministère de l’Education nationale, grâce à l’appui technique et financier de l’UNFPA et l’Unicef, sur le phénomène des grossesses précoces en milieu scolaire.

Selon cette étude, 81% des grossesses précoces en milieu scolaire au Gabon interviennent avant l’âge de 19 ans. C’est dans l’optique d’endiguer ce phénomène que l’atelier a été organisé. Ainsi, deux stratégies majeures ont été retenues au sortir de l’atelier : la stratégie préventive et la stratégie de prise en charge.

La stratégie préventive consistera à multiplier les actions de communication, à travers l’élaboration des messages précis diffusés grâce aux médias de masse, ainsi que les réseaux sociaux. Pour cela, chaque message doit être adapté en fonction des cibles. Plusieurs messages par exemple tels que «l’école d’abord et la grossesse après », «l’aimer c’est l’aider à finir ses études avant de l’enceinter». Ont pu être expérimentés.

La stratégie de prise en charge consistera quant à elle à faciliter la couverture maladie universelle des jeunes filles enceintes, grâce à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). L’objectif est de permettre aux filles-mères de poursuivre leurs études.

Selon le directeur des activités socio- éducatives, «la particularité de cet atelier est qu’il intervient à la suite de l’étude de 2015 qui n’avait jamais été menée au Gabon», a expliqué Alexis Biyogho.

Les travaux de l’atelier seront soumis au ministre de l’Education nationale et feront l’objet d’une communication au Conseil de ministres avant leur application.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Nadege Mamas Mavoungou dit :

    le phenomene des grossesses precoces est sans cesse grandissant et effectivement ,une barriere a l’education des filles surtout au secondaire où j’intervient en qualité d’enseignante.Je trouve les mesures prises pour freiner le phenomene louables mais pas suffisantes.Au lieu que les messages ne soient diffisés que dans les medias, pourquoi ne pas les etendre dans chaque établissement scolaire, dans chaque salle de classe.Former des enseignants pour relayer le message dans leur salle respective.Et c’est aussi ce que je fais depuis une etude que j’ai menee su l’education des filles au Gabon. Je suis tres sensible sur tout ce qui touche á l’education des filles et je suis disposee a pretervmains fortes au Nimistere de l’Education Nationale, parce que c’est aussi cela le vrai sens de l’education

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