Estimant avoir épuisé toutes les voies de recours pour obtenir la satisfaction de leurs revendications, les agents du ministère des Affaires étrangères promettent de paralyser le fonctionnement de l’administration, si aucune solution n’est trouvée au bout de deux semaines par le chef de l’Etat.

Des membres du Syndicat des agents des Affaires étrangères, le 1er février 2018, à Libreville. © Gabonreview

 

Entamée le 2 janvier dernier, la grève des agents du ministère des Affaires étrangères a pris une nouvelle tournure, avec l’interpellation du chef de l’Etat.  À la faveur d’une conférence de presse tenue le 1er février à Libreville, les agents grévistes s’en sont remis à Ali Bongo. Ils Estiment avoir épuisé toutes les voies de recours afin de faire aboutir leurs revendications.

Celles-ci portent notamment sur le rétablissement de la Prime de servitude diplomatique (PSD), instituée en 2015 et dont la suppression est intervenue en 2017, avec l’instauration de la Prime d’incitation à la performance (PIP).

Les agents revendiquent également l’amélioration des conditions de travail, y compris celles de subsistance de diplomates gabonais à l’étranger. Ils relèvent notamment la vétusté du bâtiment abritant les services du ministère, la défectuosité de certains éléments de commodité comme les sanitaires, les ascenseurs, les climatiseurs, etc.

Face à cette situation, les agents ont sollicité l’intervention du chef de l’Etat dans un délai de deux semaines. Si rien n’est fait d’ici le 15 janvier, ils promettent de paralyser toute l’administration.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. jean- jacques dit :

    Je suis d’accord avec vous fermer tout, la diplomatie c’est pas n’importe quoi c’est l’image du pays, quand je lis un mangaga dire aux agents de l’Etat de cotiser c’est manque de respect, chercher à recontrer le President de la Republique qui peut apporter la solution et non un manganga.

  2. Jean-Marie MOMBO dit :

    Le grand Messone va devoir montrer, en interne, ses talents de grand négociateur pour éviter la paralysie. Il est bien de négocier dehors, mais dedans, c’est encore mieux. On attend, on va voir.

  3. Ozavinoga77 dit :

    Je préconise que ce ministère soit directement rattaché à la Présidence de la République, comme au Cameroun.

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