En plus des revendications de primes de rendement, le personnel de l’Université Omar Bongo exige depuis le 8 février, le départ sans conditions du recteur Marc Ropivia.

 

 

Les agents manifestants devant le portail de l’Université, le 8 février.© Gabonreview

Le mouvement de grève enclenché depuis le 6 février par le personnel de l’Université Omar Bongo(UOB) a pris une autre tournure. Le départ du recteur, Marc Ropivia, est désormais exigé.

Si les revendications ne portaient  jusqu’ici que sur le paiement des primes de rendement, de l’arbre de Noël et de la libération de deux de leurs collègues arrêtés il ya plus de deux semaines par la police judiciaire, les agents de l’université ont fait du départ du recteur la condition principale pour lever leur mouvement de grève.

«Nous savons que l’argent est disponible mais nous ne voulons plus de cet argent. Nous exigeons désormais le départ de Ropivia  et toute son équipe», a déclaré Aristide Etoua Nteme, le président du Syndicat national du personnel de l’enseignement supérieur.« Ropivia est à l’origine de grosses malversations financières depuis 4 ans qu’il est à la tête du l’Université. », s’est-il offusqué.

A en croire Aristide Etoua Nteme, ces malversations financières sont observées depuis plusieurs années. « Depuis que l’opération Airtel money existe le contrôleur financier ne sait plus ce que l’on fait des fonds de l’université. Ceux-ci sont désormais versés de la direction des affaires financières au rectorat  Et nous ne pouvons plus laisser cette situation perdurer », a-t-il déclaré.

L’Etat a injecté assez d’argent depuis plusieurs années sans résultats. Ropiviaa plongé l’université dans une situation chaotique : pas de toilettes et d’eau », a-t-il martelé.

Au-delà des revendications de primes habituelles, « l’UOB ne reverse  plus nos cotisations à la CNSS depuis plus de 6 mois » a ajouté Aristide Etoua Nteme.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

5 Commentaires

  1. rose dit :

    Ce Mr ETOUA etait le larbin de Moundounga a l’epoque leur Ministre de tutel,il avait mm rouler ses collegues,vu qu’il avzit fait le tour du monde avec moundounga,il est aussi vise dans la fameusr enquete de la P.J pour faux et usage de faux,je suis passer par l’UOB hier matin,iks etaient a peine 10,c’est ca le syndicat?,il veux rebondir sur la scene,a defaut de faire de la politique ou de la distraction.

  2. jean -jacques dit :

    Au Gabon il faut mettre fin à l’existence des syndicats qui passent leur temps à parler de greves , primes, ce qui nous arrive c’est le fruit du copinage, comme les syndicats existent en France, on dit mettont aussi au Gabon, or en France les leaders de ses sundicats sont sages, et respectent la loi. greve oui ,mais il ya un service minimum, pour s’occuper des citoyens. Au Gabon greve on bloque tout, pas de service minimum , on refuse le dialogue(negociations) par ce que la haine politique a déjà atteind le pic.

    • l'oeil dit :

      Jean-jacques, les étudiants ont payés leur inscriptions qui comme l’explique Etoua sert en autre au paiement de la prime de noel et de rendement! Depuis 4 ans ils sont obligés de supplier pour obtenir leur prime et tu veux qu’ils fassent un service minimum? Ce sont des pères et mères de famille, des gabonais qu’on transforme en mendiants!

      Ne trouves tu pas ça triste? Imagine si c’était ton papa qui à cet age était obligé de bloquer le portail de l’université devant des étudiants qu’il est censé éduquer pour enfin pouvoir offrir un cadeau de noël à ton petit frère….

      Ne vois pas la politique partout, même si l’on sait que cette situation découle de la gestion chaotique du bien commun….

    • Milangmissi dit :

      À part étaler à longueur de journée votre détresse et votre indigence intellectuelle quel metier exercez vous ? Je me demande que peut-on faire comme métier avec votre QI.
      Vous me faites pitié heureusement que derrière votre pseudo on ne peut pas mettre un visage.
      “On commence toujours par être idiot avant de devenir imbécile, et benêt avant que d’être fou. Pour la stupidité, elle vient après : soit par nécessité, soit par protection…” Jean Michel Wyl

  3. le peuple dit :

    pitoyable Jean Jacques

    il faut dire si j’étais à la place du d’Ali je devais tous les enfermés
    Et ça parle d’émergence

    MERDE

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